Le projet dont on avait déjà parlé ici même il y a quelque temps (réunissant Bob Balch et Scott Reederrespectivement guitariste chanteur et batteur de Fu Manchu et Scott Thomas Reeder bassiste de feu-Kyuss et The Obsessed) soit Sun & Sail Club avait annoncé la sortie de Mannequin pour le 21 novembre prochain. Le groupe vient tout juste de publier l'intégralité de l'album en stream et comme promis, nous avons le droit à un album qui décrochera aisément la palme de l'originalité cette année avec des instrumentations stoner rock groovesques appuyées par une voix robotique (produite par l'utilisation d'un vocoder)... On aime ou on aime pas, le mieux est encore de découvrir par soi même dans la suite !
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Toi là, le petit jeune nerveux avec ta casquette vissée sur le crâne, ton petit short stylé à la Axl Rose, tes Vans de rigueur et ton duvet naissant sur ton torse que laisse déborder généreusement ton débardeur qui n’est pas à ta taille; sache que je ne te hais point. J’admire tes prouesses acrobatiques d’air Karaté-Kid et ta capacité à créer le vide autour de toi lorsque tu nous montres la sophistication rare de tes pas de danse les plus endiablés. Ce que j’apprécie moins c’est le fait d’être en compagnie de toi et tes clones sur un parterre de concert lorsque je dois faire des photos. Mais, même pour ça, je ne t’en veux point car j’ai moi aussi cru à un moment de ma vie que le Mosh-Pit était un UFC dansant.
Russian Circles, pour des raisons que j’ignore, est un groupe que l’on découvre assez tôt lorsque l’on explore les courants post contemporains. C’est une bonne chose : le trio de Chicago offre une musique intense d’une fascinante noirceur. À l’instar de Pelican par exemple, Russian Circles navigue dans les eaux troubles, goudronnées par des pionniers depuis près de trois décennies de math-rock apocalyptique, de shoegaze noir et de décibels oppressants.
À la fin de 2012, l’annonce d’un super-groupe composé de membres de Neurosis, Eyehategod, Minsk et Yakuza faisait jubiler. Le début de 2013 nous donnait un vidéoclip pour le morceau « Hoax the System ». Avec un visuel tout en noir et blanc et une certaine esthétique influencée neo-folk-Death-In-June, le titre démarrait en trombe dès la première minute avec ses effluves industrielles et sa rythmique martiale.
Les promoteurs d'Extensive Enterprise nous ont rapatrié une superbe tournée proposant une violence inégalée. Les vétérans canadiens de KEN Mode se sont alliés avec les jeunes Américains de Full Of Hell pour un périple de 19 dates à travers le Canada. Les deux groupes étaient armés d'une nouvelle parution ayant vu le jour plus tôt cette année, Entrench pour le trio manitobain et Rudiments Of Mutilation pour le quatuor originaire de l'est des États-Unis.
Ça y est l'automne est là et bien là. On se caille, il pleut, la grisaille nous ruine le moral. Bref les conditions idéales pour aller voir ces deux formations pas si antagonistes que certains le pensaient. La douce noirceur de Chelsea Wolfe pour commencer suivie par la puissance glaciale de Russian Circles, le tout dans un Divan du Monde complet depuis déjà bien longtemps. Retrouvez (revivez) toutes ces impressions dans mes photos.
Tout a déjà été dit sur Lovecraft (1890-1937). Ou presque. Artiste maudit ? Faux. Il entre dans cette zone grise d’artistes qui peinent à vivre de leur art. Mais il est lu à l’époque, et reconnu par ses pairs. Inadapté social ? Circonstances atténuantes. Il ne parvient jamais à se fixer durablement dans un travail, mais le contexte économique des USA (la grande crise de 1929) ne lui est pas favorable. Poseur ? Oui. Il envisage les relations humaines, parle et écrit comme un homme du XIXème siècle. Raciste ? Oui. Misanthrope de salon, WASP jusqu’au bout des doigts, il a bien du mal à ne pas mépriser tous ceux qui sont différents de lui.
Red Fang, qui viennent tout juste de sortir leur nouvel album Whales and Leeches, sont récemment passé, dans un élan promotionnel, par la fameuse radio américaine KEXP.
Le syndrome "Tool" ne semble pas toucher uniquement les membres dudit groupe. Alors que ceux-ci nous font plus que patienter (bien que Maynard James Keenan semble enfin s'être mis à l'oeuvre pour ce prochain opus), Paul d'Amour (ancien membre de Tool, bassiste jusqu'à Aenima) et le nouveau groupe dont il fait maintenant partie Lesser Key, originaire de Los Angeles et dont le premier EP fut mixé par Aaron Harris (ancien batteur d'ISIS mais aussi dans Palms ou Zozobra), fait lui aussi durer le plaisir. Depuis 3 mois déjà, "Intercession", succulentes et NSFW prémices aux accents Deftoniens est disponible sur la toile, et on s'en ronge le frein tellement c'est bon. L'album, qui était prévu pour ces derniers mois, se retrouve maintenant repoussé à... début 2014. Aucune raison évoquée sur le Facebook du groupe, où des internautes leur font doucement comprendre que proposer d'acheter des t-shirts avant d'avoir donné l'album à entendre, devient désormais un léger problème. Espérons que le projet sortira du neuf histoire de titiller un peu plus, et d'assouvir notre curiosité à découvrir ce nouvel album dont le nom n'a d'ailleurs toujours pas été donné (si je ne me trompe pas). En attendant, si les activités de Paul d'Amour vous ont échappées ces dernières années, pourquoi ne pas vous porter sur Feersum Ennjin ? Un de ses autres projets aux accents familiers... comme on les aime.
« Pardonnez-moi mon Père, car j’ai péché ». Je me demande bien qui est le saint patron des photographes. Qui prier pour implorer les dieux de nous octroyer de bons clichés? Ou, dans mon cas, à qui demander pardon lorsque par inadvertance on ruine son développement de pellicule, le plus grand des péchés de l’argentique ?
Ça faisait longtemps tiens ! Ajoutons donc un nouveau portrait dans notre galerie avec Claire que j'ai croisé pour la première fois dans les méandres des internets et de son site The Heavy Chronicles. Comme vous vous en doutez Claire n'est pas que chroniqueuse sur le Web, elle est aussi bookeuse et relations presse du côté de Bordeaux, un coin de la France parfois un peu en reste en termes d'activités musicales indés qu'elle essaye aujourd'hui d'activer avec force et professionnalisme. Pour en savoir plus c'est dans la suite !
Furieux lundi au Glazart, où comment bien commencer la semaine en se prenant du gros son dans les écoutilles. Les Stoned Gatherings ne déçoivent généralement pas, et ils nous le prouvent une fois de plus par une soirée bien ficelée. Entre le stand merch, où l’on trouve toujours de jolies sérigraphies sur lesquelles s’attarder, et les nouveaux murs en noir et blanc du Glazart (décorés par les artistes Kylam & Kermit Dee) les conditions sont idéales ! Bref, le sol se met à trembler. C’est l’heure de se rapprocher de la scène !