Une soirée plus métallique qu'à l'habitude nous attendait au Club Soda. Les mythiques Between The Buried And Me se pointaient à Montréal pour promouvoir leur dernier disque The Parrallax II : Future Sequence. En toute honnêteté, mon appréciation pour cette formation de Caroline du Nord a dramatiquement chuté depuis quelques années. Néanmoins, je n'ai jamais raté leurs visites depuis la sortie de l’album Colors en 2007. Ces musiciens ont une grande ouverture d'esprit et ils invitent des artistes intéressants sur chacune de leurs tournées. Cynic, Devin Townsend et The Ocean sont les premiers noms qui me viennent en tête. Pour ce nouveau périple en sol nord-américain, nous avions droit à une recette tout aussi réussie avec le support de Russian Circles. Les deux formations étaient de passage à Montréal quelques jours avant de rejoindre les affreusement populaires rockeurs de Coheed And Cambria pour le reste de la tournée. Jamais je n'aurais cru voir Russian Circles sur ce genre de mégatournée honteuse. Les temps changent…
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Live-reports
Les nuits montréalaises sont glaciales et obscures en ce premier mois de l'année. Les rues sombres et les trottoirs enneigés nous menèrent vers un concert qui se mariait à merveille avec le climat actuel. La séduisante Chelsea Wolfe était de passage à Montréal dans le but de faire la promotion de son nouvel album Unknown Rooms: A Collection Of Acoustic Songs. Malgré une récente prestation dans notre ville, elle s'apprêtait à nous livrer une toute nouvelle expérience pour cette seconde visite en moins de 6 mois.
Je me suis toujours demandé quel genre de public lit les reviews de concerts. S'agit-il de gens qui y étaient mais qui veulent avoir l'avis d'un journaliste random ? Ou alors est-ce essentiellement adressé à ceux qui ont loupé le concert en question ? Parce que si c'est le deuxième cas, dans un monde idéal cette review n'aurait pas lieu d'être. Pourquoi ? Parce que tous les lecteurs de ce webzine auraient dû y être. Oui, même toi, le lecteur paumé au milieu de la campagne. Ça valait le déplacement, crois-moi.
Après la décevante prestation d'Om la semaine dernière, il fallait désormais dérouler le tapis rouge pour le deuxième tiers de Sleep. Le dévastateur joueur de guitare Matt Pike transportait ses deux acolytes jusque sur la scène du cabaret La Tulipe. Le trio formant High On Fire avait un solide nouvel album à défendre et il était accompagné de groupes américains très solides en sous-carte.
Troisième passage dans la capitale pour les Swans en moins de deux ans, quasi miraculeux quand on considère le statut du groupe, à mi-chemin entre la légende, l’extraordinaire et l’indépassable, en hiatus (Swans are Dead) pendant 13 ans. Pour ce troisième coup, le clan Gira s’arrête dans la très étrange salle du Trabendo - en quelques mots : une pièce étrangement foutue, où il est quasi impossible de se repérer dans l’espace, scindée en deux par un astucieux mais ultra dangereux système de marches et avec une scène qui ressemble plus à une estrade improvisée qu’à un lieu de spectacle et ceci complètement perdu dans les fourrés du parc de la Villette.
Repêchage. C'était pas gagné d'avance. Avec la fermeture administrative du Point Ephémère par la préfecture de police du 10è, le concert d'Oxbow Orchestra semblait a priori annulé. Eh oui, dur dur de gérer un lieu alternatif à la programmation ambitieuse et d'être bien vu par les pouvoirs publics et les gentils voisins.
Le passage du légendaire groupe Swans ne se fait jamais sous silence à Montréal. Les blessures de guerre causées par leur dernière visite en 2010 se font encore sentir chez certains mélomanes. Deux ans plus tard, la troupe de Michael Gira s'apprêtait à percuter le Cabaret La Tulipe avec la même force de frappe que lors de la tournée reliée à "My Father Will Guide Me Up A Rope To The Sky".
Après avoir chroniqué le dernier album des Français de General Lee (qui fut par ailleurs une très bonne surprise), il était normal que j'aie envie de voir ce que ça rendait en live. Me voici donc aux portes de Glazart, pour une soirée qui, je l’espère, sera explosive.
Depuis que j'ai découvert Colour Haze au Hellfest, je n'ai cessé de me demander comment j'avais fait pour ne jamais avoir entendu parler de ce groupe avant. Alors quand j'ai vu qu'ils passaient à Paris, et dans un show "XXL" de trois heures, j'ai tout de suite su qu'il FALLAIT que j'y sois. Surtout que ça se passait au Nouveau Casino, sûrement l'une des meilleures salles de Paris. Que demander de plus ?
Troisième concert en cette fin du mois de septembre, et c'est clairement pas le plus petit, car il s'agit là de Wovenhand. De ce même groupe qui a tant enflammé le coeur de mes collègues qui ont eu la chance de le voir au Roadburn il y a un an. Pour ma part, grand amateur des albums de ce collectif dirigé par David Eugene Edwards, je n'ai cependant encore jamais pu le voir en live. Alors, est-ce vraiment aussi bien que ce qu'on en dit ?