Il est très rare que l'on soit amené à se rendre à Laval pour aller à un concert, c'était pourtant le cas ce 14 novembre dernier pour le passage d'A Perfect Circle et de The Beta Machine à la Place Bell. Après l'accueil plutôt tiède d'un par terre peu rempli pour The Beta Machine (projet réunissant Matt McJunkins, membre d'Eagles of Death Metal et de Puscifer ainsi que de Jeff Friedl, membre de Puscifer et Filter, mais aussi tous deux musiciens au sein d'A Perfect Circle pour cette tournée), A Perfect Circle monta sur scène et déroula des morceaux issuent de ses albums phares (Mer de Noms, Thirteenth Step ainsi que celui composés uniquement de reprises, eMOTIVe) ainsi que quelques nouvelles pièces, 4 au total, disséminées vers la dernière partie de soirée, devant une audience dont l'extaticité était aussi forte que l'attente fût longue pour revivre ces instants. Le concert se termina justement sur une des nouvelles pièces et une chose est sûre, à l'écoute de celle-ci, certains auront hâte de revoir le groupe après la sortie de son nouvel album et d'autres clairement pas. Mais ça, nous en reparlerons probablement dans une autre rubrique du site en 2018.
Vous êtes ici
Veronique Mystique
Grails et Appalaches sont montés sur la scène du Ritz P.D.B. et ont littéralement fait fondre les plombs des speakers. Appalaches est un groupe montréalais qui nous a présenté un set très haut en décibels. C’est bon, c’est fort, ça torche et la police s’est pointée en fin de set pour brailler que c’était trop fort. Grails, en provenance de Portland Oregon, ont offert une prestation solide et très impressionnante. Les membres multi-instrumentalistes se sont interchangé les rôles sur scène et nous ont offert une musique aux influences multiples, passant autant par la noise, le psychédélique, le métal et parfois même par un côté western spaghetti. Les projections sur écrans se sont prêtées à merveille à l’atmosphère cinématographique qui a envoûté le public durant toute la soirée.
Quand des groupes aussi importants qu'Amenra, Converge ou Neurosis se réunissent pour une seule et même tournée, croyez-moi, on y pense des mois à l'avance. Et ce, même si Converge était pris dans une pseudo tourmente d'exclusivité avec un autre festival québécois, tout le monde fût finalement présent pour un spectacle où la classe était le dénominateur commun. Qu'elle soit noire, rapide ou massive, celle-ci s'est déclinée talentueusement pour un par terre qui ne fût jamais totalement rempli, ce qui fût d'ailleurs plutôt étonnant pour Amenra qui n'était pas passé depuis longtemps à Montréal et qui n'a pas suscité un grand déplacement. C'est au gré de la soirée que la salle se remplit de plus en plus, jusqu'au summum de la soirée avec Neurosis, en très grande forme, qui nous fit littéralement une démonstration de terraformation, créant sous nos yeux un univers complexe, brut et d'une beauté surnaturelle. Le reste, c'est en images que ça se passe.
La formation Planes Mistaken For Stars était de passage à Montréal au Bar Le Ritz P.D.B. Le quatuor de l'Illinois soit: Gared O'Donnell – guitare, voix, Mike Ricketts – drums, Chuck French – guitare et Neil Keener – basse, ne s'est pas laissé attendre en salle. Ils sont monté sur la scène et ont franchement abasourdi les spectateurs à l'avant de la salle. Un spectacle tout en pénombre les a rendu franchement beaucoup plus effrayant qu'ils le sont vraiment.
Le nouveau split vinyle intitulé Burnout réunissant Harsh Toke, JOY et Sacri Monti sur Tee Pee Records a complètement fait exploser mes haut-parleurs. Non mais enfin, il est totalement impossible d’écouter ça en sourdine; ça crache glorieusement fort. Les trois 7 pouces aux couleurs criardes et translucides seront disponibles le 23 juin pour la modique somme de $16.98 US chez Tee Pee Records. Je vous assure que c’est un très bon investissement si vous aimez votre psyche-rock bien space, fuzzy et un peu nostalgique. Pour ceux qui préfèrent le format digital le "release" sera aussi disponible version CD (Beurk!)