Deuxième et dernier jour de l'OTB Fest 2015 : entre les élégants éclairages de Year of no light et la sombre messe capillaire d'Oathbreaker.
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Retour sur le premier jour de l'OTB Fest 2015. Au programme : les copains de Nesseria, la claque REVOK, le numéro de magie de CELESTE et la violence calculée de KEN Mode.
Lorsque l'on reçoit dans sa boîte courriel la promo d'un groupe de black-metal réunissant des membres d'Amenra, Oathbreaker et Rise and Fall, forcément on s'y attarde un peu. Wiegedood donc, dernier né de la Church of Ra, propose avec "De Doden Hebben Het Goed" un black-metal lourd mais pas sans une large palette d'émotions.
Basé au nord-est de son Angleterre natale, le musicien Stephen Bishop ne cesse d’attirer les regards de la sphère musicale électronique. Son adolescence, vécue dans la ville de Newcastle, fut bercée par des harmonies pesantes et furieuses. Sa passion pour les styles hardcore, screamo, noise et punk le guida dans les sentiers de quelques labels américains comme Ebullition, Gravity ou encore le défunt Level Plane. Fervent collectionneur des nombreux singles à paraitre sur ces étiquettes à l’esprit « do it yourself », il forgea ainsi son penchant pour la musique en édition limitée et artisanale.
Dans le monde post Converge dans lequel nous vivons, The Armed est un groupe un poil au-dessus de la concurrence. L’intensité déployée par ces musiciens les met au même niveau que les premiers The Dillinger Escape Plan et Converge tout en repoussant les limites du genre encore plus.
Après un été 2014 en travaux, Pelecanus revient sur les routes hexagonales avec un nouveau Tour de France estival ! A nous le bitume, les cheveux dans le vent, avec un « support your local scene » comme crédo. Partons à la conquête de groupes peu connus ou encore trop méconnus et qui méritent un coup de projecteur - ou un coup de pédale pour rester dans le thème ! On commence notre tour aujourd'hui puis chaque mercredi cet été. On s'arrête d’abord au Mans pour rencontrer une formation pleine de promesse : Quadrupède.
Cette fois-ci, je n'allais pas rater ma chance. Historiquement, les astres ne semblent pas s'aligner pour Crowbar et moi. À chacun de leur passage, je ne peux y participer pour diverses raisons. Le karma, probablement... Si je fouille, j'ai l'impression que ça remonte à l'été 2000, à la tournée de Black Label Society, de Crowbar et de Sixty Watt Shaman (qui venait de sortir Seed of Decades) qui s'arrêtait aux Foufs. J'avais décidé de rester peinard à la maison à contempler la lune et à compter les étoiles et les bouteilles de bière qui s'accumulaient autour du feu. Je l'ai regretté longtemps. Mais voilà, j'ai enfin la chance de me reprendre et de conjurer le sort. Direction Sala Rossa, boulevard Saint-Laurent.
Ce premier jour est en fait, plus ou moins, le second. Excellente idée, le festival a ouvert ses portes pour le retrait des bracelets et l'installation au camping la veille vers 16 heures. Nous pouvons donc entrer directement sur le site et là, ouais, quand même : chapeau bas. Alors, ok, j'entends déjà - j'ai aussi déjà entendu - un bon paquet de critiques sur l'aspect Disneyland avec l'entrée en forme de cathédrale, la grande roue, les décors, etc... Vous savez quoi ? J'aime aller à Disneyland et je trouve que le boulot effectué pour le Hellfest est tout simplement génial. Ça change de la plupart des festivals où j'ai pu aller, c'est bien fait, assez impressionnant pour certaines choses. Bref, les rabat-joie et autres intégristes du "ça doit être comme ça, pas autrement", tant pis pour vous.
De passage à Londres, j'ai eu la chance de rencontrer My Sleeping Karma au grand complet dans les backstages de la salle du Koko. Leur show (lire le report) a ouvert la journée de concerts du Desertfest. Il restera une de mes meilleurs expériences de rock psyché en live : une énergie incomparable et surtout une générosité communicative. Le Karma sans doute ? Il semblerait que le terme caractérise à la perfection l'esprit du groupe, ses choix musicaux, ses attentes. La rencontre fut brève mais l'esprit du Karma qui sommeille s'y reflète avec suffisamment de clarté pour inspirer l'écoute de Moksha, leur dernier et magnifique album (Napalm Records, mai 2015).
Dur dur de supporter l'écrasante chaleur estivale que la capitale s'efforce de servir à ses fidèles ? Le choix de la bonne soirée n'en est que plus important ! Le pélican propose un programme minceur sur mesure avec des rendez-vous lourds et lents, qui demanderont probablement une hydratation conséquente, mais qui devraient réconcilier le spectateur avec le principe du concert indoors en été.
A noter, la date Hip Hop avec Wu Tang Clan, qui soulagera les nuques pour renforcer les avant-bras. L'été sera sport !
Le mois dernier aura été éreintant avec la venue de nombreux artistes de renom tels que Fight Amp, Enabler, J Mascis, KEN Mode, Wrekmeister Harmonies, Mono, Coliseum et Crowbar. Toutefois, les quatre prochaines semaines ne vous permettront certainement pas de prendre du repos. Une multitude de concerts d'une grande qualité s’offriront à vous aux quatre coins de la ville, enfourchez donc votre vélo et tentez de ne pas en rater un trop grand nombre.
Le nouvel album de Rosetta est désormais en libre écoute et en téléchargement "pay-what-you-wish" sur leur page Bandcamp ! Le nom de ce 5e album : Quintessential Ephemera soit une bonne dose de post-metal aérien et épique, le tout de nouveau autoproduit s’il vous plait.