Nous n’allons pas nous mentir, l’hiver s’éternise. Qu’importe. Suivant l’image des (inconscients) courageux coureurs du marathon de Paris, nous vous avons préparé une séance loooongue de concerts (et ce n’est rien, comparé à mai et à juin qui seront l’équivalent d’un ultra-trail). Conseils primordiaux : 1) Préparation : écoutez vos groupes favoris, tout le temps ; prenez le temps d’en découvrir de nouveaux. 2) Alimentation : hydratez-vous, minéralisez-vous, consolidez vos fibres musculaires claquées par un apport protéinique adéquat. Problème ? Solution : bière, 3 en 1. 3) Récupération : allez voir de nouveaux concerts.
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Domadora
Ça devait bien finir par arriver. Ailleurs, sous une autre forme, etc... mais c'est fait : Pelecanus organise de nouveau des concerts. Pour ce nouveau chapitre, nous avons la chance de nous être associés à Black Owl. Des choses ont changé. D'autres, absolument pas. Nous gardons notre "formule" : groupes que nous supportons, affiches et visuels réalisés par des graphistes et des artistes que nous aimons, dans les meilleures conditions que nous pouvons offrir. Vous me direz, un hibou et un pélican, c'est l'évidence même ! Ouverture des hostilités soniques le 31 mars prochain avec Stoned Jesus et Space Fisters !
Soirée spéciale son du désert à Glazart, avec une affiche triplement aride et psychédélique. J'inaugure le nouveau système de son de la salle, et je dois dire que le résultat est plus que satisfaisant. La qualité auditive a chatouillé mes oreilles durant les trois sets. Un grand bravo aux techniciens du son !
Après un mois de janvier particulièrement calme et froid, c'est avec une joie non dissimulée que le Pélican annonce son agenda parisien de février ! Suffisamment éclectique et qualitative, cette programmation séduira, je l'espère, bon nombre d'esgourdes sensibles et averties. De Shannon Wright à Kruger, février affiche un large choix de shows, redonnant de l'éclat au train train de la capitale. Quelques jolies pépites, de grosses dates, beaucoup de plaisir !
Atmosphère cosmique aux Stoned Gatherings avec les représentants français et suisses du rock progressif. Domadora proposait la cover de Sonic Prayer, le premier album d'Earthless, autant dire que la performance était attendue. Monkey3 a suggéré un set à rallonge, pour pallier à l'annulation de The Grand Astoria. Au final, ils ont joué pendant 1h45. Épique.
Kill The Hype #2 : Hedvig Mollestad Trio + Chaos Echœs + Domadora 28/09/2013 @ La Boule Noire, Paris
19.00. Il se passe toujours des choses étranges à Pigalle. Patienter devant La Boule Noire, tandis qu’un groupe de touristes attifés en Hawaiens d’opérette (chemises fleuries, faux seins en noix de coco, chapeaux weirdos) font la queue pour entrer dans La Cigale, relève encore de l’acceptable. Kill the Hype #2 donc, doté d’un programme pour le moins alléchant. Sans Aqua Nebula Oscillator, hélas, ayant annulé la veille. Pas un caprice de star. La triste conséquence de contingences financières. Rien de plus que des problèmes humains. Nous oublions souvent que nombre de groupes que nous écoutons depuis des dizaines d’années ne vivent pas de leur musique. Composer avec une source régulière de revenus est indispensable, parfois sclérosant.
Vous pouvez demander à n’importe quel Parisien féru de concerts : l’avantage principal d’habiter la capitale – ou du moins sa proche banlieue –, c’est la pléthore de concerts auxquels il est possible d’assister. Le secret d’un pays aussi tourné vers son propre nombril se cache dans le fait de loger dans ce nombril. Le Parisien peut tout voir : petits groupes qui font leurs dents, légendes cultes, stoner suédois, folk islandaise, electro corse, black metal québécois, zouk de Barbès, new-wave disco pour hipster… Oui, j’en passe - et des bien pires.