Il n'y a pas que le post-machinbidule dans la vie. Il y a aussi Ben Frost. Qui est-ce donc, me demanderont certains. Et bien, Ben Frost est le gars que j'adule depuis plusieurs années, en priant régulièrement Cthulhu pour qu'il passe dans le coin. Il faut croire que ça a fini par marcher, le bonhomme ramenant en effet ses machines dans les murs de la Gaîté Lyrique.
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Live-reports
Une autre soirée de musique étrange planait sur Montréal car au lendemain de la performance de Yamantaka//Sonic Titan, nous avions déjà droit à un autre coup d'éclat du Suoni Per Il Popolo. Ce festival aura eu raison de nous cette année avec sa magnifique programmation. Au menu pour cette soirée plus calme et intime, la crème de la musique ambiant/drone montréalaise agrémentée de quelques autres merveilles comme Theologian de l'état de New York et Northumbria de Toronto.
Montréal ne vibre certainement pas au même rythme que les États-Unis ou l'Europe lorsqu'il est question de musique screamo. Ce style fort intéressant peine à attirer les artistes dans notre belle province. Heureusement, les choses semblent changer tranquillement et le concert de Beau Navire en est un bel exemple. Ce nom important de la nouvelle vague de screamo américain est venu pour la première fois à Montréal, et au Canada, pour nous faire vivre sa symphonie chaotique.
Le festival Suoni Per Il Popolo suivait son cours et nous y retournions pour une seconde fois depuis le concert de Voivod, ayant eu lieu le 7 juin. Celui-ci allait probablement être l'un des plus courus de la programmation puisque les fantastiques Yamantaka//Sonic Titan avait pour mission d'anéantir le magnifique Théâtre Plaza. Enfin une belle et grande salle pour un groupe avec beaucoup d'ambition.
Deuxième jour du Hellfest. Arrivée sur place vers midi, pour découvrir que la pluie nocturne a transformé ce champ de poussière en un marais boueux. Heureusement que j'avais prévu des vieilles fringues de quand j'avais 17 ans.
Hellfest. Trois jours, six scènes, bien plus de cent groupes, et quelques dizaines de milliers de spectateurs; voici quelques chiffres relatifs à ce festival, l'un des plus grands d'Europe. Il était évident qu'on allait y être. Cependant, le contenu du festival étant on ne peut plus hétérogène (avec toutefois une affinité prononcée avec les genres en -metal et en -core), une scène en particulier attira notre attention au point d'y passer le plus clair de notre temps, j'ai nommé The Valley.
Une magnifique soirée planait sur Montréal. Le vent chaud des soirs d'été me transportait comme par magie vers la Sala Rossa après une dure journée de travail. Le soleil se dissipait doucement à l'horizon et la silhouette de notre photographe favori se matérialisait à quelques centaines de mètres de moi. Nul besoin de le présenter, il arborait fièrement son patch de Motörhead et son vieil appareil photo. Nous étions définitivement prêts pour une critique improvisée de ce fameux concert de… « VOIVOD! ».
J'ai beau avoir vu Year of No Light deux fois en deux ans, et compter les revoir dans quelques jours au Hellfest, c'est sans hésitation aucune que je me retrouve à 19 h devant les portes du Glazart. Il n'y a jamais trop de Year of No Light. Ce n'était pas vraiment la peine de se presser en revanche, les portes n'ouvriront que quelques trente-cinq minutes plus tard. Jusque là, rien d'anormal.
Bien installé, contre la scène, caméra à la main, le temps est enfin venu pour Baroness. Déjà, par contraste aux autres groupes, les musiciens font eux-mêmes la majorité du "setup" de leur équipement. Je suis alors au pied de John Dyer Baizley et l'observe. Les longs cheveux bouclés ont été remplacés par une coupe de cheveux courts avec un peu de calvitie et une plus grosse barbe... en contraste avec la dernière fois que je l'ai vu lors de leur passage à la Sala Rossa. Vous m'excuserez ces observations, mais comme je ne connais pas grand-chose en équipement de guitare, avec toutes ses pédales qu'il était en train de préparer, je me suis intéressé à la pilosité de l'homme.
Deuxième jour de la Villette Sonique. Après m'être pris une grosse claque par MF Doom et Flying Lotus la veille, et avoir passé la journée à courir dans tous les sens (je tiens à signaler que j'ai vu Matt Pike jouer de la guitare avec un t-shirt, moment suffisamment unique pour être noté), la fatigue commence un peu à se sentir. Pas grave, car ce soir c'est rendez-vous avec pas moins de deux groupes de légende, j'ai nommé Sleep et Melvins.