Né lors d'un été "weed and horror movies" et plus précisément inspiré du film des années 70 intitulé "Satan's Sadists", soit le nom d'une bande de bikers psychopathes qui violent et tuent à tour de bras dans le désert américain, le trio Satan's Satyrs originaire d'Herndon (Virginie) dessert une musique tout aussi grasse, dépravée et lo-fi que le synopsis de ce nanard des 70's. C'est d'ailleurs peu étonnant qu'ils furent convié au Roadburn 2013 par Electric Wizard...
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Doom
Lorsqu'on se réveille au matin du dernier jour d'un festival, on est toujours partagé entre la tristesse de devoir bientôt quitter l'endroit paradisiaque, et l'excitation de voir les derniers groupes programmés. On en voudrait toujours plus ! C'est ainsi que, sur le chemin de l'hôtel à l'Electric Ballroom, je rentre dans le Vans Store où se prépare une session acoustique. Je suis un peu en avance pour Black Rainbows et ne peux résister à l'attraction du live. Grandloom fait sa balance tandis que la boutique se remplit... Dans une ambiance bonne enfant et familiale, le souriant trio allemand présente ses jams de rock-psyché qui sentent bon le fuzz. Bien influencé par les 60's/70's, et Hendrix ou Hawkwind pour ne citer qu'eux, Grandloom propose une belle halte musicale, inattendue.
Le jour se lève sur Londres. Histoire de profiter un peu de la journée avant l'avalanche de gros son qui attend la petite bande de Français que nous sommes, une balade dans Camden Lock s'impose. Parmi la foule qui grouille dans les allées enfumées d'encens ou de graillon, on arrive tout de même à croiser Henry Vasquez et Dave Sherman de Spirit Caravan, une pinte à la main. C'est aussi ça le Desertfest ! Blague à part, le samedi désertique était le jour que j'attendais avec le plus d'impatience (s'il est encore possible de quantifier ses émotions à ce stade). Séduite par Heart Of Oak d'Anciient, j'étais très curieuse de les découvrir sur scène, tout comme ASG, Samsara Blues Experiment, Weedeater, et bien évidemment la tempête norvégienne de Kvelertak. L'Electric Ballroom est donc devenu mon fief pour la majeure partie des concerts...
Bienvenue dans l'un des rassemblements majeurs de la communauté stoner européenne, j'ai nommé le Desertfest ! Camden, quartier rock londonien par excellence, accueille pour la troisième fois une armée de vestes à patchs et autres tignasses en hoodie. Trois jours de son, quatre scènes, près de 50 groupes excités, perchés, sexy ou tout simplement inclassables, voilà ce qu'est le Desertfest. La famille underground était au rendez-vous, plus motivée que jamais pour applaudir des légendes vivantes comme Scott Weinrich ou Ed Mundell mais aussi les petits jeunes bien énervés de The Machine ou le rock séducteur de Zodiac. Plus qu'un fest, une expérience…
Conan. La question de savoir pourquoi personne n'a pensé à ce nom pour une formation musicale avant ce trio de jeunes Anglais relève d'un mystère non négligeable. Cependant, force est d'admettre que la solidité et le mythe que le nom comporte n'aurait pu faire autrement en terme de lourdeur.
Alors, déjà, il y a le potentiel "intéressant" qui entre en ligne de compte quand vous lisez "première sortie du label créé par Jon Davis, guitariste et chanteur de Conan". Comprendre que, d'une, vous vous attendez à un certain niveau de qualité. De deux, ne soyons pas malhonnêtes, à ce que le résultat ne sonne pas comme du Justin Bieber... Le fameux dicton "la pomme ne tombe jamais loin de l'arbre".
Après la sortie du dernier Monster Magnet, Last Patrol, et l'annonce de sets entièrement dédiés à cet album sur la tournée européenne du groupe, la Flèche d'Or n'a eu aucun mal à se remplir de curieux. La présence des Japonais de Church Of Misery n'y était pas non plus anodine. Le public présent ce soir là s'est donc englouti un certain volume de décibels accompagnés d'une purée psychédélique. Un régal !
Rares sont les occasions de se rencontrer aux mythiques Foufounes Électriques pour un événement aussi important. Il s'agissait vraisemblablement de l'endroit de prédilection pour le premier passage des Britanniques de Orange Goblin dans la métropole québécoise. Cette absence injustifiée de près de dix-huit ans était désormais chose du passé puisque la troupe de Ben Ward était bel et bien en ville pour une soirée où le heavy metal allait être à l'honneur.
« Pardonnez-moi mon Père, car j’ai péché ». Je me demande bien qui est le saint patron des photographes. Qui prier pour implorer les dieux de nous octroyer de bons clichés? Ou, dans mon cas, à qui demander pardon lorsque par inadvertance on ruine son développement de pellicule, le plus grand des péchés de l’argentique ?
Les Bordelais de Year of No Light seront de retour avec leur épique et massive musique fin novembre viaDebemur Morti avec un opus du nom de Tocsin. Les artworks sont eux signés Simon Fowler (Wolves in the Throne Room, Lustmord, Sunn O)))...). Le morceau éponyme se prend dans la face à la suite. Voici la description du label pour ce prochain album :
"Au détour de cette mémorable et nouvelle offrande, le groupe continue d'explorer les infinies possibilités de son expression musicale instrumentale, transcendale et unique. Extrêmement lourd, stellaire et épique, "Tocsin" est un voyage mémorable au-delà des lois du Post-Metal, du Doom et toutes formes de musiques hypnotiques."