Lundi 17 mars 2014. Encore une soirée de schisme dans la communauté post-anything de Paris. D'un côté Corrosion of Conformity, qui ne sont pas passé dans le coin depuis whatmille ans, d'un autre côté Grails. S'il s'agissait d'un autre groupe, j'aurais peut-être hésité à rejoindre tout le reste de la rédac' pour une bonne dose de gras, mais on parle là de Grails, collectif que j'avais hâte de voir depuis au moins 4 ans. Et je n'ai pas regretté mon choix un seul instant, tant le show (et celui de la première partie) fut magistral. Bref, je m'en doutais déjà, je le confirme maintenant dans un calembour initialement involontaire: Grails, c'est sacré.
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Live-reports
Une soirée à saveur américaine se préparait dans les coulisses des Foufounes Électriques. Nos voisins du sud avaient rapatrié un trio particulièrement intéressant pour cette tournée d’envergure. Trois groupes formés dans la dernière décennie se partageaient la petite scène de cette fameuse salle montréalaise. Certes, une ligne directrice existe entre les trois formations, mais il allait être intéressant de comparer leurs différents styles musicaux. Il n’y avait pas trop de soucis à se faire puisque le point commun principal était sans contredit la lourdeur. Bouchons aux cavités auditives, bière en main, compagnons à mes côtés. J’étais fin prêt pour cette intimidante dose de rock.
Ambiance omelette norvégienne pour cette soirée au Divan du Monde : on gèle à l’extérieur, on étouffe à l’intérieur. La foule est dense, les gens venus en nombre pour applaudir Truckfighters. En attendant que les Suédois se produisent, les haut-parleurs diffusent ...Like Clockwork des Queens of the Stone Age. Coïncidence ? Ou pas. Josh Homme ne tarit pas d’éloges sur le trio (« The best band that’s ever existed ! »). Difficile de parler alors d’habillage sonore. D’ici à y voir une volonté plus ou moins discrète de se placer sous la houlette du grand berger du stoner, chacun se fera son idée.
Le nom Samuel Kerridge ne vous dit peut-être rien et pourtant, il y a en ses lettres l’annonce d’une fin du monde prochaine. Si l’on devait comparer la musique de l'artiste à une peinture, on choisirait L'Apocalypse d’Albrecht Dürer. Le jeune Britannique se présente à nous sans grande prétention, avec son corps longiligne étiré comme une perche et ses cheveux bruns négligemment plaqués sur son front. On ne peut véritablement pas le soupçonner de fricoter avec les puissances telluriques.
Fin 2013, on tendait une oreille craintive mais impatiente au premier extrait de l’album Fuck Off Get Free We Pour Light On Everything dévoilé sur le site du label Constellation. Quelques écoutes plus tard, l’opus fait son effet et l’envie d’expérimenter tout ça en live est bien là. La semaine dernière, c’est donc dans la chouette salle de l’Épicerie Moderne qu’on avait rendez-vous pour le concert de Thee Silver Mount Zion Memorial Orchestra et d’Eric Chenaux. Ça fleurait bon la liberté musicale, le printemps érable et la révolte.
Les amoureux de post-rock avaient de bonnes raisons de venir trainer leurs oreilles au Petit Bain ce soir là. Pour les amateurs ou les curieux du genre, un concert de Caspian ça ne se rate pas et d’après les fidèles, ça promet une belle claque…
Après la sortie du dernier Monster Magnet, Last Patrol, et l'annonce de sets entièrement dédiés à cet album sur la tournée européenne du groupe, la Flèche d'Or n'a eu aucun mal à se remplir de curieux. La présence des Japonais de Church Of Misery n'y était pas non plus anodine. Le public présent ce soir là s'est donc englouti un certain volume de décibels accompagnés d'une purée psychédélique. Un régal !
Presque un an après la sortie de leur dernier opus All Hail Bright Futures, les Irlandais d’And So I Watch From Afar honorent leur public français d’une tournée spéciale, dont un passage par Lyon le 7 février au Marché Gare. Avec les locaux NI en première partie, on embarque pour une soirée post-rock / math-rock qui s’annonce épique…
Au vu du plateau offert par la Maroquinerie se dessinait une soirée aux allures de gala de boxe, une rencontre au sommet entre un champion en titre (Kylesa) et son challenger (RLHT). Manque de bol certain, le match n'a pas eu lieu...
Red Kunz. Derrière ce nom énigmatique se cache une chimère musicale composée de deux batteurs et de deux bassistes-chanteurs. Et pas n’importe lesquels : d’un côté la moitié de Red Fang, Aaron Beam et John Sherman, et de l’autre Kunz, duo formé par Louis Jucker et Luc Hess, également membres de Coilguns. Après une semaine intensive de composition et d’enregistrement (un LP devrait d’ailleurs voir le jour chez Hummus Records dans un futur proche), tout ce petit monde est monté sur scène le 17 Janvier pour présenter le fruit de ce dur labeur devant un Romandie plein à craquer.