Le troisième et dernier jour d'un festival... Quiconque a déjà pratiqué cet "exercice" sait qu'il est le plus dur à encaisser. Vous avez déjà dans les pattes pas mal de bornes et il vous aura aussi fallu bouffer du riffs et d'autres choses qui ont tendance à entamer la résistance du plus vaillant des hommes. Loués soient mes hôtes, j'ai dormi dans un vrai lit et pris un vrai petit-déjeuner dans un cadre sublime. Andrey et moi arrivons donc frais - ok, tout est relatif - et dispos sur le site en fin de matinée pour Year Of No Light. Presque envie de dire "comme d'habitude", les Français vont sortir un gros set entre anciens et nouveaux morceaux. Et me réveiller complètement. "Humm, peut-être prendre une petite bière...". Et voilà, c'est reparti pour un tour. Le temps d'un repas à base de Saint Nectaire avec un estimable camarade néerlandais, nous discutons déjà du déroulement de cette édition 2012 du Hellfest. Les plus, les moins, le fait que la Valley aurait pu s'appeler Roadburn…
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Hellfest 2012
Deuxième jour du Hellfest. Arrivée sur place vers midi, pour découvrir que la pluie nocturne a transformé ce champ de poussière en un marais boueux. Heureusement que j'avais prévu des vieilles fringues de quand j'avais 17 ans.
Hellfest. Trois jours, six scènes, bien plus de cent groupes, et quelques dizaines de milliers de spectateurs; voici quelques chiffres relatifs à ce festival, l'un des plus grands d'Europe. Il était évident qu'on allait y être. Cependant, le contenu du festival étant on ne peut plus hétérogène (avec toutefois une affinité prononcée avec les genres en -metal et en -core), une scène en particulier attira notre attention au point d'y passer le plus clair de notre temps, j'ai nommé The Valley.
Ahhh, le Hellfest... Le Hellfest est devenu en quelques années l'événement de référence des amoureux de "musiques extrêmes" en France, multipliant sa fréquentation par 4 en 6 ans d'existence, il est la preuve qu'aujourd'hui plus qu'hier, la culture rock sous ses formes les plus diverses et viscérales est une musique aimée d'un public fidèle et en constante expansion dans l'Hexagone, n'en déplaise à une certaine Madame Boutin. Alors que j'ai eu l'occasion de participer à un festival du genre hyper populaire à Montréal en 2010, le Heavy MTL pour ne pas le nommer, j'ai refusé d'y aller cette année pour la raison que le seul groupe digne d'intérêt était Motörhead, il faut bien avouer que le Hellfest évite soigneusement de tomber dans les travers de ces grands festivals nord-américains grands sponsors de marques de bières (oui oui dans ce sens). Avec les années, les affiches se succèdent et arrivent à faire côtoyer avec succès groupes incontournables (Black Sabbath...), machines rock commerciales (Guns'n Roses), petits et moyens groupes montants ou cultes dans certaines scènes précises (Saint Vitus, Refused, Colour Haze, Ufommamut, ...). Que du bonheur en somme. Venons-en au fait, c'était hier que le festival annonçait la composition finale du festival, rendez-vous dans la suite de l'article pour découvrir ce que nous attendons avec impatience du côté de Clisson en juin prochain.