L'automne 2015 se profile sous d'excellents auspices ! En effet la Belgique, terre de bière et de fuzz, accueille pour la deuxième année consécutive les perles du désert. C'est la ville d'Anvers qui est une nouvelle fois choisie pour recevoir pas moins de 30 groupes heavy, psyché ou doom. Un toit (le Trix), trois scènes, mais surtout le meilleur de l'underground qui se relaie dans la meilleure ambiance qui soit (voir notre report du Desertfest Londres 2015) !
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Desert rock
Sur une terrasse, rue St-Denis, on se tape quelques bières avec une bonne bouffe, avant de s'enligner vers les Foufs. Le devoir éthique qui accompagne les attestations média nous appelle même si, parfois, les groupes d'ouverture ne sont pas à la hauteur, notre responsabilité de chroniqueurs et de photographe nous intime de nous y pointer, question de rendre compte de tous les groupes en place, surtout lorsqu'il s'agit de groupes montréalais. La scène locale est importante et nous faisons très souvent d'agréables découvertes/rencontres. Voilà pour le laïus.
Pour la deuxième année consécutive, le volatile franco-québécois traverse la Manche pour tenter d'assouvir son besoin de fuzz : le très animé quartier de Camden lui ouvrant ses portes pour trois jours… L'édition 2015 du Desertfest affiche de belles promesses, de nouveaux aménagements, de nouvelles salles, et toujours plus de plaisir. Quelques jours plus tôt, Jake (le promoteur du festival) a prévenu qu'il faudrait retirer son pass devant le Black Heart, l'un des bars/scènes, et que la rue serait réservée à cet effet.
Soirée spéciale son du désert à Glazart, avec une affiche triplement aride et psychédélique. J'inaugure le nouveau système de son de la salle, et je dois dire que le résultat est plus que satisfaisant. La qualité auditive a chatouillé mes oreilles durant les trois sets. Un grand bravo aux techniciens du son !
Des mois qu’on attendait cette date : le « Rune & Totem Tour » de Mars Red Sky et Year Of No Light fait escale au Marché Gare. 13 décembre, dernier concert de l’année 2014, la grand-messe affiche complet. Rien d’étonnant quand on connait l’aura des deux groupes bordelais : les uns se sont taillés une place de choix sur la planète stoner/psychédélique actuelle, tandis que les autres se posent en pourfendeurs d’un post-metal à la puissance mystique. Une soirée comme on les aime, toute en douceur et en légèreté…
Après une arrivée épique à Anvers, le temps de poser mes affaires à l'hôtel, direction le Trix. Je chope mon pass, fonce me prendre une poignée de jetons et me voilà au premier rang pour The Picturebooks, le temps de dire bonjour à mes potes de VS mag et The Heavy Chronicles.
Un récent papier proposé par Laweekly.com donne la parole à Josh Homme ainsi qu'à quelques uns de ses amis musiciens dont Trent Reznor et Dave Grohl. L'article revient sur l'évolution, les différentes expériences ainsi que les projets pour 2015 du Sieur. Au programme ? Alors que le groupe est sporadiquement en séance d'enregistrement pour Eagles of Death Metal, Homme commence à planifier le passage en studio de quelques invités pour un nouvel opus des Desert Sessions. Seulement ensuite viendra le temps pour Queens of the Stone Age de commencer à travailler sur un nouvel opus. Oh, dernière info, Josh tease aussi un projet collaboratif secret mais... pas plus d'infos pour le moment... Des idées ? Rendez-vous dans les commentaires.
Dave Grohl
1998, après le split de l'éphémère Slo Burn, qui avait été précédé par le split de Kyuss en 1996 dans l'indifférence générale, John Garcia ne lâche pas l'affaire : il a encore du sable plein les bottines, et toujours l'envie de pousser la chansonnette sur des gros riffs désertique. Il décide de s'associer avec Arthur Seay à la guitare, Miguel Cancino à la batterie et un bassiste qui restera seulement les premiers mois du groupe, vite remplacer par Dave Dinsmore. Un premier split sort début 1999 avec les suédois de Dozer (soit le meilleur rip-off scandinave de Kyuss qui tu puisses trouver) que je n'ai d'ailleurs jamais écouter, le vinyle limité à l'époque (1000 copies) n'a jamais été repressé et se vend pour une somme rondelette de nos jours, mais le CD est toujours abordable.
Ambiance omelette norvégienne pour cette soirée au Divan du Monde : on gèle à l’extérieur, on étouffe à l’intérieur. La foule est dense, les gens venus en nombre pour applaudir Truckfighters. En attendant que les Suédois se produisent, les haut-parleurs diffusent ...Like Clockwork des Queens of the Stone Age. Coïncidence ? Ou pas. Josh Homme ne tarit pas d’éloges sur le trio (« The best band that’s ever existed ! »). Difficile de parler alors d’habillage sonore. D’ici à y voir une volonté plus ou moins discrète de se placer sous la houlette du grand berger du stoner, chacun se fera son idée.
Steak fait partie des sorties stoner de 2013 à écouter d'urgence ! Bien inspirés par des références telles que Fu Manchu, Lowrider ou Dozer, les Anglais riches en protéines ont fait du chemin depuis Disastronaught, sorti en 2012. On avait apprécié leur fraîcheur, leur énergie, on s'était même cassé deux ou trois cervicales sur The Butcher. Force est de constater que les Londoniens font partie du clan très privilégié de ceux qui réussissent à faire parler d'eux dès le premier EP.