En seulement trois disques, Blaak Heat Shujaa est devenu un des groupes les plus importants de la scène psychédélique / desert rock. Leur passage à Paris en compagnie de Black Pyramid et Spin Drift n'a pas contredit ce fait. Encore une fois, le vent chaud et les relents d'alcaloïdes se sont faits sentir au Glazart.
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Blaak Heat Shujaa
Je ne sais plus qui a dit que, souvent, les mots n'arrivent pas à rendre la juste réalité d'un évènement. Le poids des mots, le choc des photos... Oui, le Duna Jam se passe de commentaires. Il vous suffit de regarder la liste des groupes présents et la série de photos de Patrick Baleydier pour comprendre.
Déjà, je dois remercier Blaak Heat Shujaa. Pourquoi? Parce que ce groupe me donne une fois de plus la preuve que j'ai toujours raison. BHS est un des rares groupes français qui prouvent qu'il est parfaitement possible de faire de l'excellente musique, de tourner à l'étranger, d'enregistrer chez un producteur qui pèse lourd, Scott Reeder (Kyuss, Goatsnake, ...), et de se retrouver signé chez un des labels de stoner/psyche/desert rock les plus pointus, Tee Pee Records, pour sortir un EP avec Ron Whitehead, poète nommé au prix Nobel et grand ami de feu le bon Docteur Thompson.
Je suis tranquille chez moi, il n'est pas encore 10 heures et je m'apprête à sortir pour "accomplir" toutes les tâches si importantes de la vie moderne et occidentale, contrôlée, illusoire et hygiéniste. Le soleil brille, il fait chaud. Une de ces journées parfaites, mais au programme chargé. Et l'interphone sonne. Facteur. Un petit colis. Pas de doute, il s'agit d'un disque. Bon, cela va me prendre moins de cinq minutes chrono pour encoder le bordel et le balancer dans mon baladeur pour l'écouter dans les transports et... Il est plus de 22 heures, je n'ai pas bougé.