Soyons clair, SUMAC, le projet réunissant Aaron Turner (feu-ISIS, Old Man Gloom, Mamiffer), Nick Yacyshyn (batteur du groupe de hardcore canadien Baptists) et Brian Cook (Russian Circles, feu-Botch, feu-These Arms Are Snakes), ne m'a pas vraiment séduit avec la sortie de son premier album The Deal l'année dernière. Mais je suis pugnace, et le premier extrait du nouvel album What One Becomes (avec Kurt Ballou dans les parages) ainsi que quelques vidéos live qui parsèment le web entretiennent l'envie de pouvoir les gauler en live (d'autant plus que leur date en Août de l'année dernière à Montréal avait été annulée...). En attendant cette nouvelle et pesante offrande, délectons-nous de cette bonne captation datée du printemps 2015. GRAS.
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Aaron Turner
Septembre est le dernier mois avant le malheureux retour de la saison hivernale et du hockey… S’il vous reste un peu d’économie malgré cet été fou, c’est le moment d’investir dans la scène musicale puisque c’est définitivement le mois où vous aurez le plus d’options pertinentes. Difficile de dire le contraire quand vous avez Cult Of Luna, Godflesh, Uncle Acid And The Deadbeats, Old Man Gloom, Motörhead, Ghost et Stars Of The Lid sur une période de trente jours.
Alors qu'aucun premier extrait n'est encore disponible, Sumac, projet dont nous avions déjà parlé réunissant Aaron Turner (feu-ISIS, Old Man Gloom, Mamiffer) et Nick Yacyshyn (batteur du groupe de hardcore canadien Baptists) ainsi que Brian Cook (Russian Circles, feu-Botch, feu-These Arms Are Snakes), nous a lâché une date pour la sortie de The Deal : le 03 février 2015 via Profound Lore et SIGE Records. Au passage le projet annonce une date à Vancouver avec Deafheaven le mois prochain et propose déjà quelques items de merch (c'est quand même un peu tôt les gars...). Bref, évidemment ce qu'on attend par-dessus tout c'est... DU SON !
Certains groupes établissent dès leur début la ligne musicale forte qui les caractérisera, et dont ils ne dérogeront jamais. D’autres sont la proie de doutes, de volontés d’ajustement, et nous laissent mesurer au bout de quelques années le chemin parcouru jusqu’au but recherché. Certains groupes naissent déjà formés, d’autres se développent devant nous ; il est une dernière catégorie pour laquelle l’identité passe par le protéiforme.
Toujours sous l'impulsion d'Aaron Harris, ISIS continue de vivoter par ses rééditions. Après Panopticon et Celestial c'est l'une des publications phares du projet, Oceanic, qui s'offre un remastering. Programmé pour le 04 novembre chez Ipecac et présenté sous un nouveau packaging la réédition ne comporte cela dit aucun bonus. De la bouche d'Aaron Harris :
« Avec le remastering d'Oceanic je crois que nous avons gardé le meilleur pour la fin. La clarté qui a été révélée au travers de ces morceaux a été une surprise même pour moi. J'ai entendu ces morceaux probablement des milliers de fois. Quand j'ai écouté la version remasterisée de « Weight », c'est comme si j'étais de nouveau en studio durant l'enregistrement du morceau. J'ai noté aussi beaucoup de nouveaux détails au niveau de la basse de Jeff et de l'énergie dans les guitares. Je sais qu'Oceanic est un des favoris du public, et je pense que cette remasterisation apportera une nouvelle appréciation même à ceux qui l'ont énormément écouté. »
The Beginning and the End en version remasterisée s'écoute dans la suite.
Certains le savent peut-être déjà, Mamiffer est un projet réunissant le couple Faith Coloccia et Aaron Turner (ex-ISIS, Old Man Gloom). À la douce vitesse d'un split par année (avec Circles, Locrian ou Pyramids ces dernières années) le groupe profitera de 2014 pour offrir un successeur à Mare Decendrii (2011) intitulé Statu Nascendi. En attendant le 5 novembre prochain et sa sortie chez SIGE Records, vous devriez vous caler ce premier extrait intitulé « Caelestis Partus » dont la vidéo, qui sublime magnifiquement la musique, a été créée par Daniel Menche.
Aaron Turner (ISIS, Old Man Gloom) + Nick Yacyshyn (Baptists) + Brian Cook (Russian Circles) = Sumac
Que vois-je ? Oh oui, c'est un nouveau super-groupe à l'horizon. Enfin « super » , il n'en a pour le moment que l'enthousiasme des noms des musiciens qui s'additionnent ensemble pour former Sumac. Dans l'équation, Aaron Turner (feu-ISIS, Old Man Gloom, Mamiffer) et Nick Yacyshyn (batteur du groupe de hardcore canadien Baptists). En studio et à la basse le nom de Brian Cook (Russian Circles, feu-Botch, feu-These Arms Are Snakes) et au mix celui de Kurt Ballou s'ajoutent et me filent de grosses envies de poser mes oreilles sur le résultat qui s'intitulera « The Deal ». En attendant le tracklisting de l'album se retrouve à la suite, on s'en reparle évidemment dès qu'un extrait ou une date sont disponibles.
Old Man Gloom (avec des membres de Converge, Cave In et feu-ISIS) reviendra offrir un successeur à No (publié en 2012 et que j'avais durement chroniqué ici) le 11 novembre prochain. L'album intitulé « Ape of God » se verra publié via Profound Lore (adios Hydrahead Records donc) et sera suivi par un documentaire « Here is a Gift for You » signé Kenneth Thomas (réalisateur de Blood, Sweat and Vinyls : DIY in the 21 Century). L'automne sera simiesque, ou ne sera pas.
Étonnamment, je mets un temps record à traverser une partie de l’île de France pour me retrouver au milieu de la capitale, pas trop encombrée de bouchons en ce début de week-end printanier. J’imagine que mon prochain périple similaire sera une vengeance du destin et que je mettrai probablement une plombe à m’extraire d’une circulation bien trop dense. Petit bonus : je ne tourne même pas autour de la rue Boyer, je trouve de quoi parker mon automobile en un temps, lui aussi, record. Je fais une croix dans l’agenda. Lecteur, tu te dis que tu te fous royalement de mon histoire. Tu auras raison. Mais il faut bien introduire un article qui raconte un concert et à part t’expliquer que l’audience est massivement composée de jeunes gens habillés en noir –pas un scoop- je n’aurais pas grand chose d’autre à écrire. Sur place je retrouve rapidement mon co-équipier du pélican, Andrey, votre fournisseur iconographique mesdames et messieurs, et je constate qu’il a encore grandi depuis notre dernière rencontre. Il me soutient que non, je suis persuadé que c’est une ruse.
Zozobra s’est formé en 2006 au lendemain des sessions qui ont données Christmas aux amateurs de sludge expérimental, album décisif de la formation qui l’est tout autant Old Man Gloom. Depuis, la troupe à effectif variable défriche le genre à chacune de ses parutions ponctuelles. Avec Savage Masters, paru au printemps, la formation s’affirme comme le projet d’un seul homme, Caleb Scofield. Radiographie d’un EP à l’identité forte.