Une soirée plus métallique qu'à l'habitude nous attendait au Club Soda. Les mythiques Between The Buried And Me se pointaient à Montréal pour promouvoir leur dernier disque The Parrallax II : Future Sequence. En toute honnêteté, mon appréciation pour cette formation de Caroline du Nord a dramatiquement chuté depuis quelques années. Néanmoins, je n'ai jamais raté leurs visites depuis la sortie de l’album Colors en 2007. Ces musiciens ont une grande ouverture d'esprit et ils invitent des artistes intéressants sur chacune de leurs tournées. Cynic, Devin Townsend et The Ocean sont les premiers noms qui me viennent en tête. Pour ce nouveau périple en sol nord-américain, nous avions droit à une recette tout aussi réussie avec le support de Russian Circles. Les deux formations étaient de passage à Montréal quelques jours avant de rejoindre les affreusement populaires rockeurs de Coheed And Cambria pour le reste de la tournée. Jamais je n'aurais cru voir Russian Circles sur ce genre de mégatournée honteuse. Les temps changent…
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Le jeudi 24 janvier dernier, les légendaires musiciens de Voivod proposaient à leurs amateurs une soirée bien spéciale. Le Café Chaos était l'hôte du lancement de leur treizième album studio intitulé Target Earth. Pour l'occasion, nous avions la chance d'acheter l'album en primeur et nous pouvions également rencontrer les musiciens lors du déroulement de la soirée. Les quatre membres actuels étaient présents pour cet événement intime, Pelecanus n'allait évidemment pas passer à côté de cette opportunité d'entrevue. À la base, nous avions rendez-vous avec l'un des membres fondateurs du groupe, soit Denis Bélanger (chant) ou encore Michel Langevin (batterie). Pour une raison de logistique, nous nous sommes retrouvés avec le sympathique nouveau guitariste Dan Mongrain. Malgré le manque de préparation par rapport à cette situation, nous avons passé un bon moment à discuter du groupe. Voici le résumé de la rencontre entre deux admirateurs inconditionnels de Voivod.
Tout le monde (ou presque) appréciant la musique lourde, lancinante et ambiant a déjà côtoyé le nom de Nadja : il est vrai que depuis 2003, une pléthore de disques en tout format nous sont tombés sur le nez de la part des deux musiciens, pour le meilleur et parfois le pire. Les Canadiens appliquent inlassablement leur formule "droomgaze" comme je m'amuse à l'appeler (soit le parfait crossover du drone, du doom, et d'une certaine notion du shoegazing) avec une régularité et une inspiration linéaire. Face à une discographie extrêmement riche, et même si je n'ai pas encore écouté le dernier disque avec le batteur de Jesus Lizard, je fais un retour sur l'un des disques phares de Nadja : Thaumogenesis, sorti en 2007.
Le label Constellation a fêté ses 15 ans d’existence un peu partout en Europe en novembre 2012 ; l’occasion était donc parfaite pour (re)voir sur scène les quelques excellentes formations signées sur ce label exigeant et militant … Lors des soirées parisiennes à la Maroquinerie, nous avons choisi de mettre l’accent sur Do Make Say Think. Le groupe de Toronto nous a fait l’honneur d’accepter une entrevue filmée et la captation de plusieurs titres live pour Beyond The Sound #2. C’est ainsi Justin Small, guitariste du groupe, qui a répondu à nos questions. Côté setlist, on retrouve "The Lanlord Is Dead" ; "Bruce E Kinesis" ; "Goodbye Enemy Airship". Un show d’une grande classe !
Il est certain que les plus grosses claques viendront là où on ne les attend pas (je pense à l'OVNI Goat en 2012), mais il n'est pas désagréable de survoler les groupes et projets qui reviendront en 2013. Déjà pour faire le tri, car il y en a quand même une foulée quand on commence à cumuler plus de 5 styles différents, et puis aussi pour mentionner mes craintes, car oui, elles sont nombreuses…
Les nuits montréalaises sont glaciales et obscures en ce premier mois de l'année. Les rues sombres et les trottoirs enneigés nous menèrent vers un concert qui se mariait à merveille avec le climat actuel. La séduisante Chelsea Wolfe était de passage à Montréal dans le but de faire la promotion de son nouvel album Unknown Rooms: A Collection Of Acoustic Songs. Malgré une récente prestation dans notre ville, elle s'apprêtait à nous livrer une toute nouvelle expérience pour cette seconde visite en moins de 6 mois.
