Retour en 2012. Depuis quelques temps, le petit monde du Hard (suisse, évidemment) n’a plus qu’un seul nom à la bouche : Zatokrev. Pas une seule conversation sans qu’il apparaisse, généralement accompagné de termes dithyrambiques. Face à une telle pression sociale et musicale, je n’ai pas d’autre choix que de me plonger dans ce fameux "The Bat, The Wheel And A Long Road To Nowhere". S’en suivent des jours, que dis-je ! Des semaines d’écoutes frénétiques, à tel point que je finis par connaître ses neuf titres dans leurs moindres recoins obscurs.
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Heureux hasard. Alors que je réserve mes billets pour passer un week-end retour aux sources dans le Nord, voilà que j’apprends qu’And So I Watch You From Afar sera en visite aux 4 Ecluses à Dunkerque. Parfait ! Concert immanquable donc, et c’est la 4e fois que Rory, Johnny, Chris et Nial donnent toutes leurs vaillantes énergies devant mes objectifs. Bémol pour cette fois-ci : leur tout nouvel album, Heirs, m’a globalement déçu...
Le mois de mai s’alignait pour être mémorable. Avec le passage de groupes du calibre de Cult Of Luna, Ufommamut, Loma Prieta et The Body, nous en avions pour tous les goûts. Malheureusement, les maitres suédois du post-metal Cult Of Luna devront remettre leur tournée en septembre prochain, des problèmes de visas semblent être la cause de cette fâcheuse situation. Malgré tout, nous pourrons nous distraire avec une panoplie de concerts de plus petite envergure en plus des agréables festivals Pouzza et Mutek.
Pour la deuxième année consécutive, le volatile franco-québécois traverse la Manche pour tenter d'assouvir son besoin de fuzz : le très animé quartier de Camden lui ouvrant ses portes pour trois jours… L'édition 2015 du Desertfest affiche de belles promesses, de nouveaux aménagements, de nouvelles salles, et toujours plus de plaisir. Quelques jours plus tôt, Jake (le promoteur du festival) a prévenu qu'il faudrait retirer son pass devant le Black Heart, l'un des bars/scènes, et que la rue serait réservée à cet effet.
Il existe des piqûres d’insectes plus virulentes que d’autres. Stephen Whelan, batteur de God Is An Astronaut, en a malheureusement fait la douloureuse expérience en Septembre dernier. Son état de santé l’obligeant à abandonner son poste en pleine tournée, le groupe avait été contraint d’annuler quelques dates en attendant l’arrivée d’un remplaçant. Pas de chance, Lyon était dans le lot.
Ô joie ! Le temps a laissé son manteau de vent, de froidure et de pluie, et s’est vêtu de broderie, de soleil luisant clair et beau. Mais c’est aussi le retour de Game of Thrones et des Doomed Gatherings, les deux étant intimement liés comme chacun sait, depuis que le Glazart a choisi d’être le temple de recueillement des dieux anciens.
La question n'est pas de savoir pourquoi vous iriez au Hellfest cette année. Non. La question est pourquoi diable n'iriez-vous pas ?! Pas nécessaire de revenir sur l'importance que le festival a pris au cours des dernières années. À bien des égards, il est devenu une institution et un point de ralliement pour tous les amateurs de gras de l'Hexagone et plus loin encore. Comme tous les ans, la programmation est large. Oui, bien entendu, il y a des groupes qui ne vous intéresseront pas. Je vais aussi très vite faire l'impasse sur une description détaillée de la Valley puisque, comme tous les ans, nous allons y passer le plus clair de notre temps (Saint Vitus, Wovenhand, Envy, High On Fire, Glowsun, Orange Goblin, Brant Bjork, Wounded Kings, Eyehategod, Weedeater, ...). Du gras. DU GRAS. Et une deuxième couche.
Non, en mai à Lyon il n’y a pas que les Nuits Sonores… La preuve, Pelecanus.net a d’autres concerts sympas pour te titiller les sens. Bon je radote mais merde, sur tous ces shows, gardes ton putain d’iphone 9 dans ta poche et en mode hélicoptère ! C’est tellement mieux de se laisser emporter par la musique, que d’emporter une vague imagette floue et bancale, crois-moi ! Profite ! Après ça, la sécheresse estivale viendra doucement s’installer chez nous…
Mai propose bien des dilemnes. En effet, plusieurs soirées affichent des programmes plus racoleurs. Entre Nick Cave au Grand Rex, la soirée Garmonbozia au Divan du Monde et les Stoned Gatherings le 18, on ne sait où donner de l'oreille. Le 21, avec Nashville Pussy versus Seasick Steve, Paris fait dans Far West et suscite à nouveau l'indécision…
Dans le monde des musiciens plus préoccupés par la création d’instrumentaux que dans la collaboration exclusive avec des rappeurs, l’influence de Flying Lotus, Madlib et J Dilla est omniprésente au point de devenir une référence un peu lassante malgré le talent de certains (Dibiase ou Mndsgn en particulier).
10 ans de silence studio. Durée suffisante pour que nombre de groupes voient tarir leur source créatrice. Certes on peut battre monnaie et refaire un album en calquant le projet sur les succès antérieurs, mais le risque est grand de se faire étriller par le noyau dur des fans de toujours. Quel est le mode d’emploi alors ? Il n’y en a pas. Tout dépend de l’âme du groupe. Et ce très attendu album d’Acid King marque le principe de conservation de la masse que de nombreux groupes doivent envier. Energie intacte. « We never played this music for popularity. » assure très calmement la frontwoman, chanteuse et guitariste Lori S. Nous ne demandons qu’à la croire. Après plus de vingt ans à bourlinguer dans l’incurable, il est temps de se faire une raison. Succès d’estime largement gagné. Monnaie sonnante et trébuchante, nada. On continue pour l’art, point final.
Il y a ces périodes de pénuries de concert, où vos oreilles crient famine et vos langues pendent devant la programmation d’autres villes. Et puis il y a ces soirs où vous êtes face à un putain de dilemme qui vous fait regretter qu’en 2015 on n’ait toujours pas le don d’ubiquité. Le 21 avril est un de ceux-là, où il a fallu choisir entre l’épicerie et le marché. D’un côté, les chevelus de Red Fang et leur heavy/stoner burné à l’Epicerie Moderne, de l’autre, dälek, légende d’un hip-hop sombre et expérimental au Marché Gare. Je me suis laissée convaincre par dälek, trop rare sur scène pour passer à côté.