Quand des groupes aussi importants qu'Amenra, Converge ou Neurosis se réunissent pour une seule et même tournée, croyez-moi, on y pense des mois à l'avance. Et ce, même si Converge était pris dans une pseudo tourmente d'exclusivité avec un autre festival québécois, tout le monde fût finalement présent pour un spectacle où la classe était le dénominateur commun. Qu'elle soit noire, rapide ou massive, celle-ci s'est déclinée talentueusement pour un par terre qui ne fût jamais totalement rempli, ce qui fût d'ailleurs plutôt étonnant pour Amenra qui n'était pas passé depuis longtemps à Montréal et qui n'a pas suscité un grand déplacement. C'est au gré de la soirée que la salle se remplit de plus en plus, jusqu'au summum de la soirée avec Neurosis, en très grande forme, qui nous fit littéralement une démonstration de terraformation, créant sous nos yeux un univers complexe, brut et d'une beauté surnaturelle. Le reste, c'est en images que ça se passe.
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Hardcore
Les jeunes premiers du grindcore sont de retour avec un nouvel album tout frais en provenance directement des plus profonds abysse de l'enfer. Après un EP, un split avec Nails et Code Orange et des collaboration avec Merzbow et The body, cette fois, c'est en solo que ça se passe (par solo, j'entends un album sans trop d'invités ni un album de collaboration).
C'est le début de la saison des festivals: le Earslaughter Vol. 2 aura lieu au début du mois, et le festival Suoni Per Il Popolo pendant le mois au complet. Weedeater livrera notre dose recommandée de sludge, tandis qu'Extreme Noise Terror va nous administrer une dose potentiellement léthale de crust et de grindcore.
À l'occasion du festival Génériq qui s'est déroulé à Dijon en début d'année, FDsessions a eu l'occasion de capturer le set de 30 minutes une heure d'Amenra en acoustique. 6 morceaux, (dont la plupart issuent d'Afterlife, composé pour leurs enfants) pour se balader dans l'immense paysage grisâtre et émouvant qui compose l'esprit du groupe. Les blés volent sur l'immense arrière plan, tels nos poils sur les bras, et c'est seulement là un fragment de ce que peut procurer l'écoute de ce groupe à l'aura si particulière...
Le groupe californien The Bronx était de passage à Montréal le 14 avril, vendredi saint, et le groupe de Los Angeles était tout sauf sain d'esprit (sain, vendredi saint, oui je sais, mauvais jeu de mot). La présente tournée pan-canadienne se fait sans aucun nouvel album à promouvoir, donc ceux et celles qui étaient présents eurent droit à une rafale des classiques du quatuor, couvrant la majorité de leur albums éponymes, en plus d'être récemment flanqués du batteur Joey Castillio (Queens of The Stone age) qui a rejoint le groupe juste avant la tournée. Les flammèches, le chaos et la folie étaient au rendez-vous.
Apes est un groupe de Québec qui incorpore des éléments de nombreux sous-genres de métal pour créer de la musique sombre et misanthropique. Leur premier full-length Lightless paraîtra le 26 mai prochain sur les maisons de disques ODT, D7i, Doomsday Machine et Northern Sound.
Dimanche soir, moins vingt-cinq à l'extérieur. Neige, vent frontal qui pince comme une claque au visage. Foufounes Électriques (qui sont heureusement à 15 minutes de marche de chez moi), Dillinger Escape Plan. Leur spectacle d'adieu, dernière tournée nord-américaine - et dernière date de celle-ci. Le tour d'honneur du vainqueur, une célébration de chaos plutôt que des funérailles d'un simple orchestre musical. Parce que Dillinger Escape Plan n'est pas qu'un simple orchestre, on parle ici d'un groupe qui a changé la face de la musique extrême à l'aube des années 2000, et a continué jusqu'à ce jour à redéfinir le métal. C'était bien évidemment plein à craquer aux Foufs, pratiquement tous les amateurs du groupe s'étant donné rendez-vous à cette soirée que nous ne sommes pas prêts d'oublier.
Ion Dissonance fait paraître son premier album après six ans d'absence. Le retour d'un des groupes qui a mit Montréal sur la carte du métal chaotique au début des années 2000 était très attendu, et avec raison.
À peine rétablis de nos acouphènes causés par Full of Hell et Nails la semaine dernière, nos visages ont fondu au son de Primitive Man, Cult Leader, Of Feather and Bone et Apes au Turbo Haus lundi soir. Ce fut un concert lourd et dissonant dans un contexte intime.
Il y a des concerts pour lesquels on s’arrache un dernier souffle d’énergie dans la semaine pour s’y pointer. Le plateau présentant Alaskan mais aussi Hopeless Youth, Greber et The Discord of a Forgotten Sketch en était un, et pour cause, Alaskan venait nous hurler son chant du cygne.