Propagandhi, le légendaire quatuor de Winnipeg, Manitoba, présentement en tournée canadienne, nous rendait visite en ce dimanche pluvieux d'octobre 2017, en support à leur tout nouveau disque, Victory Lap, 3 ans après leur dernier passage en août 2014. Encore une fois entre les murs du Club Soda, accompagné de G.A.S. Drummers d'Espagne et Iron Chic de Long Island, NY.
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Max Cayer
Commençons cette chronique avec une petite vérité à propos de moi : je n'y connais pas grand chose côté rap. Sage Francis, MF Doom, et les classiques de ma jeunesse, le Wu Tang, NWA, Ice T, Ice Cube, les Beasties Boys, Busta Rhymes ODB et autres Cypress Hill de ce monde, c'est pas mal la limite de mes connaissances en la matière. Mon frère lui, est très versé dans le domaine, moi pas tant. Ça ne veut pas dire que je n'aime pas le rap, loin de là, c'est juste un milieu que je connais moins, et vers lequel je gravite rarement à part pour écouter ce que je connais déjà.
Les prairies canadiennes, là où la terre donne l'impression d'être plate, tellement l'horizon s'étend à l'infini. Winnipeg, Manitoba, "a frozen shithole" pour reprendre l'expression d'Aaron Funk alias Venetian Snares. Winnipeg est aussi un de ces hauts lieux de la musique indépendante canadienne où au travers des années, de petits et de gros groupes, mais qui ont tout de même eu un impact majeur, ont émergé. Swallowing Shit, KEN Mode, Comeback Kid, The Weakerthans, I Spy, Electro Quaterstaff, Head hits Concrete, Venetian Snares et surtout, le groupe qui est synonyme de la ville des prairies: Propagandhi. Les porte-étendards du drapeau de la défiance, du refus d'obtempérer, les champions de ceux qui n'ont pas de voix, qui se double aussi en une machine hybride punk thrash et metal ultra efficace et qui commence sa 31e année d'activité. Un monument musical canadien aussi important que D.O.A., NoMeansNo, John K. Samson, Narduwar et Neil Young qui revient avec son nouvel opus, Victory Lap, via Epitaph Records.
Les Melvins. Ont-ils besoin d'être présentés ? Si vous ne les connaissez pas en 2017 et que vous fréquentez Pelecanus.net, c'est que vous n'avez pas bien fait vos devoirs. Bref, les Melvins, l'institution musicale du Nord-Ouest Pacifique (maintenant installé à Los Angeles) est fort probablement l'un des groupes les plus important, unique, intègre, indépendant et original des 35 dernières années. Voilà, c'est dit. Ils ont influencé tout le monde ou presque qui un jour ont pris une guitare et décidé de faire de la musique bruyante. Un parcours singulier est le leurs, et ce n'est pas différent avec cette nouvelle offrande qui arrive le 7 juillet. Un album double, rien de moins. Une première pour Buzz, Dale et cie.
Les jeunes premiers du grindcore sont de retour avec un nouvel album tout frais en provenance directement des plus profonds abysse de l'enfer. Après un EP, un split avec Nails et Code Orange et des collaboration avec Merzbow et The body, cette fois, c'est en solo que ça se passe (par solo, j'entends un album sans trop d'invités ni un album de collaboration).