10 ans de silence studio. Durée suffisante pour que nombre de groupes voient tarir leur source créatrice. Certes on peut battre monnaie et refaire un album en calquant le projet sur les succès antérieurs, mais le risque est grand de se faire étriller par le noyau dur des fans de toujours. Quel est le mode d’emploi alors ? Il n’y en a pas. Tout dépend de l’âme du groupe. Et ce très attendu album d’Acid King marque le principe de conservation de la masse que de nombreux groupes doivent envier. Energie intacte. « We never played this music for popularity. » assure très calmement la frontwoman, chanteuse et guitariste Lori S. Nous ne demandons qu’à la croire. Après plus de vingt ans à bourlinguer dans l’incurable, il est temps de se faire une raison. Succès d’estime largement gagné. Monnaie sonnante et trébuchante, nada. On continue pour l’art, point final.
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Lori S.
Ce ne sera finalement pas en février mais en avril, le 14 plus précisément, que le trio Acid King brisera une décennie de silence. Comme annoncé précedemment ici en juin dernier, l'album sera supervisé en studio par Billy Anderson (ayant travaillé sur des albums de Sleep, Eyehategod, Weedeater, Fantômas...) et sortira en éditions physiques (CD/vinyle) chez Svart Records. Le groupe a été annoncé au Desertfest Londres 2015 (ce qui augure d'autres passages en Europe) et ne devrait pas tarder à annoncer des dates pour l'Amérique du Nord. On attend toujours vivement des artworks et évidemment, du son !
- Lori S. (guitariste / chanteuse)
Après 10 ans de silence, les tauliers d'Acid King reviendront chez Svart Records en février 2015. Le groupe originaire de San Francisco et pierre angulaire du mouvement stoner reviendra donc pour un cinquième album qui prévoit d'être supervisé en studio par Billy Anderson. Il vous reste donc exactement 8 mois pour vous taper leur discographie si ce n'est pas déjà fait, et remplir au passage ce qui serait indéniablement un joli petit manque dans toute culture rock digne de ce nom.
Vous pouvez demander à n’importe quel Parisien féru de concerts : l’avantage principal d’habiter la capitale – ou du moins sa proche banlieue –, c’est la pléthore de concerts auxquels il est possible d’assister. Le secret d’un pays aussi tourné vers son propre nombril se cache dans le fait de loger dans ce nombril. Le Parisien peut tout voir : petits groupes qui font leurs dents, légendes cultes, stoner suédois, folk islandaise, electro corse, black metal québécois, zouk de Barbès, new-wave disco pour hipster… Oui, j’en passe - et des bien pires.