Dans la catégorie groupes obscurs et cultes, Cavity se pose bien là, comme des dizaines dans son genre. Ces membres formeront après le split en 2003 soit Floor d'un côté, soit Torche de l'autre, ou Black Cobra, formations que tous les lecteurs doivent bien connaître. Formé en 1992 à Miami, non loin des bayous de Louisiane, les gaziers auraient pu choisir le death metal technique pour être dans le vent à l'époque, mais leur attirance pour la drogue, les riffs du dieu Sabbath, et leur faible niveau technique ne leur permirent que d'être un de ces acteurs de l'ombre pourtant essentiel à la gloire du Sludge.
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Comment est-il possible de revenir d'une soirée comme ça ? Une question qui restera sans réponses, mais pas sans photos. Une soirée 100% Tee Pee Records qui prenait place au Nouveau Casino le 15 juillet dernier et réunissait Earthless, The Atomic Bitchwax et Mirror Queen. Que du bonheur...
L’histoire, tu la connais par cœur, peu importe de quel côté tu te places : Queens of the Stone Age est devenu un groupe légendaire, à l’influence considérable et à l’importance tout aussi colossale. C’est un mystère total qui explique cette position, puisque lorsque le groupe sort son premier LP sur Man’s Ruin et Roadrunner à la fin des années 90, le groupe est un projet marginal du jeune Homme, épaulé par Oliveri, alors en quête d’une suite à leur périple désertique culte, Kyuss, bien plus respecté que fortuné
Vous pouvez demander à n’importe quel Parisien féru de concerts : l’avantage principal d’habiter la capitale – ou du moins sa proche banlieue –, c’est la pléthore de concerts auxquels il est possible d’assister. Le secret d’un pays aussi tourné vers son propre nombril se cache dans le fait de loger dans ce nombril. Le Parisien peut tout voir : petits groupes qui font leurs dents, légendes cultes, stoner suédois, folk islandaise, electro corse, black metal québécois, zouk de Barbès, new-wave disco pour hipster… Oui, j’en passe - et des bien pires.
Le Black-metal est loin d'être un style à la traîne en France et surtout dans ses incarnations les plus avant-gardistes. Entre Deathspell Omega, Aluk Todolo, Spektr, Blut Aus Nord, The Austrasian Goatet de nombreux autres que j'oublie certainement, l'Hexagone recèle nombre de groupes qui, au travers d'expérimentations stylistiques, tentent constamment de repousser les limites et la forme d'un style musical qui a aujourd'hui 20 ans passés.
Si vous êtes amateurs de musique estampillée « post -», le nom d’Aaron Turner vous est certainement familier. Originaire de Springfield, dans le Massachusetts, il grandit au Nouveau Mexique entouré d’artistes en tout genre, amis de ses parents. Après avoir suivi des études d’art à Boston, il se consacre à Isis, groupe qu’il a cofondé avec Jeff Caxide, et au lancement de son propre label, Hydra Head Records. Malgré son implication dans de multiples projets, le sieur Turner trouve encore le temps de mettre ses talents de graphiste au service de nombreux groupes. Certains sont signés chez Hydra Head, Isis en tête, mais il a également collaboré avec d’autres grands noms tels que Rosetta, Bloodlet, Tusk ou encore Converge.
J'espère que vous n'êtes pas étranger à la formation montréalaise Menace Ruine. Cet énigmatique duo alliant les styles drone, folk, avec une touche de black metal s'est incrusté dans la liste des participants du festival Roadburn 2011 grâce à la sélection des membres de Sunn O))). Il est également possible que vous ayez réussi à les capter l'automne dernier lors de leur tournée européenne avec l’excellent groupeMamiffer. Dans tous les cas, le détour en vaut la peine et vous devriez débuter vos recherches avec le superbe album Alight In Ashes, paru l'an dernier sur le label canadien Profound Lore.
En seulement trois disques, Blaak Heat Shujaa est devenu un des groupes les plus importants de la scène psychédélique / desert rock. Leur passage à Paris en compagnie de Black Pyramid et Spin Drift n'a pas contredit ce fait. Encore une fois, le vent chaud et les relents d'alcaloïdes se sont faits sentir au Glazart.
Du hardcore, d’accord. Mais pas n’importe lequel. Cela pourrait être le leitmotiv de l’asso Old Town Bicyclette qui honore le public parisien d’un plateau assez éclectique ce soir à la Flèche d’Or. Si le nom de Celeste nous a convaincu de nous pointer, la date offrait un plateau de cinq groupes assez différents chacun dans son genre. Une excellente idée puisque cette date s’est avérée fraîche et dansante, à déguster idéalement un verre de mojito à la main et le paréo autour des hanches. Le son de l’été, quoi.
C'est malheureusement en juillet que les excentriques rockeurs de Naam ont décidé de passer par notre jolie ville. L'organisation d'un concert en pleine saison estivale est très ardue à Montréal. La panoplie de festivals et de divertissements qui se chevauchent refroidit les ardeurs des mélomanes québécois. Ces cowboys new-yorkais, provenant de l'écurie Tee Pee Records, avaient pourtant un excellent album à livrer au public. Cette impressionnante galette de rock psychédélique, intitulé Vow, fraîchement sortie s'affiche déjà parmi les incontournables de 2013 en matière de stoner. Cela n'a malheureusement pas suffit pour attirer quelques curieux, voici le récit d'une triste soirée.
"Sound as ritual, without dogma." tel est défini le nouvel album de Brian Lustmord "The Word as Power" par le principal intéressé. Après une compilation "Songs of Gods and Demons" sortie en 2011, et un album "[Other]" décliné en plusieurs albums remix pas forcément très intéressants, Lustmord revient en forme avec un album, contrairement à d'habitude, bourré de voix et donc d'invités : Aina Skinnes Olsen,Jarboe, Maynard James Keenan et Soriah. Avis aux amateurs de Dead Can Dance, Jocelyn Pook,Master Musicians of Bukkake et à ceux qui ont aimé ses travaux de remix avec Tool. The Word as Power est disponible dès à présent via Blackest Ever Black. Bonne méditation !
Ah la France, sa bonne bouffe, son patrimoine, son histoire, ses groupes méconnus, sous-estimés, n'ayons pas peur des mots : dénigrés. Fordamage existe depuis 2005 et les quatres gaziers pourraient venir remettre en doute la véritable date de découverte du courant électrique. La rédaction en a fait l'expérience récemment sur Paris alors qu'ils étaient de passage avec Filiamotsa (une autre pépite malmenée originaire de Nancy), Gull et Papaye.