L'une des dernières Stoned Gatherings de la saison se solde par un cuisant succès ! La particularité du lieu fait de l’événement un moment magique, perdu dans la cité parisienne, à la fois proche de son agitation et si loin de son vacarme. L'Archipel, alias « la salle en forme de chapelle » comme il me plaît tant à la renommer, reçoit ce soir un monument du Desert Rock : John Garcia et son projet solo. Le père de Kyuss est attendu au tournant par ses fidèles et c'est à grandes lampées de vodka orange qu'il saura les rassurer. Jolie prestation également pour l'ex chanteur-guitariste de Pet The Preacher, reconverti en song-writer ténébreux et sensuel. Oh, et puis pour les 5 ans des Stoned Gatherings, il y avait un photomaton !
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Floriane
A quelques jours seulement des attentats de Paris, je me glisse à nouveau dans l'ambiance d'une salle de concert, accompagnée d'une poignée de téméraires. Cette soirée musicale est pour moi la première dans ce contexte tendu. La décision de venir s'est prise sur le tard, entre doute et incompréhension. Je remercie Fabian Belleville, le photographe de l'article, de s'être proposé spontanément.
Troisième et dernier jour de psychédélisme dans la flamande Anvers ; la fatigue commence à se sentir et les choix se font beaucoup plus stratégiques. La belle découverte du jour sera pour ma part Maudlin et ses notes stratosphériques. La bûche d'or incontestée revient à Goatsnake, qui nous a sorti le grand jeu : classiques, gros son, guest star… Mention spéciale à Valient Thorr qui a réussi à semer la panique dans le Trix !
Novembre à Paris est un festival à lui seul ! La sélection choisie est comme toujours non exhaustive ; elle mélange avec amour les slide grateux de Left Lane Cruiser aux coquins de Carcass ou encore aux sombres Pentagram. Il est temps de remplir son stock de gelée royale et de vitamine C car novembre sera sportif !
Le samedi représente pour le Pélican sa journée la plus remplie. De bonne heure (15h du matin), le festival reprend violemment avec Pendejo sur la Vulture Stage. Magnifique mise en bouche qui évapore les dernières effluves de la veille à grand coup d'insultes en castillan. Ce deuxième jour est riche en claques plus ou moins attendues, en belles découvertes et en souvenirs inaltérables ! Une nouvelle fois, un grand merci au Desertfest pour la qualité de son affiche.