Pour souligner la crucifixion de Jésus, je suis allée à la deuxième soirée de la première édition du Covenant Montréal. Crooked Mouth, Ossuaire, Imperial Triumphant, Gevurah et Sortilegia se sont consacrés à rendre la soirée sombre et impitoyable.
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Sala Rossa
Jeudi soir, le 13 avril, à l'aube d'un long week-end commençait la première édition montréalaise du Convenant Fest, un festival déjà établi à Vancouver, et qui s'implante dans la métropole québécoise, avec une belle sélection de groupes de musiques extrêmes répartis sur trois jours. Des noms comme Gorguts, Sortilegia, Dysrhythmia, Imperial Triumphant parmi tant d'autres allaient se succéder sur la scène de la sala Rossa, et Pelecanus était la pour couvrir deux de ces trois jours. Donc sans plus attendre, voici un résumé du jour un.
C’est à l’occasion de la sortie de Lost Voices, leur cinquième album, que le collectif montréalais signé sur Constellation Records a invité ses fans et amis à la Sala Rossa. Esmerine est une formation troublante d’attraction. Leur gracieuse musique se questionne alors sur scène, à l’heure où cet album se targue d’être le plus viscéral qu’ils aient produit.
La soirée d’ouverture de la troisième édition du festival Rrroooaaarrr avait beaucoup à offrir pour les fervents de musique lourde. Un programme double prenait place à La Vitrola et à la Sala Rossa, Bastard Noise et Pharmakon dirigeaient la première tandis que Windhand et Thou gouvernaient la deuxième. C’est finalement sur la seconde salle que notre coeur bascula afin d’expérimenter une magnifique soirée à thématique doom féminin, puisque quatre des cinq groupes comprenaient des musiciennes.
Cette fois-ci, je n'allais pas rater ma chance. Historiquement, les astres ne semblent pas s'aligner pour Crowbar et moi. À chacun de leur passage, je ne peux y participer pour diverses raisons. Le karma, probablement... Si je fouille, j'ai l'impression que ça remonte à l'été 2000, à la tournée de Black Label Society, de Crowbar et de Sixty Watt Shaman (qui venait de sortir Seed of Decades) qui s'arrêtait aux Foufs. J'avais décidé de rester peinard à la maison à contempler la lune et à compter les étoiles et les bouteilles de bière qui s'accumulaient autour du feu. Je l'ai regretté longtemps. Mais voilà, j'ai enfin la chance de me reprendre et de conjurer le sort. Direction Sala Rossa, boulevard Saint-Laurent.
Une magnifique soirée planait sur Montréal. Le vent chaud des soirs d'été me transportait comme par magie vers la Sala Rossa après une dure journée de travail. Le soleil se dissipait doucement à l'horizon et la silhouette de notre photographe favori se matérialisait à quelques centaines de mètres de moi. Nul besoin de le présenter, il arborait fièrement son patch de Motörhead et son vieil appareil photo. Nous étions définitivement prêts pour une critique improvisée de ce fameux concert de… « VOIVOD! ».
C'était une grande soirée pour un mélomane maladif comme moi. Bien entendu, il y avait le majestueux passage de Bono et de ses quatre-vingts milles moutons qui se trémoussaient la poitrine à l'hippodrome de Montréal, tout cela à grands coups de bière à dix dollars le verre. Cependant, vous me connaissez trop bien pour savoir que mon excitation ne provenait pas de cet événement historiquement ridicule. Je frémissais plutôt à l'idée d'assister à l'un des lancements d'album les plus vilains de toute l'année. La scène francophone n'est habituellement pas très intéressante si l'on recherche un groupe qui ose chanter dans la sublime langue de Molière, mais Dieu a désormais choisi un élu qui peut réfuter l'absurdité que je viens de vous écrire. J'ai nommé Les Guenilles! Qui nous proposaient pour la première fois leur tout nouvel opus intelligemment nommé De Marde. Les jeux de mots émanaient d'un peu partout dans la salle et aussi dans les slogans promotionnels de la soirée. Disons simplement que le titre de cet album rendait la situation facile à exploiter.
À peine deux jours après la grosse claque que le concert de Barn Burner m'avait infligée, j'étais déjà dédié à une autre mission tout aussi pertinente. Décidément, la scène locale explosait en ce début d'année 2011 puisque trois autres groupes locaux venaient casser la baraque ce samedi 15 janvier à la Sala Rossa. La bonne nouvelle c'est que je ne connaissais pratiquement aucune de ses formations et sachez que c'est le genre de défi qui me rend absolument heureux.
C'est le 16 avril dernier qu'a eu lieu le premier concert au Canada de la tournée 2010 de Red Sparowes à la Sala Rossa de Montréal. Nous éviterons de nous attarder sur l'interminable attente de plus d'une heure et demi qui a précédé l'arrivée sur scène de la première partie...Doomriders.