Furieux lundi au Glazart, où comment bien commencer la semaine en se prenant du gros son dans les écoutilles. Les Stoned Gatherings ne déçoivent généralement pas, et ils nous le prouvent une fois de plus par une soirée bien ficelée. Entre le stand merch, où l’on trouve toujours de jolies sérigraphies sur lesquelles s’attarder, et les nouveaux murs en noir et blanc du Glazart (décorés par les artistes Kylam & Kermit Dee) les conditions sont idéales ! Bref, le sol se met à trembler. C’est l’heure de se rapprocher de la scène !
Vous êtes ici
Stoner
J'ai pu récemment acquérir un billet pour me rendre au Roadburn 2014 un poil à l'arrach' trois jours après la mise en vente (cette année semble moins bousculée pour se procurer le précieux sésame apparement). Je me suis donc mis à regarder avec amusement le line-up des précédentes années où je m'y suis rendu, pour me rendre compte que les premières éditions étaient de simples concerts en Hollande : l'affiche de 2001 correspondait à trois groupes seulement, dont Masters of Reality était la tête d'affiche.
Après Mastermind, Dave Windorf et sa bande, Monster Magnet, donnent naissance à un nouvel opus, plus space rock que jamais. Le combo qui a jusqu'ici habitué son auditoire à une sortie tous les trois ans, ne déroge pas à la règle, et présente ses dernières compositions, strictement dans les délais. Et c'est plutôt une réussite !
19h30 rue des Martyrs. Pigalle est bien sage. Pas de folie ce mardi soir. A fréquenter le coin uniquement le week-end, on en oublierait que le quartier est également très résidentiel. Moyennant quoi, j’ai quand même réussi à croiser dans le métro un type, visiblement dans un état second, sinon tierce, occupé à se faire sauter les empreintes digitales avec une lame de cutter. Bref, impossible d’entonner « j’en ai tellement vu dans ma chienne de vie que plus rien ne peut me surprendre » à Pigalle. Plic ploc faisait le sang tombant par terre. Je vais manger mes steaks bien cuits pendant un sacré bon bout de temps…
Svart Records n'a plus rien à nous prouver, ce label finlandais est à l'origine de découvertes aussi excellentes que multiples depuis maintenant un bout de temps (Brutus, Hexvessel, Sammal, Goatess et j'en passe). Histoire de vous le prouver, attardons nous sur une des nombreuses sorties de l'année 2013 qui ne passera pas inaperçue chez eux avec Domovoyd, un jeune groupe finlandais de psyche/stoner/space rock (et bien plus encore) capable de monter des murs de distorsions et des solos groovesques à vous en exploser les portes de la perception. Je crois que c'est clair, la pochette, les titres et puis enfin et surtout, la musique, tout va dans le sens d'une expérience renversante. Combien de personnes ai-je lu sur Internet demandant l'ajout de ce groupe au line-up du Roadburn 2014 ? BEAUCOUP. Et j'en ferai clairement partie si on me demande mon avis. Car cet album se classe bel et bien dans le déjà très étoffé top 2013. On compte sur vous pour nous dire s'il rentre aussi dans le vôtre. Pour l'écouter en intégralité en ligne rendez-vous sur l'excellent TheObelisk.net, pour vous procurer l'édition physique c'est chez Svart Records qu'il faut se rendre. En attendant, bon voyage.
Je suis entré en contact avec l’univers de Red Fang pour la première fois, comme ce fut le cas pour plusieurs, avec le visionnement de leur vidéo, plus que désormais classique, Prehistoric Dog. Ce fut instantanément un coup de foudre. Ce clip aux allures de publicité pour la bière Pabst Blue Ribbon avait tous les éléments pour me séduire : shotguns de bière aux gallons, des scènes de LARPing, une énergie de rock distorsionné électrisante et un humour noir avec un soupçon de gore. Je me souviens avoir partagé le vidéo en questionnant mon réseau social «Holy Fuck! Pourquoi n'ai-je pas vu ce clip plus tôt?».
La musique stoner n'est pas monnaie courante au Québec. Les groupes locaux se font rares dans le style et les vedettes d'ailleurs osent très rarement traverser la frontière. Heureusement, vendredi dernier fut une exception de taille à cette affirmation. Une incroyable tournée foudroyait Montréal, affichant un alignement qui aurait même convaincu votre mère de fumer un énorme pétard. Pour des raisons hors de notre contrôle, aucun journaliste ne put se rendre à la salle avant 21h30. Nous ne pourrons malheureusement pas vous décrire les prouesses de Mothership, Wilson et Gypsyhawk. Par conséquent, notre photographe Renaud compensera la situation avec quelques clichés qui parlent d'eux-mêmes. C'est parfois ce qui arrive quand un concert de stoner débute à 19h30, nous n'y croyions tout simplement pas.
A peine plus d'un an après leur dernier passage dans le coin, les Allemands de Colour Haze sont de retour à Paris, en ramenant pour l'occasion leurs compatriotes de My Sleeping Karma. Deux sets tout en solos psychédéliques et riffs groovy, dans un Divan du Monde bondé et soudé, malgré les quelques perturbations dans la fosse. Voici quelques images de cette soirée.
Ça tease sévèrement à presque moins d'un mois du premier et nouvel album d'un projet que personne n'aura vu venir et répondant au mystérieux nom de SUN and SAIL CLUB. Formant ce projet, 3 musiciens :Bob Balch et Scott Reeder respectivement guitariste chanteur et batteur de Fu Manchu et Scott Thomas Reeder bassiste de feu-Kyuss et The Obsessed. Un peu plus intriguant encore ? L'album promet d'être influencé par Air ou Kraftwerk, de contenir des vocoders, tout en étant influencé par des groupes comme Clutch, Torche ou Slayer. Le tout portera le nom de Mannequin et sortira chez Satin Records. Autant vous dire qu'on a fucking hâte.
Kill The Hype #2 : Hedvig Mollestad Trio + Chaos Echœs + Domadora 28/09/2013 @ La Boule Noire, Paris
19.00. Il se passe toujours des choses étranges à Pigalle. Patienter devant La Boule Noire, tandis qu’un groupe de touristes attifés en Hawaiens d’opérette (chemises fleuries, faux seins en noix de coco, chapeaux weirdos) font la queue pour entrer dans La Cigale, relève encore de l’acceptable. Kill the Hype #2 donc, doté d’un programme pour le moins alléchant. Sans Aqua Nebula Oscillator, hélas, ayant annulé la veille. Pas un caprice de star. La triste conséquence de contingences financières. Rien de plus que des problèmes humains. Nous oublions souvent que nombre de groupes que nous écoutons depuis des dizaines d’années ne vivent pas de leur musique. Composer avec une source régulière de revenus est indispensable, parfois sclérosant.