A l’écoute du premier Corrections House, nous étions nombreux à nous demander si cet emballant projet resterait du one-shot, les talents de ce super groupe fourmillant de projets individuels et avec de groupes respectifs. Mais non, récidive ! Se tenir à carreau semblait trop leur demander, et nous sommes repartis pour un nouveau séjour carcéral « Dog Pound style » (un petit hommage pour l’occasion à Kim Shapiron, réalisateur français lui aussi intenable).
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Corrections House
9 morceaux, 45 minutes, c'est à peu près ça qu'il faudra à Corrections House, soit Scott Kelly (Neurosis), Bruce Lamont (Yakuza), Mike IX Williams (Eyehategod) et Sanford Parker (Minsk), pour venir vous saloper les oreilles avec leurs compositions fleurant bon les meilleurs moments de la musique rock industrielle (Ministry, Skinny Puppy...). Know How To Carry A Whip repousse encore plus loin la profondeur et la négativité sonore de leur premier album, Last City Zero, publié en 2013, osant même sur celui-ci un interlude folk avec le sublime morceau Vision Divide. Disponible le 23 octobre via Neurot Recordings, Know How To Carry A Whip est définitivement un album de 2015 sur lequel il faudra approcher une oreille afin d'être happé dans l'univers joyeux de compositions telles que I Was Never Good At Meth ou Burn The Witness hmmm...
Réveil en douceur, canards sur notre terrasse et petit-déjeuner équilibré à base de Bloody Mary (les vitamines, nous ne vous le répèterons jamais assez, c’est très important). Pas question d’être en retard. À 15h30 : Magma. Ouais, Magma… Pendant que nos grands prêtres de la presse rock française continuent de se branler comme des gamines sous MDMA sur chaque petit produit accompagné d’achat d’encarts publicitaires, que des milliers de personnes claquent leur budget culturel annuel pour satisfaire leur besoin de nostalgie, un des plus grands groupes français de l’Histoire de la musique se produit sur la scène principale du Roadburn. Nul n’est prophète en son pays à ce qu’on dit…
« Est-ce que tu pourrais me faire pour la semaine prochaine… » NON. Je ne serai pas disponible. Je suis en déplacement. La deuxième semaine d’avril, il ne faut pas compter sur moi. Idem pour quelques autres milliers de personnes qui viennent des quatre coins de la planète pour se retrouver dans la charmante ville de Tilburg aux Pays-Bas. Direction : Planète Roadburn.
Tandis que je cheminais vers La Flèche d’Or, féérie de Noël oblige, entre sequins de lumière et cloches tintinnabulantes, je croisai Métro Simplon de sympathiques gentlemen en train de se fumer une bonne pipe de crack devant une foule de voyageurs pas très impavides. Quand l’un des ces lords s’agenouilla en poussant des cris de banshees pour recueillir compulsivement les miettes qui avaient pu lui échapper, je me fis la réflexion qu’il était grand temps de prendre mon train, pouvant encore sursoir à la fréquentation d’un camé en pleine crise de manque. Moyennant quoi, j’avais trouvé la métaphore de la soirée : la chimie.
À la fin de 2012, l’annonce d’un super-groupe composé de membres de Neurosis, Eyehategod, Minsk et Yakuza faisait jubiler. Le début de 2013 nous donnait un vidéoclip pour le morceau « Hoax the System ». Avec un visuel tout en noir et blanc et une certaine esthétique influencée neo-folk-Death-In-June, le titre démarrait en trombe dès la première minute avec ses effluves industrielles et sa rythmique martiale.
Nous en avions parlé sur les réseaux sociaux, mais j'attendais qu'il y ait de quoi se mettre quelque chose sous l'oreille pour en parler ici, Corrections House, soit l'association de Scott Kelly (Neurosis), Mike IX Williams (Eyehategod), Bruce Lamont (Yakuza) et Sanford Parker (Nachtmystium) ont annoncé il y a quelque temps la sortie d'un album intitulé "Hoax the System". Histoire de mettre les choses au clair et de persuader les derniers réticents, le groupe vient aujourd'hui de publier son premier clip/morceau du même titre et évidemment, ça ne sonne pas gentil du tout. Malgré un Scott Kelly plutôt aggressif et pas forcément toujours agréable, j'ai plutôt capoté quand une touche indus (vers 4:45) est venue faire son apparition, ce qui n'est pas une véritable surprise d'ailleurs quand on repense à la direction de "Silencing Machine", dernier album de Nachtmystium sorti en 2012 et le plutôt cool travail de Sanford Parker sur celui-ci aux claviers. Une tournée américaine d'une vingtaine de dates est prévue mais toujours pas de date de sortie fixe. On vous tient évidemment au courant.