L'Astrolab d'Orléans, dont nous avions déjà parlé en 2013, continue de diffuser ses excellentes captations de groupes qui sont passés par chez eux récemment, tels que KEN Mode, Red Fang, Birds in Row ou King Dude.
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Stoner
Antienne bien connue : le public est ingrat. Et rien n’est pire qu’un de vos fans. Offrez-lui un album d’exception (An Eulogy for the Damned, par exemple), il le prend comme s’il s’agissait d’un dû, et attend de vous que vous reproduisiez encore et encore ce coup de génie. Dans le cas contraire, comprenez un très bon album, vous verrez ce petit con égoïste entonner son refrain de puriste : « C’était mieux avant. »
Voilà un an que l'on attendait la nouvelle édition du Blizzard Mountain's Fest. Et cette année, petit échauffement avec une date à Lyon pour faire durer le plaisir plus longtemps. L'équipe d'Are You Stoned Inc. nous a préparé une belle soirée avec les lyonnais de Goatfather (remplaçant au pied levé Electric Taurus qui ont annulé leur tournée) et d'Enlarge Your Monster, avec pour finir les grecs de Planet of Zeus. Bonne soirée avant de partir à Chambéry le lendemain pour le vrai premier soir du festival…
C'est un vrai plaisir de se retrouver dans cette belle salle qu'est La Maroquinerie, d'autant plus avec une telle affiche ! Datcha Mandala, Glowsun et Mars Red Sky se complètent de façon cohérente et se retrouvent dans un lieu agréable pour le public : la soirée s'annonce plutôt bien. Avant même de passer la porte, c'est le stand merch' qui attire l'attention. Johan Jacob, guitariste et chanteur de Glowsun, y traîne avec ses illustrations emblématiques de la scène stoner, que l'on retrouvent aussi sur les T-Shirts de Mars Red Sky... Le décor est posé !
C'est toujours un peu difficile d'écrire une chronique sur un des albums de Fu Manchu car ils partagent de nombreuses similitudes. Depuis No One Rides For Free, sorti en 1994 (je passe les EP's et la période Virulence...), les Californiens ont cumulé une jolie collection d'enregistrements qui, outre le fait de briller de par leur qualité, se démarquent également de par leur manque d'originalité. Gigantoid ne déroge pas à la règle. Si la galette a su retenir mon attention dès la première écoute, elle n'égale pas sa petite sœur née en 1997 : The Action Is Go, avec Brant Bjork à la batterie et Bob Balch à la guitare. Fu Manchu fait systématiquement du Fu Manchu, et au vu des différentes collaborations extérieures des membres et ex-membres du groupe (Sun & Sail Club, Kyuss…) on pourrait s'attendre à un peu plus de créativité. Toutefois, c'est bien là le seul défaut de Gigantoid...
Interviewer Electric Wizard c'est un peu comme entrer dans un monde parallèle où seuls l'herbe et le gros son existent. Tout le reste mérite de mourir étouffé par le câble d'un chargeur de téléphone. Le simple terme « Facebook » suffit à faire frémir les membres de l'assemblée diabolique... C'est armée d'une grosse croix inversée que Liz Buckingham (guitariste/sorcière) accepte de me recevoir dans l'antre du Dr Feelgood. La discussion tourne bien évidemment autour de la sortie de Time To Die, un opus hargneux, qui ne laisse aucune place à la raison, et qui fait la part belle à l'esprit revanchard et assassin. Il semblerait que les rockeurs maléfiques soient quelque peu irrités. Explications.
1998, après le split de l'éphémère Slo Burn, qui avait été précédé par le split de Kyuss en 1996 dans l'indifférence générale, John Garcia ne lâche pas l'affaire : il a encore du sable plein les bottines, et toujours l'envie de pousser la chansonnette sur des gros riffs désertique. Il décide de s'associer avec Arthur Seay à la guitare, Miguel Cancino à la batterie et un bassiste qui restera seulement les premiers mois du groupe, vite remplacer par Dave Dinsmore. Un premier split sort début 1999 avec les suédois de Dozer (soit le meilleur rip-off scandinave de Kyuss qui tu puisses trouver) que je n'ai d'ailleurs jamais écouter, le vinyle limité à l'époque (1000 copies) n'a jamais été repressé et se vend pour une somme rondelette de nos jours, mais le CD est toujours abordable.
Quand on assiste régulièrement à des concerts en Suisse, il arrive forcément un moment où on entend parler du Rock Altitude Festival. Certains vous racontent des histoires de bunker et d’étoiles filantes, d’autres vous mettent l’eau à la bouche en détaillant tous les grands noms qui s’y sont arrêtés : Meshuggah, Neurosis, Electric Wizard, Gojira… Et je ne parle même pas de la liste de groupes locaux qui fait pétiller les yeux de tout fan de Hard qui se respecte : Knut, Rorcal, Unfold et j’en passe.
Récemment, j’ai vu passer la date de la prochaine apparition de Red Fang à Montréal. Le 20 décembre 2014. Le 20 décembre… n’y a-t-il pas un spectacle déjà logé dans mon esprit à cette date? Ah oui, il s’agit du spectacle des ambassadeurs du ''métal suédois'' : Opeth et In Flames. Je suis resté très surpris de voir qu’ils avaient été ajoutés au spectacle made in Sweden! Décidément, Red Fang visite Montréal sur des tournées particulières. On pense aux affiches avec Dillinger Escape Plan / Mastodon ou encore le co-headline avec Cancer Bats en compagnie de The Shrine et Indian Handcrafts.
Par un mois de juillet pluvieux, alors que la dépression post Hellfest plane encore sur les esprits, rien de tel qu'une bonne soirée sludge pour positiver. C'est dans la moiteur familière du Glaz'Art que les Stoned Gatherings remontent le moral des troupes. Même si l'effet met un moment avant de se faire sentir, le résultat est là.