Commençons cette chronique avec une petite vérité à propos de moi : je n'y connais pas grand chose côté rap. Sage Francis, MF Doom, et les classiques de ma jeunesse, le Wu Tang, NWA, Ice T, Ice Cube, les Beasties Boys, Busta Rhymes ODB et autres Cypress Hill de ce monde, c'est pas mal la limite de mes connaissances en la matière. Mon frère lui, est très versé dans le domaine, moi pas tant. Ça ne veut pas dire que je n'aime pas le rap, loin de là, c'est juste un milieu que je connais moins, et vers lequel je gravite rarement à part pour écouter ce que je connais déjà.
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Shoegaze
Je n’ai pas eu la chance de découvrir un nombre considérable de nouvelles formations locales en 2015, mais je ne pouvais vraisemblablement pas passer sous silence les excellents Black Sails For Red Seas. Ce puissant quatuor instrumental montréalais vous plonge avec Wave: I dans son vaste univers alliant post-rock, metal et shoegaze, tout cela parsemé de quelques influences doom et sludge. Malgré le nombre légèrement effrayant de styles mentionnés ci-dessus, le résultat est très homogène et efficace.
Salle comble pour le retour des enfants prodiges à la maison : à peine revenus de leur tournée européenne, les Montréalais de Solids ont embrasé la Casa del Popolo pour le plus grand plaisir de leur fanclub local. Tu n’as pas réussi à avoir de billet? Dommage, ça t’apprendra à procrastiner. Une soirée sauna + décrassage d’oreilles comme celle-ci, ça ne se refuse pas.
Le quatuor montréalais Milanku nous présentera son quatrième album « De Fragments » le 6 novembre prochain. Au total, sept étiquettes se partageront la tâche de distribution à travers le monde, dont L'Oeil du Tigre, D7i, Moment Of Collapse, Replenish Records, GS Production Records, We Are Grain Of Sand & Tokyo Jupiter Records. Un premier extrait intitulé « L'ineptie de nos soucis » est déjà disponible en écoute sur la page bandcamp de la formation post-hardcore québécoise.
Ca faisait quelques mois que je n’avais pas été traîner mes oreilles de ce côté de la Saône, mais le passage de Nothing à Lyon s’annonçait comme l’une des dates incontournables de cet automne. Ayant quelques heures d’écoute en boucle de leur album Guilty of Everything à confesser, c’est donc impatiente que je retrouve la chaleur moite du Sonic pour une affiche shoegaze partagée avec les locaux de Israel Regardie. Ce soir, retour dans les 90’s: arbore fièrement le vieux t-shirt à l’effigie de ton ancien groupe préféré, enfile tes vans et ton baggy mais surtout n’oublie pas tes boules quiès, car oui le revival shoegaze actuel est bien plus burné qu’à l’époque. Nothing n’est pas signé sur Relapse Records pour rien.
Un album double de shoegaze ambiant électrique est toujours un pari à peine gagné. Hammock a réussi à le tenir, ne serait-ce que pour l’immensité du son et de la production. Ce sont des vagues sonores envahissantes, bourrées de réverbération et de mélodies enivrantes que le duo nous offre, souvent sur le point de couper le souffle vue la beauté de la chose.
J'ai découvert Russian Circles en 2008, avec l'album Station. Depuis, ils ont eu le temps de sortir deux autres albums, sans que je puisse les voir en live une seule fois. Evidemment, après quatre ans d'attente, je n'allais pas louper l'occasion de combler cette lacune, d'autant plus qu'ils sont ce soir accompagnés par Deafheaven, un groupe plutôt "trending" ces temps-ci, et qui figurait aussi sur ma liste de groupes à voir. Définitivement, ce soir j'ai de la chance.