Il existe deux groupes dans l'Histoire du Heavy. Pas un, pas trois, pas... Non, juste deux. Le premier, bien entendu, c'est celui qui a inventé le genre : Black Sabbath, avec un premier album éponyme en 1970. Le second... Et bien, il s'agit d'un groupe qui a révolutionné le style vingt ans plus tard : Sleep.
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Il y a de ces groupes qui dépassent les simples étiquettes "hardcore" ou "punk". Il y a de ces groupes qui méritent tout simplement d'être déclaré comme une partie de ce qu'est le Rock'n'Roll à une époque donnée et ce, même si le groupe n'a pas une carrière ni une discographie aussi fournie que ma ville l'est d'épaves alcooliques. Parmi ces groupes : Burning Love.
Il est 19 h 30, je suis devant les Combustibles, et en attendant l'ouverture des portes (qui prend du retard), je bavarde avec des amis. "Oh non, je pense pas que ça sera violent", leur déclare-je alors. Si je pouvais remonter le temps, je jetterais un regard condescendant au moi du passé, lancerais un "oh qu'il est mignon", sur ce ton qu'on emploie face à un enfant extrêmement naïf, et lui enverrais une bonne baffe en pleine tronche, histoire de le préparer à ce qui l'attend ce soir.
Si pour certains Scott Weinrich mérite l’appellation de Maître, pour moi c'est plutôt Michael Gira, leader du groupe Swans qui mériterait ce titre. Mais s'il est bien connu que Swans est Michael Gira, l'inverse n'est pas forcement vrai, puisque l'homme, loin de prendre sa retraite, officie aussi dans un nombre de side-projects plutôt considérable. Et c'est donc en solo que je vais le voir ce soir, au Point Ephémère.
Attention chef d'oeuvre! "Once Upon A Time In The West", le second album de The White Buffalo est enfin disponible. Et il confirme tout le bien qu'il était possible de penser de lui après ses précédents disques.
Quand 2 musiciens (et responsables de la productions de Grails, soit Alex Hall (guitariste) et Emil Amos (guitariste/batteur), s'associent, cela suscite forcément et instantanément un certain intérêt par chez moi. Je crois déjà avoir usé par le passé de tous les synonymes du mot "catin" pour vous démontré mon amour du groupe. C'est donc sous le sobriquet de Lilacs and Champagne, reflétant d'ailleurs étrangement à la perfection leur patchwork trip-hop aux teintes 70's qui crépitent, que nos 2 amis ont décidé de présenter un premier opus éponyme via Mexican Summer il y a quelques mois.
Quelques jours avant la sortie de "Feast on your Gone" sur Pelagic Records, Tomas Liljedahl se prête au jeu de la promo pour "The Old Wind". Entretien formel au départ, l'ancien chanteur de Breach se livre et nous parle de ses aspirations et de ses angoisses à l'origine de son retour sur le devant de la scène.
Certes cet opus de Godflesh est aussi terrifiant qu'assommant, mais on peut se demander pourquoi un label comme Earache (avec tout le circuit qui va avec) a pris le partie de continuer à soutenir l'infernal duo après le bide qu'a pris "Streetcleaner". Nous sommes en 1992, en pleine vague grunge, et Godflesh détonne par sa capacité à nous sortir ce bloc froid, machinesque et monolithique qu'est "Pure".
J'ai découvert Russian Circles en 2008, avec l'album Station. Depuis, ils ont eu le temps de sortir deux autres albums, sans que je puisse les voir en live une seule fois. Evidemment, après quatre ans d'attente, je n'allais pas louper l'occasion de combler cette lacune, d'autant plus qu'ils sont ce soir accompagnés par Deafheaven, un groupe plutôt "trending" ces temps-ci, et qui figurait aussi sur ma liste de groupes à voir. Définitivement, ce soir j'ai de la chance.
Je n'écoute plus autant de hardcore que dans mes jeunes années mais, à l'occasion, il me passe un disque entre les mains, conseillé par un camarade. C'est exactement le cas pour "The New Los Angeles" de It's Casual, groupe de Los Angeles. Résultat? Cervicales brisées…
Les vétérans de la scène doom canadienne connaissent ce puissant groupe d'Ottawa depuis la parution de God's Hooks en 2010. Ils avaient au départ dans leur rang un membre d'Alaskan, mais c'est désormais accompagné du batteur de Great Sabatini et du bassiste de Collider que les deux guitaristes nous présentent ce monstrueux EP. Intitulé Nibaak, ce court album de trois pièces pue la chair et le sang. Une fureur hivernale et un mal de vivre vous perforent la cage thoracique lors de l'écoute. Une rage noire et mortelle s'évade du chant, c'est la trame sonore d'une lutte pour votre survie contre un grizzly dans les montagnes canadiennes. Le mixage de Topon Das, du légendaire groupe canadien Fuck The Facts, frappe encore une fois dans le mille. Je le définis désormais comme la référence en musique lourde au Canada, son travail entourant les derniers albums de Motivator, Alaskan, Merdarahta et The Great Sabatini est fatal. Faites-vous plaisir si vous êtes amateur de doom dépressif et violent, allez découvrir Biipiigwan et ne les manquez pas lors de leur prochaine tournée canadienne en juin. Bonne écoute : http://biipiigwan.bandcamp.com/album/nibaak-ep
Mastodon, actuellement en pleine tournée avec Opeth et Ghost, fait partie de ces rares groupes que nous aimons et qui ont accès à des moyens de production assez gigantesques. Il n'y a donc aucune surprise à voir apparaître un live de cette qualité, live qu'on s'empresse de partager par ici. Enjoy !