Les Tokyoïtes sludger de Church of Misery reviennent cette année avec un album intitulé "The Kingdom Scum" (nom d'un morceau d'un de leurs précédents albums "Vol. 1") qui est paru le 11 juin dernier sur Rise Above / Metal Blade. Comme à chaque fois le groupe signe avec le titre (mais avec pas la pochette ce coup-ci) une référence à un groupe qui l'influence. Concernant cet album il s'agit d'une référence au groupeSir Lord Baltimore avec son opus intitulé "The Kingdom Come" sorti en 1970. Un live du morceau "Brother Bishop" tiré de ce nouvel opus fait office de clip promo et est visible à la suite du billet.
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Stoner
Tout était parti de rumeurs dans certains magazines en ligne anglosaxons, plus particulièrement d'une information sur Amazon prévoyant la sortie d'un item pour High on Fire, mais personne ne savait quoi. Et bien c'est fait : ça sera finalement un double live enregistré au Music Hall of Williamsburg et au Bowery Ballroom mixé par Greg Wilkinson et Kurt Ballou. Le double album est disponible dès à présent en pré-commande via eOne Music et sera disponible à partir du 18 juin. A noter la possibilité d'acheter les 2 albums individuellement pour la version vinyle comme pour la version CD.
Tout s’est passé si vite. A peine annoncée la fermeture des Combustibles, l’accueillante maison qui a vu passer bien des légendes du stoner et du doom, on apprenait que l’organisation avait trouvé un nouvel écrin pour la douceur des progras Stoned Gatherings : les barbus patchés du monde entier en escale à Paris allaient désormais délivrer leurs sets furieux au Glazart, Porte de la Villette. Retour sur ce premier concert plutôt concluant.
C'est Will qui avait posé leurs noms pour la première fois en ces lieux : Wolf, Tiger et Mammut, ou le trio très 70's berlinois connu sous le sobriquet de Kadavar reviendra via Nuclear Blast le 12 avril prochain pour nous injecter une nouvelle fois une bonne grosse dose de rock psychédélique. Pour en entendre plus c'est à la suite de l'article et à la Maroquinerie le 14 avril prochain, puisque le groupe sera de passage dans la capitale aux côtés des Français d'Abrahma et The Socks.
Originaire de Brooklyn, Naam, ou l'association psychédélique de John Bundy, Ryan Lugar, et Eli Pizzuto, épaulés au clavier sur scène par Johnny "Fingers" Weingarten, publiera son nouvel album Vow le 4 juin prochain sur le label new-yorkais Tee Pee Records. Le morceau éponyme plus haut, est là pour vous teaser. Laissez-vous faire.
Vow ouvre un nouveau chapitre pour Naam, ce quartet originaire de Brooklyn, qui explore de nouveaux terrains à travers le psychédélisme. Sonorités sombres, harmonies vocales et la présence lourde d’un synthétiseur accompagnent l’auditeur dans la transition vers le tout nouveau plan astral de Naam. Alors que des sonorités profondes et doom et des percussions tribales accompagnent les grooves sous acides et les échappées caractéristiques du groupe, le futur de Naam n’annonce pas seulement un concept plus progressif et développé à travers la musique mais également à travers la spiritualité.
L’évolution de la musique et des paroles de Naam vers un territoire plus sombre se concentrent encore une fois sur le sacrement, cette fois-ci à travers les rites de la sexualité, la dévotion à l’hédonisme et la privation du désir. Si autrefois le groupe a abordé des concepts avec plus de pouvoir, des êtres inconnus et du mysticisme, Vow s’attache à la nature plus personnelle, en se concentrant sur la dualité humain/animal que l’on trouve en chaque individu.
A la base, je voulais faire une interview de Kvelertak, mais mes horaires de disponibilité en ont décidé autrement. Ce n'est donc pas cette fois que je saurai de quoi parlent leur chansons. En attendant, j'ai quand même assisté au concert qui a eu lieu au Glazart, et comme à l'accoutumée, vous trouverez mes impressions dans la suite de cet article. Ouais, ce paragraphe ne sert à rien.
Windhand pourrait être le cousin américain des Anglais d'Electric Wizard. Riffs pachydermiques, chant incantatoire, rythmiques plombées, le tout baignant dans un univers lugubre au possible, certes rien n'est réinventé ici mais c'est efficace. Si vous ne me croyez pas, ruez-vous sur le morceau plus haut ou sur le titre "Libusen", morceau qui m'a vendu le groupe et leur premier album éponyme sorti en 2011. Côté actu les Américains viennent de signer la sortie d'un split avec Cough, dont l'intérêt réside principalement dans leur morceau "Amaranth", là où les doomeux de Cough s'enlisent parfois trop dans un doom en manque de souffle (douce ironie). Histoire de concrétiser son ascension le groupe a annoncé avoir signé ni plus ni moins que chez Relapse Records. Alors le débat sera le même qu'avec beaucoup de groupes qu'Internet nous permet de découvrir plus facilement aujourd'hui, réutilisant les recettes de groupes populaires, mais de manière efficace, certains bouderont l'intérêt de par leurs grandes attentes en termes de culture musicale, d'autres, plus épicuriens, n'auront aucun scrupule à s'en délecter les cages à miel. Une chose est sûre, avant d'en parler, vous devez écouter.
Le Duna Jam n'est pas un festival. Le Duna Jam s'apparente plutôt à un pique-nique amplifié où on ne mangerait que des gâteaux magiques, ou à une petite fête sur la plage entre amis que vous ne connaitriez pas tous, mais peu importe, car ils aiment le stoner et le psyche rock et c'est ça qui compte au fond. Vous l'aurez compris le Duna Jam est un événement à part.
Church of Misery, nos Nippons préférés dans la catégorie riffs gras du slip et allégeance sushi-made à Black sabbath. De nos jours, on les connaît bien, grâce à leurs prestations scéniques dantesques (que des bons souvenirs à chaque fois), leur passion pour les serial killers, leurs incessantes venues au Roadburn, etc...Mais en 1997, à leur début, c'était une autre paire de manches si tu ne traînais pas dans les caveaux poussiéreux du pays du soleil levant.
Déjà, je dois remercier Blaak Heat Shujaa. Pourquoi? Parce que ce groupe me donne une fois de plus la preuve que j'ai toujours raison. BHS est un des rares groupes français qui prouvent qu'il est parfaitement possible de faire de l'excellente musique, de tourner à l'étranger, d'enregistrer chez un producteur qui pèse lourd, Scott Reeder (Kyuss, Goatsnake, ...), et de se retrouver signé chez un des labels de stoner/psyche/desert rock les plus pointus, Tee Pee Records, pour sortir un EP avec Ron Whitehead, poète nommé au prix Nobel et grand ami de feu le bon Docteur Thompson.