Si le nom de The Bug, aka Kevin Martin, n’évoque rien chez la plupart des fans de rock, celui de Techno Animal réveille généralement les esprits. Fondé en 1990, ce duo formé de Kevin Martin et de Justin Broadrick (Godflesh, Jesu, j’en passe et des meilleurs) a permis aux deux musiciens de sortir des disques de techno industrielle novateurs où l’on retrouve les racines du son de Dälek sur leur dernier album, Brotherhood of the bomb (le MC est d’ailleurs en guest sur le dernier morceau du disque). Plus populaire en Europe qu’aux Etats-Unis, les deux musiciens sont restés amis mais ont mis fin à leur collaboration pour explorer d’autres horizons. De ce projet il reste des traces dans le son de The Bug mais les racines dans lesquelles Martin puise ses lignes de basses viennent surtout de Jamaïque.
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Antienne bien connue : le public est ingrat. Et rien n’est pire qu’un de vos fans. Offrez-lui un album d’exception (An Eulogy for the Damned, par exemple), il le prend comme s’il s’agissait d’un dû, et attend de vous que vous reproduisiez encore et encore ce coup de génie. Dans le cas contraire, comprenez un très bon album, vous verrez ce petit con égoïste entonner son refrain de puriste : « C’était mieux avant. »
À l'écoute de « The Devil’s Whip », pas de grosses grosses surprises, c'est un heavy rock rapide fleurant l'hommage à leurs compatriotes de Motörhead qu'Orange Goblin nous offre. Né au milieu des années 90, le groupe poursuivra inexorablement son avancée discographique avec « Back from the Abyss » en octobre prochain via Candlelight Records, signant au passage ses piles 20 ans d'existence et son huitième album studio. Concernant les sentiments du groupe sur cette nouvelle parution, je laisse au géant Ben Ward (chanteur du groupe) de s'en charger :
« If you don’t find yourself breaking the speed limit to this song, desperate to find the roughest bar in town, starting a fight and spending the night in a cell, then you are quite clearly already dead! Let’s ride, let loose, let’s rip … that’s right, you can’t escape The Devil’s Whip! »
C'est la rentrée pour tout le monde, et Make it Sabbathy est bien décidé à prolonger l'insouciance estivale en ce début septembre avec une date qui vous enverra sur les plages du plus proche système stellaire. Au programme le hard-rock 70's des Berlinois de Heat suivi de près par le rock psyche/kraut d'Aqua Nebula Oscillator. Si le coût de la combinaison spatiale vous a bouffé tout le budget concert, bonne nouvelle ! Make it Sabbathy et Pelecanus.net vous proposent de gagner 2 places dans la suite.
Pour participer c'est toujours très simple :
1. On laisse un commentaire à la suite du billet pour être automatiquement ajouté à la liste des participants en répondant à la question suivante :
À votre avis, qu'est-ce qui a généré le Big Bang ?
2. On multiplie ses chances de gagner par 2 en participant aussi sur Twitter avec le bouton en dessous
Le concours est terminé ! Merci de votre participation.
Alors, déjà, il y a le potentiel "intéressant" qui entre en ligne de compte quand vous lisez "première sortie du label créé par Jon Davis, guitariste et chanteur de Conan". Comprendre que, d'une, vous vous attendez à un certain niveau de qualité. De deux, ne soyons pas malhonnêtes, à ce que le résultat ne sonne pas comme du Justin Bieber... Le fameux dicton "la pomme ne tombe jamais loin de l'arbre".
Steak fait partie des sorties stoner de 2013 à écouter d'urgence ! Bien inspirés par des références telles que Fu Manchu, Lowrider ou Dozer, les Anglais riches en protéines ont fait du chemin depuis Disastronaught, sorti en 2012. On avait apprécié leur fraîcheur, leur énergie, on s'était même cassé deux ou trois cervicales sur The Butcher. Force est de constater que les Londoniens font partie du clan très privilégié de ceux qui réussissent à faire parler d'eux dès le premier EP.
Mentionné dans le top album 2011 de William ici même, puis découvert en live au Roadburn 2012, Necro Deathmort est un duo londonien qui mérite clairement que vous vous penchiez sur eux si vous aimez à la fois la musique électronique et les ambiances lourdes, sombres et entêtantes. Le groupe mixait sur Music of Bleak Origin, sorti en 2011, une musique electro doom instrumentale ravageuse. Ils reviennent aujourd'hui avec The Colonial Script et une orientation de composition plus directe, des voix et une direction sonore au niveau de l'électronique oeuvrant dans un registre beaucoup moins évident que sur le précédent album. Vous êtes curieux ? Ça tombe bien, The Colonial Script s'écoute en ligne totalement gratuitement. Et si vous aimez, vous savez ce qu'il vous reste à faire...
Orange Goblin revient après presque cinq ans d'absence discographique. Que dire… ENFIN! Eulogy for the Damned est un album chargé. Pas d'autre façon de le décrire.