En juin dernier, un pote organise un concert de Stoner dans un petit club de notre ville. Étant donné qu'on ne croule pas sous la masse de concerts dans notre région, pas mal de potes et moi-même nous y rendons, la mèche au vent, décontractés du gland, sans trop nous prendre la tête. Il s'agissait des Texans de Wo Fat en tête d'affiche, d'un groupe local, et entre les deux, d'un autre groupe texan du nom de Mothership. Apéro prolongé au bar, on se cale dehors avec notamment mon bon pote Manu pour fumer un joint de weed taille bombardier, car nous, on rigole pas avec le folklore. C'est donc l'air nigaud, les yeux rouges comme des chinchillas et la bonne humeur bêta qu'on rentre dans le club...
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Kyle Juett
La musique stoner n'est pas monnaie courante au Québec. Les groupes locaux se font rares dans le style et les vedettes d'ailleurs osent très rarement traverser la frontière. Heureusement, vendredi dernier fut une exception de taille à cette affirmation. Une incroyable tournée foudroyait Montréal, affichant un alignement qui aurait même convaincu votre mère de fumer un énorme pétard. Pour des raisons hors de notre contrôle, aucun journaliste ne put se rendre à la salle avant 21h30. Nous ne pourrons malheureusement pas vous décrire les prouesses de Mothership, Wilson et Gypsyhawk. Par conséquent, notre photographe Renaud compensera la situation avec quelques clichés qui parlent d'eux-mêmes. C'est parfois ce qui arrive quand un concert de stoner débute à 19h30, nous n'y croyions tout simplement pas.