On m'a fait la réflexion, il n'y a pas longtemps, que si je " sortais de ma retraite " en écrivant une chronique, c'était que l'album devrait vraiment avoir un truc, un quelque chose d'assez costaud pour que je me retrouve à taper frénétiquement sur les touches d'un clavier. Une chose que j'ai appris à haïr au cours des dernières années.
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Rock progressif
Choisir un nom de groupe ? J’imagine très bien les brainstormings et les coups de gueule de chacun. Big Red Panda ? Allez, vendu. Putain d’idée de génie. Si les internets ont érigé la portée de chatons au rang de mètre étalon de la mignoncité, le panda roux peut se prévaloir d’un bon 9,9/10. Cela ne traduit en rien l’esprit du groupe ? Bof. Revendiquer la popularité du panda roux reste une excellente idée lorsque vous êtes un groupe portugais inconnu : on y rentre curieux, on en ressort conquis.
Mêlant toujours space, kraut et post-rock avec brio, Maserati sortira un nouvel album intitulé Rehumanizer chez Temporary Residence à la fin du mois.
« Mondo Drag ?! Hein ? Quoi ? Mais ça sort d'où ça ? ». Ça c'était un peu moi, surtout après avoir écouté quelques morceaux du groupe qui m'ont légèrement caressé le duvet testiculaire. Mondo Drag est un projet californien, d'Oakland plus précisément, à la croisée entre heavy, prog et psyché. Jusque là vous me claquerez peut-être un « encore ?! » mais avant ça, lâchez une écoute. À la section rythmique dans ce groupe Cory Berry et Zack Anderson, tous deux membres fondateurs de Radio Moscow et Blue Pills (et n'en faisant plus partie). Sauf qu'à la différence de ces 2 groupes, Mondo Drag amène sans conteste une coche supplémentaire dans les idées et compositions proposées, les membres fondateurs John Gamino, Nolan Girard, et Jake Sheley étant des potes d'enfance, faisant de la musique ensemble depuis plus de 15 ans.
Robert Fripp et Roger Waters, du haut de leurs 70 ans, semblent encore en avoir sous la pédale d'effets. Alors que le premier confirme, le 6 septembre dernier dans son "diary", le (certainement dernier) retour de King Crimson avec pas moins de 7 musiciens (dont 3 batteurs, oui), le deuxième écume stades et autres immenses arènes afin de reconstruire tous les soirs "The Wall" en live, tout en avouant récemment à la BBC, regretter avoir poursuivi Pink Floyd et plus particulièrement ses acolytes Mason et Gilmour en 1986.
Que se passe-t-il lorsque quatre jeunes musiciens, tous de grands amateurs de Pink Floyd, Brian Eno, ZZ Top, Tangerine Dream et U2, se rencontrent ? La chose la plus improbable qui soit, et j'ai nommé la création de Maserati ! À mes yeux, il s'agit de l'un des groupes de rock les plus fascinants de la scène américaine actuelle. Leur plus récente production intitulée Maserati VII vient tout juste de naître sur le pertinent label Temporary Residence Limited et cette oeuvre ne cesse de m'impressionner.
"Vous avez essayé de joindre Vincent Duke; il est indisponible pour le moment. En train d'écouter en boucle le nouvel album de Ancestors, il se trouve actuellement au fin fond de la voie lactée. Merci de laisser votre message après l'explosion de super nova…"
Un seul reproche à ce disque : ce n'est qu'un EP !!! Seulement trois titres !!! Peut-être est-ce un peu court pour une chronique ? Mais ce sera suffisant. Enfin, je vais me forcer, et croyez-moi, à l'écoute de " Invisible White ", ce n'est pas une mince affaire.