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2012

Par Adrien
le 10/21/2014 - 23:05
Mothership - Mothership (2013)

En juin dernier, un pote organise un concert de Stoner dans un petit club de notre ville. Étant donné qu'on ne croule pas sous la masse de concerts dans notre région, pas mal de potes et moi-même nous y rendons, la mèche au vent, décontractés du gland, sans trop nous prendre la tête. Il s'agissait des Texans de Wo Fat en tête d'affiche, d'un groupe local, et entre les deux, d'un autre groupe texan du nom de Mothership. Apéro prolongé au bar, on se cale dehors avec notamment mon bon pote Manu pour fumer un joint de weed taille bombardier, car nous, on rigole pas avec le folklore. C'est donc l'air nigaud, les yeux rouges comme des chinchillas et la bonne humeur bêta qu'on rentre dans le club...

le 05/24/2014 - 17:12
Satan's Satyrs - Wild Beyond Relief! (2012)

Né lors d'un été "weed and horror movies" et plus précisément inspiré du film des années 70 intitulé "Satan's Sadists", soit le nom d'une bande de bikers psychopathes qui violent et tuent à tour de bras dans le désert américain, le trio Satan's Satyrs originaire d'Herndon (Virginie) dessert une musique tout aussi grasse, dépravée et lo-fi que le synopsis de ce nanard des 70's. C'est d'ailleurs peu étonnant qu'ils furent convié au Roadburn 2013 par Electric Wizard...

Par Floriane
le 02/06/2014 - 16:58
The Midnight Ghost Train - Buffalo (2012)

Après un premier EP, Johnny Boy (en 2008), puis un album éponyme (en 2010), The Midnight Ghost Train semble entrer en studio tous les 2 ans, car c'est en 2012 que Buffalo voit le jour, chez Karate Body Records. Le trio texan égraine son stoner sudiste à travers 8 titres courts et efficaces. Stoner pour la puissance, le fuzz et le space. Sudiste pour blues, le flow et les thématiques. Outre les références directes aux poids lourds de la folk music, comme Leadbelly, la galette fait également ressortir l'énergie et la poussière que des Kyuss ou Truckfighters aiment à afficher. The Midnight Ghost Train a d'ailleurs tourné avec les Suédois de Truckfighters en 2011, juste avant la sortie de Buffalo...

Par Andrey
le 05/05/2013 - 16:22
ASIDEFROMADAY - Chasing Shadows (2012)

"Tiens, on a un nouveau chez Pelecanus. Hey, Fred, ça te dirait de faire une chronique d'album ? Aside From A Day, tu connais ? Hahaha, qu'est-ce que je me marre..."

Par Martin
le 03/30/2013 - 18:31
Spektr - Cypher (2012)

Déjà un troisième album pour le groupe français Spektr et celui-ci est sans aucun doute le plus expérimental de leur courte discographie. Particulier et assez difficile à la première écoute, il s’apprivoise tout de même en cours de route, si bien sûr nous gardons une oreille ouverte. Il est très rare que je qualifie un album de « bizarre » en première écoute mais Cypher a mérité ce qualificatif avec aplomb.

Par DMDFC
le 03/21/2013 - 18:31
Bad Brains - Into the Future (2012)

Le groupe légendaire du hardcore canal historique revient avec un nouvel album. Au vu de l’histoire complexe et chaotique de la formation, un retour aussi rapide et vif était presque inespéré, et ne suscitait que bien peu d’attente.

Par William
le 01/24/2013 - 03:31
Pallbearer - Sorrow And Extinction (2012)

L'année 2012 fut majestueuse pour les amateurs de musique lourde, il serait idiot que Pelecanus ne saute pas sur l'occasion pour faire la promotion de l'une des plus belles révélations qu'elle nous a offerte. C'est sans grande surprise que vous devinerez que j'évoque la formation Pallbearer, ces nouvelles vedettes américaines du doom qui sortent de nulle part avec un album fascinant. Ce divin voyage sonore qu'est Sorrow And Extinction vous transportera à travers un champ de bataille d'envergure, mixant lueur d'espoir et sombres péripéties. Cette production ambitieuse et complexe nous provient d'un quatuor de Little Rock en Arkansas qui s'est formé en 2008, ils nous présentent un doom traditionnel vivifiant, aux influences psychédéliques et progressives déconcertantes.

le 01/05/2013 - 11:31
Blaak Heat Shujaa - The Storm Generation (2012)

Déjà, je dois remercier Blaak Heat Shujaa. Pourquoi? Parce que ce groupe me donne une fois de plus la preuve que j'ai toujours raison. BHS est un des rares groupes français qui prouvent qu'il est parfaitement possible de faire de l'excellente musique, de tourner à l'étranger, d'enregistrer chez un producteur qui pèse lourd, Scott Reeder (Kyuss, Goatsnake, ...), et de se retrouver signé chez un des labels de stoner/psyche/desert rock les plus pointus, Tee Pee Records, pour sortir un EP avec Ron Whitehead, poète nommé au prix Nobel et grand ami de feu le bon Docteur Thompson.

le 11/29/2012 - 13:45
Deftones - Koi No Yokan (2012)

Premièrement, regardez cette photo, je suis le gars à gauche de Chino Moreno : très souriant; heureux. Le genre de sourire qu’un billet VIP à 125$ pour un spectacle de Deftones au Métropolis de Montréal lors de la tournée en support de l’album Diamond Eyes (2010) vous procure. Certains pourront remettre en question l’utilité de payer pour ce genre de service VIP, c’est-à-dire une rencontre de 10 secondes pour une photo et quelques poignées de main avec ces hommes. Ce à quoi je réponds simplement : « dude, c’est the fucking Deftones! ». Car oui, depuis que j’ai découvert la musique à tendance lourde à travers le nu-metal lors de mon adolescence, je suis fan assidu de Deftones. Contrairement à leurs pairs nu-métalleux, ils ont réussi à se démarquer de cette étiquette affreuse et chacun de leurs albums est plus que solide. Diamond Eyes m’avait surpris, par la façon dont le groupe a réussi, en se forgeant un son unique qui leur appartient et qu’il maitrise à merveille, à être légitimement actuel. Par contre, si Deftones m’a déçu par le passé c’était par leur prestation live. Je me souviens les avoir vus dans un gymnase avec un son pourri et j’éprouvais réellement de la difficulté à différencier les titres tellement leur interprétation était bâclée. Mais surprise! Voilà qu’à la suite de Diamond Eyes, malgré le malheureux accident de voiture qui mettra le bassiste Chi Cheng dans un long coma depuis 2009, le groupe est au sommet de sa forme. Les querelles d’égo mises de côté et une perte de poids plus tard, Deftones a su me surprendre, cette fois sur scène. Alors tout cela dit, étant plus fan que jamais, j’écoute le tout nouveau Koi No Yokan. Je le réécoute, et le réécoute, et le réécoute, et le réécoute… Cette consommation un peu abusive est-elle un bon signe ?

Par Martin
le 11/26/2012 - 09:45
Hammock – Departure Songs (2012)

Un album double de shoegaze ambiant électrique est toujours un pari à peine gagné. Hammock a réussi à le tenir, ne serait-ce que pour l’immensité du son et de la production. Ce sont des vagues sonores envahissantes, bourrées de réverbération et de mélodies enivrantes que le duo nous offre, souvent sur le point de couper le souffle vue la beauté de la chose.

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