Je me suis toujours demandé quel genre de public lit les reviews de concerts. S'agit-il de gens qui y étaient mais qui veulent avoir l'avis d'un journaliste random ? Ou alors est-ce essentiellement adressé à ceux qui ont loupé le concert en question ? Parce que si c'est le deuxième cas, dans un monde idéal cette review n'aurait pas lieu d'être. Pourquoi ? Parce que tous les lecteurs de ce webzine auraient dû y être. Oui, même toi, le lecteur paumé au milieu de la campagne. Ça valait le déplacement, crois-moi.
L'année 2012 fut majestueuse pour les amateurs de musique lourde, il serait idiot que Pelecanus ne saute pas sur l'occasion pour faire la promotion de l'une des plus belles révélations qu'elle nous a offerte. C'est sans grande surprise que vous devinerez que j'évoque la formation Pallbearer, ces nouvelles vedettes américaines du doom qui sortent de nulle part avec un album fascinant. Ce divin voyage sonore qu'est Sorrow And Extinction vous transportera à travers un champ de bataille d'envergure, mixant lueur d'espoir et sombres péripéties. Cette production ambitieuse et complexe nous provient d'un quatuor de Little Rock en Arkansas qui s'est formé en 2008, ils nous présentent un doom traditionnel vivifiant, aux influences psychédéliques et progressives déconcertantes.
Le 22 décembre dernier, j'étais à Bruxelles pour la release party de Mass V d'Amenra quand Hugues de Castillo m'a proposé de filmer une interview de Scott Kelly présent pour l'occasion. Je n'avais croisé Scott Kelly que furtivement entre deux concerts, l'homme me semblait sympathique mais ce n'est pas le genre d'interview où tu arrives les mains dans les poches en sifflotant. Nous étions quelque peu, pas forcément intimidés, mais plutôt craintifs quant au déroulement de l'entretien à tel point que je n'ai malheureusement même pas essayé de lui demander de nous installer ailleurs que dans les loges roses et rouges de la salle qui n'étaient pas du mieux assorties. Bref après quelques frayeurs face, au début, à un Scott Kelly peu bavard voilà ce qu'il restera de ce moment finalement magique, humain et tellement touchant que je me fais une réelle joie de partager aujourd'hui, presque un mois plus tard. L'interview est suivie d'un extrait du concert de Neurosis à Paris dont j'avais filmé quelques extraits alors que j'étais venue pour capturer le concert d'Amenra qui ouvraient ce soir là la soirée et qui n'a jamais été posté sur le net jusqu'à maintenant. Photographie : William Lacalmontie
Avec l’album Waking Season plébiscité par beaucoup comme l’un des albums post-rock de l’année 2012, la tournée de Caspian était des plus attendue. La venue du groupe aux performances scéniques intenses sur la scène du Point Ephémère était l’occasion parfaite pour Cluster Films de réaliser une première vidéo sur le thème de la création musicale : Beyond The Sound #1. Nous avons donc rencontré le groupe au Point Ephémère, et plus particulièrement Philip Jamieson pour un entretien filmé autour de la musique. Nous avons ensuite réalisé la captation de plusieurs morceaux du show : « Malacoda » « Some Are White Light » « Porcellous » et « Gone in Bloom and Bough »… Un live épique !
L'Astrolabe d'Orléans, en plus d'avoir une présence Web plutôt bien gaulée, fait partie de ces lieux qui, quand ils prononcent ou écrivent les mots "musiques actuelles" et/ou "culture" ne sonnent pas faux et creux.
Déjà, je dois remercier Blaak Heat Shujaa. Pourquoi? Parce que ce groupe me donne une fois de plus la preuve que j'ai toujours raison. BHS est un des rares groupes français qui prouvent qu'il est parfaitement possible de faire de l'excellente musique, de tourner à l'étranger, d'enregistrer chez un producteur qui pèse lourd, Scott Reeder (Kyuss, Goatsnake, ...), et de se retrouver signé chez un des labels de stoner/psyche/desert rock les plus pointus, Tee Pee Records, pour sortir un EP avec Ron Whitehead, poète nommé au prix Nobel et grand ami de feu le bon Docteur Thompson.