Ça tease sévèrement à presque moins d'un mois du premier et nouvel album d'un projet que personne n'aura vu venir et répondant au mystérieux nom de SUN and SAIL CLUB. Formant ce projet, 3 musiciens :Bob Balch et Scott Reeder respectivement guitariste chanteur et batteur de Fu Manchu et Scott Thomas Reeder bassiste de feu-Kyuss et The Obsessed. Un peu plus intriguant encore ? L'album promet d'être influencé par Air ou Kraftwerk, de contenir des vocoders, tout en étant influencé par des groupes comme Clutch, Torche ou Slayer. Le tout portera le nom de Mannequin et sortira chez Satin Records. Autant vous dire qu'on a fucking hâte.
Les derniers articles
Kill The Hype #2 : Hedvig Mollestad Trio + Chaos Echœs + Domadora 28/09/2013 @ La Boule Noire, Paris
19.00. Il se passe toujours des choses étranges à Pigalle. Patienter devant La Boule Noire, tandis qu’un groupe de touristes attifés en Hawaiens d’opérette (chemises fleuries, faux seins en noix de coco, chapeaux weirdos) font la queue pour entrer dans La Cigale, relève encore de l’acceptable. Kill the Hype #2 donc, doté d’un programme pour le moins alléchant. Sans Aqua Nebula Oscillator, hélas, ayant annulé la veille. Pas un caprice de star. La triste conséquence de contingences financières. Rien de plus que des problèmes humains. Nous oublions souvent que nombre de groupes que nous écoutons depuis des dizaines d’années ne vivent pas de leur musique. Composer avec une source régulière de revenus est indispensable, parfois sclérosant.
Robert Fripp et Roger Waters, du haut de leurs 70 ans, semblent encore en avoir sous la pédale d'effets. Alors que le premier confirme, le 6 septembre dernier dans son "diary", le (certainement dernier) retour de King Crimson avec pas moins de 7 musiciens (dont 3 batteurs, oui), le deuxième écume stades et autres immenses arènes afin de reconstruire tous les soirs "The Wall" en live, tout en avouant récemment à la BBC, regretter avoir poursuivi Pink Floyd et plus particulièrement ses acolytes Mason et Gilmour en 1986.
Chacun cherche sa baleine blanche. Mais traquer sa Némésis demande des qualités singulières dont bon nombre d’entre nous sont dépourvus. La Faucheuse rôde tout au long du chemin. Garder le contrôle s’avère vite impossible. Vous voulez encore tenir la gageure ? Il faut en connaître les conditions. C’est peu ou prou la même chose que de monter dans un train lancé à pleine vitesse vers l’enfer. Ticket non échangeable, non remboursable.
Les Bordelais de Year of No Light seront de retour avec leur épique et massive musique fin novembre viaDebemur Morti avec un opus du nom de Tocsin. Les artworks sont eux signés Simon Fowler (Wolves in the Throne Room, Lustmord, Sunn O)))...). Le morceau éponyme se prend dans la face à la suite. Voici la description du label pour ce prochain album :
"Au détour de cette mémorable et nouvelle offrande, le groupe continue d'explorer les infinies possibilités de son expression musicale instrumentale, transcendale et unique. Extrêmement lourd, stellaire et épique, "Tocsin" est un voyage mémorable au-delà des lois du Post-Metal, du Doom et toutes formes de musiques hypnotiques."
C'est étrangement deux ans après la sortie de son plus récent album, Deep Politics, que Grails participe enfin à une tournée visant à le promouvoir. Chacune de leur visite se déguste jusqu'au dernier instant, les chanceux qui auront eu l’opportunité de les voir à Montréal dans le passé ne voulaient certainement pas rater ce retour pratiquement inespéré. Les circonstances actuelles semblaient toutefois moins magiques, le Il Motore allait vraisemblablement être trop vaste pour la popularité de Grails et ce n'est jamais plaisant de sortir un lundi soir. Malgré tout, voyons ce que cette soirée nous réservait.
Difficile de traiter d’un disque de ce type au plus juste. Chaque nouvelle tentative de décortiquer un album d’ambient (sombre ou non) dans lequel l’entrée est difficile s’avère être un labyrinthe sans fin. A l’image de la musique d’ailleurs. Il existe des chef-d’œuvres. Enfin... toute la difficulté d'évoquer une telle musique est de trouver le mot juste. Finalement, cette "non musique" a un impact à 99% subjectif. Dur de dire si tel ou tel disque est de qualité. Qu'est-ce qui est réellement intéressant chez celui-ci qui fera défaut à celui-là ?
Pour celui qui n'est pas spécialiste de la géographie helvète, savoir où se trouve Le Locle en Suisse peut sembler un peu ardu. Petite ville nichée à la frontière franco-suisse, Le Locle de par sa taille plutôt restreinte peut surprendre par le fait d'abriter ce festival. En effet, qui peut se targuer d'avoir fait jouer Meshuggah, Neurosis, Mogwai ou encore Gojira dans une ville de moins de 50 000 habitants ?
Après le départ d'un membre, une pause et l'ajout d'un nouveau guitariste, Pelican reviendra le 15 octobre prochain et via Southern Lord Records avec Forever Becoming. Et il se pourrait bien, si vous êtes comme moi, que l'album vous réconcilie avec le groupe. Pour le savoir, il est toujours possible de succomber au vilain dieu teasing et s'envoyer les quelques morceaux disponibles pour tenter et voir ce qu'apporte le remplacement de Laurent Lebec par Dallas Thomas (The Swan King) au poste de guitariste.
Anion est un quatuor originaire de la côte Ouest du Canada et plus précisément de Vancouver, que nous avions d'ailleurs booké en 2011 aux côtés de The Great Sabatini, Vilipend ou encore Indian (Relapse Records) au Café Chaos. Et devinez quoi ? Ils sont de retour cette année avec Without Solace et la furieuse envie de claquer des culs. Produit par Matt Bayles (Botch, Mastodon, ISIS) ils servent un noise/metal-core hargneux se situant non loin des cousins de KEN Mode et du vieil oncle américain Coalesce. Laissez-vous donc séduire par cette belle Orchidaceae et son intriguant Scarabée et engouffrez-vous cette abrasive dose de rock. L'album sortira le 17 septembre 2013 via No List Records et les 15 premières pré-commandes auront le droit à un vinyle "swamp green splatter".
Lycia, principalement l'affaire d'un individu venant de l'Arizona, et on a peine à le croire tellement sa musique a plus en rapport les espaces nordiques que les cactus du sud, a glissé hors des radars et routes communes pendant son existence durant les années 90. Si on en croit sa progéniture illégitime, Mike VanPortfleet a créé, par le biais de ses pièces mélancoliques, gothiques, mais tout de même bien mélodiques, un genre à lui seul: le darkwave, ce post-punk-gothique-éthéré a été associé principalement au label Projekt et a su soutenir un sous-genre dans une scène marginale, une scène qui était en totale décroissance pendant cette période (où l'engouement fut plus pour la techno et le grunge).
Un rendez-vous totalement français nous attendait le mercredi 4 septembre au chaleureux Divan Orange. Il était étonnant de voir un concert prendre part à Montréal sans l'apport d'une formation locale dans la programmation. Quoi qu'il en soit, ce n'est pas ce détail qui allait stopper les Montréalais de remplir la salle. Soyons honnête, la plupart des spectateurs étaient également originaires de la France, encore une preuve que nous sommes en pleine invasion.