Avec To The Highest Gods We Know, les maîtres du Stoner Rock proposent d'explorer un peu plus les possibilités de la pédale fuzz. Adepte des ambiances psychédéliques et rétros, Colour Haze s'attarde cette fois-ci dans de plus profondes contrées, à la lisière du jazz fusion et de la musique traditionnelle indienne. Si beaucoup de motifs se rattachent à l'époque des sixties et à ses atmosphères enfumées de substances délirantes, cet opus dégage aussi un côté spirituel, une envie de chercher toujours plus loin, une sorte de quête d'absolu. Colour Haze prend ainsi la route de l'Orient pour un énième voyage cosmique. C'est un véritable plaisir que de l'accompagner.
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Philipp Rasthofer
A peine plus d'un an après leur dernier passage dans le coin, les Allemands de Colour Haze sont de retour à Paris, en ramenant pour l'occasion leurs compatriotes de My Sleeping Karma. Deux sets tout en solos psychédéliques et riffs groovy, dans un Divan du Monde bondé et soudé, malgré les quelques perturbations dans la fosse. Voici quelques images de cette soirée.
Depuis que j'ai découvert Colour Haze au Hellfest, je n'ai cessé de me demander comment j'avais fait pour ne jamais avoir entendu parler de ce groupe avant. Alors quand j'ai vu qu'ils passaient à Paris, et dans un show "XXL" de trois heures, j'ai tout de suite su qu'il FALLAIT que j'y sois. Surtout que ça se passait au Nouveau Casino, sûrement l'une des meilleures salles de Paris. Que demander de plus ?