Pour souligner la crucifixion de Jésus, je suis allée à la deuxième soirée de la première édition du Covenant Montréal. Crooked Mouth, Ossuaire, Imperial Triumphant, Gevurah et Sortilegia se sont consacrés à rendre la soirée sombre et impitoyable.
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Death Metal
Jeudi soir, le 13 avril, à l'aube d'un long week-end commençait la première édition montréalaise du Convenant Fest, un festival déjà établi à Vancouver, et qui s'implante dans la métropole québécoise, avec une belle sélection de groupes de musiques extrêmes répartis sur trois jours. Des noms comme Gorguts, Sortilegia, Dysrhythmia, Imperial Triumphant parmi tant d'autres allaient se succéder sur la scène de la sala Rossa, et Pelecanus était la pour couvrir deux de ces trois jours. Donc sans plus attendre, voici un résumé du jour un.
10 août 2016, la petite ville horlogère du Locle se pare de son célèbre ciel grisâtre du mois d’août, profitant également d'une sympathique baisse des températures nocturnes à des niveaux que l’on pensait disparus depuis février. Joie et hypothermie. Qu’importe, le cataclysme sonore en approche n’aura de cesse de nous réchauffer, la programmation de ce Rock Altitude 11 ans d’âge s’annonçant plus que prometteuse. Un premier soir sous le signe du blast beat et de la destruction spontanée de cervicales : Black et Death sont à l'honneur !
Ilsa, projet death doom américain a annoncé sa signature sur le label Relapse Records. Le groupe qui vient de sortir un nouveau disque a déjà enregistré un split avec les Japonais de Coffins, actuellement masterisé par Brad Boatright (Sleep, Nails, Noothgrush...) pour une sortie en janvier, et un nouvel album est déjà en route. Pas de perte de temps donc pour Ilsa dont le manque de reconnaissance, malgré de nombreux albums de grande qualité, a sûrement rendu déterminé à enfin mordre le fruit de la victoire.
En 2015, Entombed a remplacé Slayer dans le cœur des coreux comme le prouve le nombre toujours grandissant de groupes avec une production façon Sunlight (le studio préféré de Entombed, Dismember et consort). On a mis de côté ses posters de Jeff Hanneman et on riffe désormais façon Uffe Cederlund en appuyant bien fort sur ses pédales de distorsion pour avoir le crunch si caractéristique de l’époque.
Cette fois-ci, je n'allais pas rater ma chance. Historiquement, les astres ne semblent pas s'aligner pour Crowbar et moi. À chacun de leur passage, je ne peux y participer pour diverses raisons. Le karma, probablement... Si je fouille, j'ai l'impression que ça remonte à l'été 2000, à la tournée de Black Label Society, de Crowbar et de Sixty Watt Shaman (qui venait de sortir Seed of Decades) qui s'arrêtait aux Foufs. J'avais décidé de rester peinard à la maison à contempler la lune et à compter les étoiles et les bouteilles de bière qui s'accumulaient autour du feu. Je l'ai regretté longtemps. Mais voilà, j'ai enfin la chance de me reprendre et de conjurer le sort. Direction Sala Rossa, boulevard Saint-Laurent.
Je vais commencer cet article par une petite confession : je n'ai jamais aimé les genres assimilés de près ou de loin au death metal, à l'exception d'un nombre de groupes pouvant être comptés sur les doigts d'une main. Et il se trouve que Gojira en fait partie. C'est donc parti pour mon premier concert au Bataclan, dans une foule à 90% composée de sweats noirs et de cheveux longs.
Après la décevante prestation d'Om la semaine dernière, il fallait désormais dérouler le tapis rouge pour le deuxième tiers de Sleep. Le dévastateur joueur de guitare Matt Pike transportait ses deux acolytes jusque sur la scène du cabaret La Tulipe. Le trio formant High On Fire avait un solide nouvel album à défendre et il était accompagné de groupes américains très solides en sous-carte.