Mass VI vient à peine de tomber entre nos mains qu'Amenra, à l'occasion de cette veille de fête des défunts, nous sort le grand jeu avec ce live tout fraîchement enregistré à l'Ancienne Belgique de Bruxelles. L'occasion de découvrir de nouveaux morceaux en live tels qu'A Solitary Reign, Plus Près De Toi (Closer To You), Diaken ou le monolithique Children Of The Eye. À défaut d'avoir pu y être, on peut cliquer sur "jouer". Merci AB TV !
Vous êtes ici
Post-metal
Grails et Appalaches sont montés sur la scène du Ritz P.D.B. et ont littéralement fait fondre les plombs des speakers. Appalaches est un groupe montréalais qui nous a présenté un set très haut en décibels. C’est bon, c’est fort, ça torche et la police s’est pointée en fin de set pour brailler que c’était trop fort. Grails, en provenance de Portland Oregon, ont offert une prestation solide et très impressionnante. Les membres multi-instrumentalistes se sont interchangé les rôles sur scène et nous ont offert une musique aux influences multiples, passant autant par la noise, le psychédélique, le métal et parfois même par un côté western spaghetti. Les projections sur écrans se sont prêtées à merveille à l’atmosphère cinématographique qui a envoûté le public durant toute la soirée.
Quand des groupes aussi importants qu'Amenra, Converge ou Neurosis se réunissent pour une seule et même tournée, croyez-moi, on y pense des mois à l'avance. Et ce, même si Converge était pris dans une pseudo tourmente d'exclusivité avec un autre festival québécois, tout le monde fût finalement présent pour un spectacle où la classe était le dénominateur commun. Qu'elle soit noire, rapide ou massive, celle-ci s'est déclinée talentueusement pour un par terre qui ne fût jamais totalement rempli, ce qui fût d'ailleurs plutôt étonnant pour Amenra qui n'était pas passé depuis longtemps à Montréal et qui n'a pas suscité un grand déplacement. C'est au gré de la soirée que la salle se remplit de plus en plus, jusqu'au summum de la soirée avec Neurosis, en très grande forme, qui nous fit littéralement une démonstration de terraformation, créant sous nos yeux un univers complexe, brut et d'une beauté surnaturelle. Le reste, c'est en images que ça se passe.
Alors qu'ils seront dans une poignée de semaines à Montréal épaulés par Converge et Amenra, Neurosis, les titans du post-metal étaient de passage au Roskilde Festival 2017 qui avait lieu en ce début de mois au Danemark. Au programme quelques classiques et surtout 3 nouveaux morceaux issuent du dernier album Fire Within Fires publié l'année dernière. Je vous laisse savourer, et surtout n'oubliez pas d'acheter vos places pour le concert du 1er août chez vos disquaires favoris.
Une lourde tâche que de faire un review d'un DVD de deux heures, mais la tâche se facilite lorsque le groupe en question est le légendaire septuor suédois Cult Of Luna, un de mes groupes préféré, tout style confondu. Un travail encore plus simplifié du au fait que j'ai vu en personne le même spectacle l'an passé lors de leur passage au Heavy Montreal, alors que le lendemain de leur magnifique prestation en fermeture du premier soir du festival sur l'île Sainte-Hélène, le groupe nous avait donné rendez-vous au théâtre l'Astral à minuit, pour une prestation complète de l'album fleuve Somewhere Along The Highway.
Quintet doom aux cuivres clairs, sombre bande-sonore digne d'une métropole futuriste sans héros. Bagarre Générale et leur label Musicfearsatan nous font le plaisir de diffuser en primeur sur Pelecanus.net leur nouvel album Tohu Bohu qui sur plus d'une demi-heure s'affairera à rétablir le chaos originel de la Terre. Amateurs de métal comme de projets plus singuliers de cette grande famille, tourbillonnez dans le bouillon primitif : BAGARRE GÉNÉRALE.
Quand j'avais 18 ans, un pote s'amusait à sortir des idées de collaborations musicales de rêve, genre "hey, imagine si Tool et Nine Inch Nails faisaient un album ensemble ? Ou Cult of Luna et Battle of Mice ?". Je lui répondais "t'es con, pourquoi pas Nirvana et Jimi Hendrix tant que tu y es", avant qu'il reparte chez lui en mob. Autant vous dire que lorsque j'ai appris que ça allait arriver, ce fût pour moi la réalisation d'un fantasme d'ado. A partir de là, impossible de louper ce concert, même si ça implique de se taper quelques heures de route et shooter avec une main suite à une récente fracture du poignet. Aucun regret, ce show aura été une branlée de bout en bout, que ce soit niveau prestation ou présence scénique, avec une Julie survoltée et possedée, mais toujours parfaitement juste. Chevron et Cygnus, putain !
D'entrée de jeu, tenez-vous le pour dit, Neurosis a toujours le feu sacré. Le onzième et nouvel opus, Fires Within Fires, qui souligne les 30 ans du groupe, est magistral. Ils poursuivent le cheminement entamé avec "A Sun That Never Sets" c'est-à-dire des passages musicaux clairs/obscurs, des tendances folk sur les bords, quand même moins présentes que par le passé. Ne vous inquiétez pas, la lourdeur est toujours au rendez-vous.
Retour attendu des patrons du post-metal instrumental à Paris ce jeudi 5 mai, à la Maroquinerie toujours, cette même salle dont le quartet Illinois avait déjà fait trembler les murs quatre années plus tôt, lors d’un concert mémorable en compagnie de OM.
Le post-metal, comme tous les genres musicaux, est telle l'enveloppe terrestre autour de la Terre : composée de plusieurs strates, constituées elles-mêmes à différentes époques. Avec cette playlist, nous plongeons dans la couche des fins 90's/début 2000 afin de redécouvrir des pépites de groupes qui fleurtent tantôt vers l'expérimental (The Angelic Process), tantôt vers le sludge (MARE ou Gnaw), le noise (Akimbo) ou même le math (5ive). Car bien sûr, quand vous êtes aussi massif que le post-metal, n'espérez pas ne pas vous étaler un tant soit peu... À vos casques !!