Originaires des fertiles terres musicales scandinaves, Jeremy Irons and The Ratgang Malibus propose tout simplement un rock psychédélique aux influences sixties. Sans être aussi heavy que leurs prédécesseurs, les Suédois savent créer des ambiances bien particulières, tantôt romantiques, tantôt sombres, toujours envoûtantes. La voix de Kark Apelmo est une passerelle vers ailleurs, et écouter Jeremy Irons and The Ratgang Malibus démange méchamment l'imagination. On se laisse volontiers flotter sur ce fleuve paisible et harmonieux. Séduit par le groupe, Pelecanus relève le défi de présenter en 10 questions cette petite pépite musicale que Small Stone Records a su dénicher avant nous, et que le Desertfest Londres s'est empressé de faire jouer lors de sa dernière édition en avril 2015.
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Desertfest Londres 2015
De passage à Londres, j'ai eu la chance de rencontrer My Sleeping Karma au grand complet dans les backstages de la salle du Koko. Leur show (lire le report) a ouvert la journée de concerts du Desertfest. Il restera une de mes meilleurs expériences de rock psyché en live : une énergie incomparable et surtout une générosité communicative. Le Karma sans doute ? Il semblerait que le terme caractérise à la perfection l'esprit du groupe, ses choix musicaux, ses attentes. La rencontre fut brève mais l'esprit du Karma qui sommeille s'y reflète avec suffisamment de clarté pour inspirer l'écoute de Moksha, leur dernier et magnifique album (Napalm Records, mai 2015).
Quelques heures seulement avant le show de The Order Of Israfel au Desertfest Londonien (26-04-2015), Tom Sutton se tient devant le backstage de la mythique salle du Koko. Très à l'aise dans son jean pattes d'Eph', le guitariste et frontman se livre à mes questions armé d'un immense sourire suédois. Il faut dire que le Monsieur n'en est pas à sa première interview. Ex Church Of Misery, Tom Sutton gratte désormais la six cordes chez Horisont et plus récemment chez Night Viper. Il est le digne représentant de la fertile mafia musicale de Göteborg, en Suède, qui a vu naître bon nombre d'amateurs de musique lourde et lente. Des origines qui le guident tout au long de son parcours musical...
Troisième et dernier jour de fête du désert… Alors que certains s'attardent encore dans le vaste Camden Market, d'autres cherchent un foie. Cette journée est particulièrement riche en émotions puisque pour la première fois dans l'histoire du Desertfest, le théâtre du Koko nous ouvre ses portes. Je pourrais décrire ce superbe endroit des pages et des pages durant, mais j'en perdrais plus d'un. Pour faire court, la salle est un ancien théâtre réhabilité, avec des balcons accessibles, une magnifique moquette rouge que le Festival de Cannes lui envie avec ferveur, une acoustique frôlant la perfection, une petite terrasse, et un service d'ordre VIP qui ose offrir une carte de visite mettant en garde le spectateur contre d'éventuels pickpockets. C'est donc totalement ébahie par tant de volupté que je me place, une bonne heure avant le début des concerts, à mon « spot », lequel aura été longuement étudié auparavant.
Deuxième jour dans l'antre de la musique underground ! Entre interviews et pinces à serrer, le samedi s'annonce bien rempli. Grosse mention spéciale à Jeremy Irons & The Ratgang Malibus qui ont littéralement encensé le Black Heart en milieu d'après-midi. Quelques esprits avisés (partage et échange en matière de musique sont les maîtres mots, soyons précis) ont également beaucoup apprécié la prestation de Landskap sur la scène prog. Le groupe a fait ses preuves sur enregistrement et je regrette de ne m'être approchée d'eux en temps voulu...
Pour la deuxième année consécutive, le volatile franco-québécois traverse la Manche pour tenter d'assouvir son besoin de fuzz : le très animé quartier de Camden lui ouvrant ses portes pour trois jours… L'édition 2015 du Desertfest affiche de belles promesses, de nouveaux aménagements, de nouvelles salles, et toujours plus de plaisir. Quelques jours plus tôt, Jake (le promoteur du festival) a prévenu qu'il faudrait retirer son pass devant le Black Heart, l'un des bars/scènes, et que la rue serait réservée à cet effet.