L'automne 2015 se profile sous d'excellents auspices ! En effet la Belgique, terre de bière et de fuzz, accueille pour la deuxième année consécutive les perles du désert. C'est la ville d'Anvers qui est une nouvelle fois choisie pour recevoir pas moins de 30 groupes heavy, psyché ou doom. Un toit (le Trix), trois scènes, mais surtout le meilleur de l'underground qui se relaie dans la meilleure ambiance qui soit (voir notre report du Desertfest Londres 2015) !
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Orange Goblin
Le soleil est déjà haut dans le ciel, je relis quelques notes, café à la main, et parcoure en même temps la programmation de cette journée. Oui, nous sommes le samedi 20 juin de l'an de Grâce 2015. Enfin. ENFIN !!! Aujourd'hui, je vais revoir Faith No More !!! (imaginez un kid de 15 ans dans les 90's en train de jumper comme un fou et vous aurez une idée assez précise de mon état).
Pour la deuxième année consécutive, le volatile franco-québécois traverse la Manche pour tenter d'assouvir son besoin de fuzz : le très animé quartier de Camden lui ouvrant ses portes pour trois jours… L'édition 2015 du Desertfest affiche de belles promesses, de nouveaux aménagements, de nouvelles salles, et toujours plus de plaisir. Quelques jours plus tôt, Jake (le promoteur du festival) a prévenu qu'il faudrait retirer son pass devant le Black Heart, l'un des bars/scènes, et que la rue serait réservée à cet effet.
La question n'est pas de savoir pourquoi vous iriez au Hellfest cette année. Non. La question est pourquoi diable n'iriez-vous pas ?! Pas nécessaire de revenir sur l'importance que le festival a pris au cours des dernières années. À bien des égards, il est devenu une institution et un point de ralliement pour tous les amateurs de gras de l'Hexagone et plus loin encore. Comme tous les ans, la programmation est large. Oui, bien entendu, il y a des groupes qui ne vous intéresseront pas. Je vais aussi très vite faire l'impasse sur une description détaillée de la Valley puisque, comme tous les ans, nous allons y passer le plus clair de notre temps (Saint Vitus, Wovenhand, Envy, High On Fire, Glowsun, Orange Goblin, Brant Bjork, Wounded Kings, Eyehategod, Weedeater, ...). Du gras. DU GRAS. Et une deuxième couche.
Il y a bien longtemps que l'affaire Jack L'Eventreur a cessé d'être une affaire criminelle. Non que nous en oublions les fondements de l'affaire, notez bien : cinq victimes avérées (peut-être six), toutes prostituées, assassinées et mutilées post-mortem par un tueur insaisissable qui fait régner la terreur dans le quartier de Whitechapel au cours de l'automne 1888. Victimes indignes du fait de leur basse extraction sociale ? Bien au contraire, héroïnes ô combien représentatives et exemplaires.
Profitons des us et coutumes de fin d'année pour vous dire un gros merci, car vous êtes toujours plus nombreux encore à nous suivre en 2014. Vos partages, vos commentaires et les discussions qui en découlent sont un véritable moteur et une richesse commune pour la gestion du site au quotidien. En guise de remerciements, nous vous proposons nos tops 2014 afin que vous puissiez repasser à travers quelques bonnes dizaines (voire plus) de sorties qui vous seraient passées sous le nez cette année. Et comme nous ne cessons de le répéter chaque année : il y en a eu du bon, et dans tous les styles. Vous retrouverez donc à la suite les tops des différents membres de l'équipe qui vous emmèneront forcément vers des territoires connus et inconnus, passant par le stoner, le doom, l'ambient, l'électro, le rap, le néo-classique, l'indus, la soul/funk et j'en passe. Si quelque chose vous semble manquer, si vous n'êtes pas d'accord, n'hésitez pas à partager vos réactions dans les commentaires, sur Twitter ou sur Facebook. Bonne écoute, et bonne année !
« Saturday night, I feel the air is getting hot like you baby la la la… » Qu’est ce qui a bien pu m’évoquer Whigfield ? M. Ben Ward, ne cessant de répéter « Friday Night ! » d’un air enjoué.
Antienne bien connue : le public est ingrat. Et rien n’est pire qu’un de vos fans. Offrez-lui un album d’exception (An Eulogy for the Damned, par exemple), il le prend comme s’il s’agissait d’un dû, et attend de vous que vous reproduisiez encore et encore ce coup de génie. Dans le cas contraire, comprenez un très bon album, vous verrez ce petit con égoïste entonner son refrain de puriste : « C’était mieux avant. »
À l'écoute de « The Devil’s Whip », pas de grosses grosses surprises, c'est un heavy rock rapide fleurant l'hommage à leurs compatriotes de Motörhead qu'Orange Goblin nous offre. Né au milieu des années 90, le groupe poursuivra inexorablement son avancée discographique avec « Back from the Abyss » en octobre prochain via Candlelight Records, signant au passage ses piles 20 ans d'existence et son huitième album studio. Concernant les sentiments du groupe sur cette nouvelle parution, je laisse au géant Ben Ward (chanteur du groupe) de s'en charger :
« If you don’t find yourself breaking the speed limit to this song, desperate to find the roughest bar in town, starting a fight and spending the night in a cell, then you are quite clearly already dead! Let’s ride, let loose, let’s rip … that’s right, you can’t escape The Devil’s Whip! »
Rares sont les occasions de se rencontrer aux mythiques Foufounes Électriques pour un événement aussi important. Il s'agissait vraisemblablement de l'endroit de prédilection pour le premier passage des Britanniques de Orange Goblin dans la métropole québécoise. Cette absence injustifiée de près de dix-huit ans était désormais chose du passé puisque la troupe de Ben Ward était bel et bien en ville pour une soirée où le heavy metal allait être à l'honneur.