Ca va tourner à l’obsession, mais revoilà qu’on cause d’Ulver. Quand je dis « on » il faut lire « je ». Ne nous trompons pas. Et l’occasion est bonne : une demi décennie que le groupe scandinave n’est pas venu chez nous, après 2 concerts parisiens qui avaient illustré ce que propose Ulver sur scène : une première fois comme un concert classique, sorte de best of en direct (comme 99% des groupes rock) puis plutôt apte à défendre des albums fraichement publié voir même complètement inédit après cette première salve historique – le groupe n’ayant jamais joué entre 93 et la fin des années 2000. Troisième escale parisienne pour Ulver donc, si je ne me trompe pas.
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Ulver
Nouveau rebondissement dans la carrière d’Ulver. Ou simplement : nouvel album. Les Norvégiens ont mis un point d’honneur a ne jamais sortir deux albums se suivant, et composer ainsi une discographie qui se renouvelle sans cesse de l’intérieur.
Dernier jour de festival, c’est le moment pour les dur(e)s à cuire de montrer leur persevérance et de laisser les plus fatigués dehors. Qu’à cela ne tienne, les queues sont encore très longues devant les plus petites salles, preuve que le Roadburn n’est fréquenté que par des passionnés.
Il a fallu élaguer ce mois-ci, pas mal de choses nous sont tombé dans et entre les oreilles, reste que l'exercice est stricte, 10 morceaux et pas un de plus ! Au programme au mois de mars des retours avec celui d'Harvestman, le side-project de Steve Von Till (Neurosis), Do Make Say Think et leur post-rock classieux signé chez Constellation, Ulver qui n'en finit par de nous surprendre, les New-Yorkais d'Endless Boogie et leurs riffs tourbillons ainsi qu'Oxbow qui remet tout doucement les couverts. Côté découvertes on notera l'intriguante KÁRYYN qui inspire Björk, les Torontois de Die Hexe et leur efficace crust/post-hardcore ainsi que Fange, qui n'usurpe pas DU TOUT son nom. Ouf. Bonne écoute !
J'ai vécu mon initiation au Festival Roadburn l'année dernière. Lors de l'annonce du line-up - l'intégralité de Jane Doe de Converge, la performance de G.I.S.M. et le trentième anniversaire de Neurosis et j'en passe beaucoup - j'ai acheté mes billets sur un coup de tête. Mon voyage de Montréal jusqu'à Tilburg aux Pays-Bas en valait amplement le déplacement, et j'y retournerais à chaque édition sans hésitation. Le festival qui met en vedette d'excellents artistes affiche complet année après année et avec raison. Voici cinq groupes incontournables de la 19e édition du Roadburn.
Nouvelle année, nouvelles rubriques. Certes, nous avons zappé le premier mois pour cause d’excès de gras pendant les fêtes de fin d’année, mais c’est à présent digéré et nous pouvons donc attaquer, comme si de rien n’était. Le but de cette rubrique est donc de parler des trucs en rapport avec la musique qu’on a trouvé cool et moins cool au cours de ce dernier mois. Simple, non ?
Successeur de Terrestrials (leur collaboration avec Sunn O))) publié en 2014) et de l'excellent Messe I.X-VI.X (publié en 2013), ATGCLVLSSCAP (l'acronyme de tous les signes astrologiques en anglais) nouvelle pièce sonore des Norvégiens de Ulver est programmée pour le 22 janvier 2016 chez House of Mythology. Comme pour chaque album du groupe, la grande question est : quelle orientation Kristoffer Rygg a bien pu vouloir insuffer à Ulver cette fois-ci ? Peu d'infos circulent pour le moment mais nous savons qu'il s'agit d'un album aux influences kraut/electro/rock, Rygg mentionne d'ailleurs les influences de groupes ou musiciens tels qu'Amon Düül II, Kraftwerk, Neu!, John Carpenter ou Klaus Schulze. Nous savons aussi que l'album a une approche de type jam et qu'il a été enregistré à partir de 12 performances live saisies lors d'une tournée en février 2014. Celle-ci étant essentiellement orientée vers cette expérience même, basée sur le lineup de la tournée de Childhood’s End. Comme à chacune de ses sorties, Ulver aura définitivement notre attention, développant au fur et à mesure de sa discographie une aura insondable et un talent intarissable. Vivement !
