En arrivant tout juste à l'heure d'ouverture des portes, je m'attendais à vivre l'enfer du photographe en me retrouvant au fond de la salle, en train de sautiller pour voir autre chose que la tête d'un bassiste... pour découvrir, avec grande surprise, que j'étais le premier dans la "file d'attente". Pardon ? Bon, le fait que le show n'ait commencé qu'une petite heure plus tard n'a pas non plus aidé, mais quand même, ce n'est pas une raison.
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Live-reports
Arrivé à La Boule Noire à 19 h 30, à peine ai-je le temps de m'installer que des éléments me paraissent anormaux. Tout d'abord, le public. Ici point de barbes et de carrures d'ours, les moustaches de hipsters couplés aux jeans slim et aux mèches de travers semblent en revanche être de rigueur. La musique qui joue dans la salle est aussi loin de ce que j'ai l'habitude d'entendre, me faisant penser à du Blink-182 (oui, encore eux), mais avec des breakdowns en plus. Pas de doute possible, je suis bien au bon endroit.
Il y avait comme un air de cérémonie œcuménique en ce froid samedi de janvier au théâtre Corona de Montréal. Était attendue la tournée nommée "13 dates of Doom" embarquant en son sein 3 groupes ayant tous plus ou moins comme point commun un côté foutrement maléfique. Que ce soit le dieu du mauvais goût pour Ancient VVisdom, les dieux paganiques pour Blood Ceremony ou le dieu du mal des judéo-chrétiens, Satan, pour Ghost. Crédits photos : François-Carl Duguay
En ce début d'année nos coupains de Kongfuzi (qui devraient sérieusement songer à faire des pass à l'année) attaquent fort avec le groupe savannien (ça se dit, ça ?) Kylesa, accompagné des deux autres autres très bons collectifs que sont Circle Takes the Square et Ken Mode. N'ayant pas encore vu Kylesa depuis la sortie de Spiral Shadow, et ayant entendu un grand nombre de "c'était mieux avant", c'était donc une excellente occasion pour enfin pouvoir juger par moi-même.
Quoi de mieux qu'un bon concert de drone pour se détendre après une dure journée de boulot ? Toutes ces notes qui sonnent sans jamais se terminer, ce feedback qui remplit doucement nos oreilles... Bon, dit comme ça, ça ne donne peut-être pas très envie, mais je vous assure que ça peut être vraiment sympa et relaxant. Si, si.
« J'ai 16 ans !!! J'ai 16 ans !!! ». Voilà ce qui tournait en boucle dans ma tête lors du concert de Fu Manchu le 12 novembre dernier. Peut-être « dit » sur un ton un peu plus éméché, mais qu'il serait difficile à rendre à l'écrit... Sauf que le résultat, lui, collait parfaitement à ce mantra. Il est 20 heures et j'arrive aux Foufs. Sur place, je vais devoir rencontrer quelques camarades « badass motherfucker » qui ont fait le déplacement pour le mythique groupe californien. Si t'aimes le desert rock, pas d'autre alternative que d'être là.
Ok, j'ai une confession à faire. Je n'ai jamais aimé le black-metal. Le son dégueu, les blast beats, les voix aiguës (sans parler des déguisements ridicules)... beurk. Voilà, c'est dit, jetez-moi des pierres. Mais alors, si je n'aime pas le black-metal, qu'est-ce que je fous là, à écrire un live report de Wolves in the Throne Room, un groupe s'inscrivant à priori dans ce genre ?
Le Pop Montréal est certainement l'un des festivals les plus uniques et éclectiques au monde. Cela occasionne de bons et de mauvais aspects, la meilleure raison de sourire cette année était sans aucun doute la présence mystérieuse d'un showcase de la part de la célèbre maison de disques Tee Pee Records. Cette superpuissance du rock psychédélique et du stoner avait concocté un mélange très explosif avec Elks, Burning Love, Naam et Quest For Fire. Beaucoup de bières et de guitares en perspective!
Il est 19 h 30, je suis devant la Maroquinerie, et… il y a plus de photographes que de spectateurs. Bon, peut-être pas quand même, mais pas loin. Je me range donc gentiment dans la file des types silencieux équipés de sacs et sacoches, et attends que les portes ouvrent. L'attente n'est pas longue, une dizaine de minutes plus tard nous sommes déjà en train de coller la scène, pendant que la salle se remplit peu à peu.
Il est 19 h 30, je suis devant le Point Ephémère, accompagné de quelques nouvelles (et anciennes) connaissances. Ce soir, c'est And So I Watch You From Afar, un groupe irlandais à nom très long, jouant un joyeux post-rock teinté de math, rappelant légèrement Russian Circles. Sur CD, c'est déjà très sympathique, mais ayant maintes fois entendu des louanges de leurs shows, il me tardait d'enfin voir ce que ça donnait en vrai.