A l'occasion de son passage à Paris le 9 août dernier, Dylan Carlson, guitariste et compositeur des antédiluviens Earth, a reçu Pelecanus au Point Ephémère afin d'évoquer son actualité, en groupe et en solo. Rencontre avec une légende. Crédits photos : Andrey Kalinovsky / CSAOH.com
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Rien n’est plus déplaisant qu’une veille de rentrée. Pour peu que vous soyez du côté « verre d’eau à moitié vide », vous êtes déjà en pleine sinistrose, remâchant à rebours toutes les tâches que vous avez à accomplir le lendemain. Ah oui, au fait l’été est fini. Double peine. Allez, séchez ces grosses larmes, et relativisez tout ça : ce soir, 31 août, M. Buzz Osborne se produit en solo pour son album This Machine Kills Artist. Le type qui vous a accompagné une bonne partie de votre adolescence est là pour que vous preniez conscience que la jeunesse est éternelle. Pelecanus.net vous fait la piqûre de rappel avec ce photo-report du concert. Enjoy ! Crédits photos : Patrick Baleydier
Another Language, quatrième album studio de This Will Destroy You arrive 3 ans après Tunnel Blanket, radical, sombre et en rupture avec les premières sorties du groupe texan. Another Language se présente comme l’album du compromis parfait. Un aboutissement idéal vers un son que l’on devine réfléchi et maitrisé nous donnant l’une des plus belles expériences studio du groupe.
Aaron Turner (ISIS, Old Man Gloom) + Nick Yacyshyn (Baptists) + Brian Cook (Russian Circles) = Sumac
Que vois-je ? Oh oui, c'est un nouveau super-groupe à l'horizon. Enfin « super » , il n'en a pour le moment que l'enthousiasme des noms des musiciens qui s'additionnent ensemble pour former Sumac. Dans l'équation, Aaron Turner (feu-ISIS, Old Man Gloom, Mamiffer) et Nick Yacyshyn (batteur du groupe de hardcore canadien Baptists). En studio et à la basse le nom de Brian Cook (Russian Circles, feu-Botch, feu-These Arms Are Snakes) et au mix celui de Kurt Ballou s'ajoutent et me filent de grosses envies de poser mes oreilles sur le résultat qui s'intitulera « The Deal ». En attendant le tracklisting de l'album se retrouve à la suite, on s'en reparle évidemment dès qu'un extrait ou une date sont disponibles.
Rien de neuf sous le soleil, la critique biaise l’avis de celui qui la lit. Parler en bien ou en mal oriente d’autant plus l’horizon d’attente que vous ne pouvez encore vous forger votre propre opinion, faute d’avoir eu l’œuvre sous les yeux (ou dans les oreilles). Dans le cas présent, vous vous trouvez au même point que moi, puisque nous vous avons proposé le nouveau YOB en écoute intégrale (post du 26 août). Vous convaincre ? Je n’y pense même pas. Je me contenterai de développer brièvement quelques considérations toutes personnelles, et s’il vous dit d’échanger avec moi sur le sujet, c’est avec plaisir.
Récemment, j’ai vu passer la date de la prochaine apparition de Red Fang à Montréal. Le 20 décembre 2014. Le 20 décembre… n’y a-t-il pas un spectacle déjà logé dans mon esprit à cette date? Ah oui, il s’agit du spectacle des ambassadeurs du ''métal suédois'' : Opeth et In Flames. Je suis resté très surpris de voir qu’ils avaient été ajoutés au spectacle made in Sweden! Décidément, Red Fang visite Montréal sur des tournées particulières. On pense aux affiches avec Dillinger Escape Plan / Mastodon ou encore le co-headline avec Cancer Bats en compagnie de The Shrine et Indian Handcrafts.
Vous commencez à nous connaître, quand un album tape dans un genre sans vraiment y taper, nos oreilles traînent toujours un petit peu plus longtemps dans les parages. Le mélange des genres, le refus des dogmes, des scènes et des mouvements on adore ça. Ici avec Emptiness, il s'agit plus que d'une prise de risque, puisqu'il s'agit d'un groupe qui pourrait se retrouver un peu trop vite dans le bac « black-metal » de nos chers disquaires.
La nuit du jeudi 5 juin 2014 était placée sous le bel étendard de l’electro. En effet, la Villette Sonique avait alors signé pour une soirée pleine de sons bons pour le corps et l’esprit (sûrement validée par un ORL quelque peu imbibé). En guise de préliminaires, nous avons pu assister à la prestation de Factory Floor, très décevante, et peu convaincante. Après cette démonstration glaciale qui ne méritait même pas un walk of shame musical, il était temps de nous laisser aller à la tendre et violente étreinte de Jon Hopkins, pour enfin libérer nos corps engourdis sur les rythmes entêtants de Four Tet, tel Atlas ce soir-là, portant la terre sur ses épaules fatiguées.
Le mois le plus fou de l’année est enfin à nos portes, septembre vous propose la plupart des dernières tournées d’envergure avant le ralentissement hivernal. Vous aurez également la chance de profiter au maximum du Montreal Psych Fest ainsi que du traditionnel Pop Montreal. Espérons que vous avez mis un peu d’argent de côté puisque certaines soirées seront immanquables. Comment pourriez-vous louper l’occasion de voir Uncle Acid And The Deadbeats, Kicker, Crowbar, Windhand, Deafheaven, Hawkwind ou encore Carla Bozulich en l’espace de trente petits jours? Préparez votre porte-feuille aux pires éventualités puisqu’un mois endiablé est à prévoir.
Mono, le groupe de post-rock japonais, a annoncé la sortie de deux albums le 24 octobre prochain. Une sortie simultanée puisque ces albums ont été enregistrés en même temps et s’inscrivent dans une correspondance directe étant « deux parties opposées et complémentaires de la même histoire ».
Dans mes rêves les plus fous, je me plais à croire que ma région natale, la Vendée, est la nouvelle Norvège. Un trop plein d’entropie engendre parfois en réaction des poussées fulgurantes d’énergies créatives, à l’image d’une éruption volcanique. Le spectacle est trop beau pour ne pas en profiter pleinement. On parle ici de diamants forgés dans les entrailles de la Terre.
Par un mois de juillet pluvieux, alors que la dépression post Hellfest plane encore sur les esprits, rien de tel qu'une bonne soirée sludge pour positiver. C'est dans la moiteur familière du Glaz'Art que les Stoned Gatherings remontent le moral des troupes. Même si l'effet met un moment avant de se faire sentir, le résultat est là.