Qui mieux que Deftones aura su traverser les décennies sans perdre de grandeur ? Malgré une première écoute mitigée de leur nouvel album Gore, véritable étape pour Deftones suite à la disparition de Chi Cheng (ndlr : qui était le bassiste du groupe depuis 1988, décédé suite à un accident en 2013), c'est toujours avec un léger hochement de tête bienheureux et nostalgique que j'accueille les gros riffs et déraillements de voix de Chino. Ci-dessous un récent passage du groupe au Jimmy Kimmel Live!
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Reprise Records
Ça bouillonne sur la toile depuis quelques temps, le fameux quartet d'Atlanta Mastodon se posera de nouveau sur nos platines dès le 24 juin avec une sortie signée chez Reprise Records. Avec une pochette encore plus folle que celle de "The Hunter" (publié en 2011) signée par l'artiste Skinner l'album sera édité évidemment dans tous les formats possibles et inimaginables en nous donnant même certainement l'occasion d'acheter la réplique H/1 du monstre de la pochette à monter soi même à la maison (j'ai hâte!). En studio lors de l'enregistrement c'est le producteur Nick Raskulinecz qui a épaulé le groupe connu pour avoir travaillé avec les Foo Fighters, Deftones, Alice in Chains ou encore Rush et avoir récemment remporté un Grammy Award (bon...). Attendu au tournant le groupe affirme avoir voulu un album rentre-dedans, axé sur une durée de 60 minutes plutôt que 90 volontairement dixit Troy Sanders "c'est la durée de nos albums favoris". Un premier morceau, l'artwork et le tracklisting sont disponibles à la suite.
Premièrement, regardez cette photo, je suis le gars à gauche de Chino Moreno : très souriant; heureux. Le genre de sourire qu’un billet VIP à 125$ pour un spectacle de Deftones au Métropolis de Montréal lors de la tournée en support de l’album Diamond Eyes (2010) vous procure. Certains pourront remettre en question l’utilité de payer pour ce genre de service VIP, c’est-à-dire une rencontre de 10 secondes pour une photo et quelques poignées de main avec ces hommes. Ce à quoi je réponds simplement : « dude, c’est the fucking Deftones! ». Car oui, depuis que j’ai découvert la musique à tendance lourde à travers le nu-metal lors de mon adolescence, je suis fan assidu de Deftones. Contrairement à leurs pairs nu-métalleux, ils ont réussi à se démarquer de cette étiquette affreuse et chacun de leurs albums est plus que solide. Diamond Eyes m’avait surpris, par la façon dont le groupe a réussi, en se forgeant un son unique qui leur appartient et qu’il maitrise à merveille, à être légitimement actuel. Par contre, si Deftones m’a déçu par le passé c’était par leur prestation live. Je me souviens les avoir vus dans un gymnase avec un son pourri et j’éprouvais réellement de la difficulté à différencier les titres tellement leur interprétation était bâclée. Mais surprise! Voilà qu’à la suite de Diamond Eyes, malgré le malheureux accident de voiture qui mettra le bassiste Chi Cheng dans un long coma depuis 2009, le groupe est au sommet de sa forme. Les querelles d’égo mises de côté et une perte de poids plus tard, Deftones a su me surprendre, cette fois sur scène. Alors tout cela dit, étant plus fan que jamais, j’écoute le tout nouveau Koi No Yokan. Je le réécoute, et le réécoute, et le réécoute, et le réécoute… Cette consommation un peu abusive est-elle un bon signe ?
Mastodon, actuellement en pleine tournée avec Opeth et Ghost, fait partie de ces rares groupes que nous aimons et qui ont accès à des moyens de production assez gigantesques. Il n'y a donc aucune surprise à voir apparaître un live de cette qualité, live qu'on s'empresse de partager par ici. Enjoy !
" The Hunter " ne va pas ravir les grincheux et autres chialards. Grosse production et style prog/heavy à tous les étages. L'album du plus. Plus de son, plus de moyens, de guitares, de voix, de plans complètement hallucinés et seventies, une batterie plus lourde. Plus, toujours plus.