Il y a quelques années, un ami qui n'avait pas une grande compréhension de l'univers du métal m'a questionné au sujet du style musical que j'écoutais alors avec assiduité, le Stoner rock. Il croyait que le nom de ce style musclé se rapportait à son côté primitif, le stoner rappelant l'«âge de pierre». Je songeai immédiatement au film La guerre du feu, je nous resservis du vin et lui annonçai que, malheureusement, il était bien loin de la véritable définition du genre qui a plus à voir avec la consommation d'une certaine épice qu'avec l'Homme de Néandertal.
Vous êtes ici
Sleep
On choisit facilement la musique chez soi, mais plus difficilement celle qui va passer en live dans nos salles favorites. Que ce soit en mode aléatoire total ou en épreuve du feu attendue, le concert reste soumis au travail parfois acharné des musiciens, promoteurs et organisateurs que l'on se doit de remercier chaleureusement pour tous les moments magiques vécus dans les salles en 2015. Histoire d'honorer leur travail comme il se doit, la rédaction vous présente ici ses coups de coeur live 2015 avec une petite sélection de photos que vous pourrez retrouver dans les albums des articles liés tout du long. N'hésitez pas à cliquer. Bon visionnage et bonne lecture !
Troisième et dernier jour de fête du désert… Alors que certains s'attardent encore dans le vaste Camden Market, d'autres cherchent un foie. Cette journée est particulièrement riche en émotions puisque pour la première fois dans l'histoire du Desertfest, le théâtre du Koko nous ouvre ses portes. Je pourrais décrire ce superbe endroit des pages et des pages durant, mais j'en perdrais plus d'un. Pour faire court, la salle est un ancien théâtre réhabilité, avec des balcons accessibles, une magnifique moquette rouge que le Festival de Cannes lui envie avec ferveur, une acoustique frôlant la perfection, une petite terrasse, et un service d'ordre VIP qui ose offrir une carte de visite mettant en garde le spectateur contre d'éventuels pickpockets. C'est donc totalement ébahie par tant de volupté que je me place, une bonne heure avant le début des concerts, à mon « spot », lequel aura été longuement étudié auparavant.
Les tops 2014 à peine passés, il est temps de regarder ce que nous réserve 2015 en terme de sorties. Et évidemment, il va y en avoir un paquet que l'on attend fermement, que ce soit de la part de certains piliers tels que Deftones, Neurosis, Björk ou Faith No More, que de la part de projets plus discrets comme Lilacs & Champagne, Pneu ou Glowsun. Dans tout cela réside déjà nos favoris de l'année sans compter ceux qui créeront la surprise et que nous ne connaissons même pas encore. La seule des règles pour le mélomane étant qu'il n'y en a pas, car c'est bien connu, il n'existe que 2 types de musique : la bonne et la mauvaise.
Il faut l'avouer, l'année 2014 a débuté sur les chapeaux de roues. Plusieurs grosses formations vont ou ont sorti du matériel qui, je ne sais pas pour vous, m'accapare déjà pas mal de temps à digérer ici, et ce dans un style comme dans un autre. Ce qui ne changera pas cette année ? Il y a toujours des pionniers pour revenir, des inconnus pour nous surprendre, et des choses qui ne fleuriront que sur le fil des années. Toujours est-il qu'il faut bien se faire des listes, histoire de s'y retrouver, ce que je propose dans la suite avec un article "mémo" de tout ce qui va pointer le museau prochainement. Une liste qu'il est d'ailleurs fortement recommandé de compléter dans les commentaires.
130 000 litres de bière. 10 000 litres de muscadet. Une demi-douzaine d’hectares réquisitionnés. Près de 160 artistes. Bref. Le Hellfest, nous y sommes désormais habitués, c’est lourd. Comment expliquer dès lors la couverture souvent très superficielle accordée par les médias généralistes à un festival affichant des chiffres aussi impressionnants ? Au passage, le fest de Ben Barbaud s’est hissé à la troisième place des festivals français en termes d’affluence en 2012, derrière les Vieilles Charrues et Solidays, mais devant Rock en Seine et les mythiques Eurockéennes. Cet article se veut un reportage du Hellfest axé sur de nombreux groupes au talent certain. Des sensations live souvent éblouissantes. Quelques notes jetées au gré du vent, depuis de vulgaires amplificateurs de son, qui peuvent changer une existence à tout jamais (je vous jure que ça arrive). Et ces groupes étaient souvent relégués au bas de l’affiche du festival de Clisson, là où pas un journal n’est allé vérifier, au-delà de leur ignorance, la qualité de ces groupes.
Arik - Moonhawk - Roper est né en 1973 à New-York et a grandi à Richmond en Virginie, puis est revenu vivre dans la Grosse Pomme pour ses études à la "School of Visual Arts" de 1991 à 1995, période pendant laquelle il développera son univers auquel nous pourrions coller des adjectifs comme fantastique, horrible, surréaliste et/ou psychédélique. Il oeuvrera dans la création de pochettes, d'artworks, d'affiches de concerts pour de nombreux groupes mais aussi dans de petits boulots d'illustration pour l'industrie de la pub (avec des références comme Warner, Nike ou MTV) ou encore à la création d'un livre hommage aux champignons hallucinogènes intitulé "Mushroom Magick: A Visionary Field Guide". Arik se cache derrière les visuels de groupes comme Sleep (pour la réédition de Dopesmoker de 2012), Earth (le légendaire The Bees Made Honey in the Lion's Skull) ou High on Fire (dont il semble être l'illustrateur favori) et bien d'autres encore. Retour "disco-graphique" sur les albums ayant fait l'objet d'un travail d'illustration signéArik Roper dans la suite.
On vous avait déjà proposé nos vidéos concernant les légendaires SLEEP ici même lors de leur passage cette année à la Villette Sonique, mais voilà que Scion A/V ont eu la bonne idée de
De passage dans la capitale pour faire vrombir les murs de la Villette Sonique 2012, Sleep, l'un des groupes les plus influents de la scène Heavy des 20 dernières années, ne pouvait échapper à notre équipe elle aussi sur Paris pour couvrir l'événement. Mariexxme suivant le groupe depuis Londres jusqu'à Paris a posé sa caméra l'instant d'une entrevue avec Matt Pike ainsi que pour la captation de l'énorme et désormais classique Dopesmoker. Une vidéo 100% produite par Pelecanus.net avec Vincent Duke aux questions, Mariexxme à la caméra, Andrey Kalinovksy aux photos et Mademoiselle404 à la traduction.
Deuxième jour de la Villette Sonique. Après m'être pris une grosse claque par MF Doom et Flying Lotus la veille, et avoir passé la journée à courir dans tous les sens (je tiens à signaler que j'ai vu Matt Pike jouer de la guitare avec un t-shirt, moment suffisamment unique pour être noté), la fatigue commence un peu à se sentir. Pas grave, car ce soir c'est rendez-vous avec pas moins de deux groupes de légende, j'ai nommé Sleep et Melvins.