L’exploration des chemins tortueux qui mènent à la musique électronique de qualité continue, avec une deuxième mixtape regroupant les meilleurs sons que 2014 a pu nous offrir en matière de dark ambient, ambient et techno indus. C’est aussi l’occasion de retrouver l’art pictural de William Blake, avec sa toile Le Grand Dragon rouge et la Bête de la Mer. Les turbines s’activent alors que la voix de Bathseba Sienknecht vient hanter la musique inquiétante d’OAKE. L’huile glisse doucement entre les rouages sur les notes cathartiques de Mondkopf et Regis, afin de laisser place à l’union mystique de Sunn O))) et Ulver.
Il faut l'avouer, l'année 2014 a débuté sur les chapeaux de roues. Plusieurs grosses formations vont ou ont sorti du matériel qui, je ne sais pas pour vous, m'accapare déjà pas mal de temps à digérer ici, et ce dans un style comme dans un autre. Ce qui ne changera pas cette année ? Il y a toujours des pionniers pour revenir, des inconnus pour nous surprendre, et des choses qui ne fleuriront que sur le fil des années. Toujours est-il qu'il faut bien se faire des listes, histoire de s'y retrouver, ce que je propose dans la suite avec un article "mémo" de tout ce qui va pointer le museau prochainement. Une liste qu'il est d'ailleurs fortement recommandé de compléter dans les commentaires.
Le premier et trop court extrait du split, qui sera constitué de 3 morceaux, entre Sunn O))) et Ulver est disponible depuis maintenant quelques bonnes semaines et il semble être à la hauteur de ce que la plupart d'entre nous semblent attendre de cette collaboration artistique plutôt excitante. Les compositions, comme traduit du communiqué officiel en dessous, ont toutes été enregistrées à l'été 2008 (quand même) et ce au Crystal Canyon (studio de Ulver à Oslo en Norvège). Terrestrials est annoncé comme bientôt disponible en précommande via Southern Lord Records, sa sortie officielle étant fixée au 4 février prochain. Vivement !
Oslo, Norvège, 10 août 2008. À la suite de leur 200ième prestation devant 2000 personnes au Øya Festival, Sunn O))) fit équipe avec la légende norvégienne Ulver dans le studio de ce dernier situé à Oslo, le Crystal Canyon. Ils enregistrèrent 3 morceaux "improvisés lives", commençant à l'aurore et terminant à l'aube, au moment où les rayons du soleil nordique se glissèrent à travers les vitres.
"Nous étions assis à la console, tôt le matin, écoutant les prises. Quelqu'un a dit, "ah, sunrise over Crystal Canyon", comme si la nuit en avait été une sombre. Nous rîmes et Greg le proposa en tant que titre. Dans cette idée cela semblait parfait. Les gars avaient mentionné vouloir orienter la musique comme vers la lumière, comme un pèlerin perdu qui s'étirerait face au Soleil. Nous avons gardé cette image en tête jusqu'à la fin." – Kristoffer Rygg
Cette prise devînt la pièce d'ouverture de l'album, "Let There Be Light", bâtie à partir du silence et de la noirceur, obligeant - de manière cérémonieuse, scintillante - O'Malley et O'Sullivan à créer l'arrière-plan pour la basse profonde et psalmodiante de Rygg. La musique se dévoile tout le long des 8 minutes avant d'atteindre un crescendo de basse et de cuivre, introduisant à la fois Anderson et Ulver comme nous les connaissons. "The Sunn has risen".
Lire la suite : SUNN O))) & ULVER: THE STORY OF THEIR COLLABORATION REVEALED; FIRST AUDIO SAMPLE UNVEILED - jester-records.com