La lumineuse réédition du Warhorse nous avait offert l’occasion de nous entretenir de cavalerie moyenâgeuse ; le nouveau UfoMammut, Ecate (sans H) devrait sans difficulté compléter la charge antique.
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Doom
C'est avec beaucoup d'émotion que la team Pelecanus s'envole pour Bordeaux, assister à sa toute première Make It Sabbathy ! Très impatients, on n'a pu s'empêcher de passer à Glazart la veille, pour dire bonjour à nos amis des Stoned Gatherings qui recevaient les poulains de Riding Easy pour la date parisienne de la tournée. Un franc succès qui a placé la barre très haut et qui a méchamment aiguisé notre curiosité...
J'ai connu Noothgrush sur le tard, sous l'impulsion des deux disques récemment sortis par Southern Lord, dont ce double LP qui a vu le jour en 2011. Qui peut prétendre connaître tous les groupes sludge de la Terre ces derniers temps ? Pas moi en tous cas. Je les ai vus aussi l'année dernière au Roadburn, lors d'un set aussi jouissif qu'improbable.
Ce qu’on attend d’un bon destrier, plus communément appelé cheval de guerre ? D’être la pire ordure sur sabots jamais enfantée. Non content de devoir charroyer un quintal et demi de chevalier et d’armures de plates, la bête devait pourvoir charger sans coup férir au milieu du fracas épouvantable des combats, et filer un coup de papatte bienvenu à son cavalier en tuant d’une ruade ou d’un coup de dent l’inconscient qui s’était approché un peu trop près de l’équipage. Mon petit poney ? Recalé, va donc faire de la garniture pour Findus. La littérature de l’époque n’abondant pas, nous nous ferons une bonne idée de l’effroi que pouvait inspirer une charge de destrier en consultant le tableau de Brueghel l’Ancien, Le triomphe de la Mort (le cheval monté par un squelette armé d’une faux) ou celui d’Albrecht Dürer, Les Quatre Cavaliers de l’Apocalypse.
Même s'il n’est pas aisé pour moi de parler ici d’Inter Arma, étant passé complètement à côté de « Sky Burial », leur premier LP publié chez Relapse en 2013, la tentation de vous partager mon coup de coeur pour leur dernier EP publié en 2014 « The Cavern » est grande tant le pari de me captiver avec ce genre de musique est devenu difficile au fil des années.
Un concours et partenariat avec Make it Sabbathy débouche toujours sur de futurs mélomanes aux sourires béas, et aux oreilles bien remplies. La preuve en est encore une fois avec ce plateau de folie qu'ils vous proposent, 2 des groupes les plus gras de l'écurie RidingEasy Records, que l'on retrouve aussi dans quelques tops 2014 de la rédaction, ainsi que Greyfell, un jeune projet originaire, lui, de Rouen.
Le concours est terminé ! Merci de votre participation.
Quel beau printemps 2015 allons-nous avoir à Montréal puisque deux des plus gros mastodontes de la scène sludge / doom viendront nous rendre visite. Mon premier, Electric Wizard dont nous aurons l'occasion de reparler, et mon deuxième Yob, trio originaire de l'Oregon ayant publié un des albums de doom cosmique les plus encensés de l'année 2014 : "Clearing the Path to Ascend" publié sur le label de Neurosis, Neurot Recordings. Croyez-moi, après les avoir vus plusieurs fois, dans des configurations différentes, je peux vous assurer que si la musique lourde est votre tasse de thé, vous aurez plus qu'envie d'être présent le 20 mars prochain lorsque le projet passera en compagnie d'Enslaved aux Foufounes Électriques. Histoire d'enfoncer le clou, je vous laisse ici avec une captation de bonne qualité de leur passage au mythique Saint-Vitus Bar de New York en décembre dernier. Avez-vous déjà vu des flocons de neige ralentir durant leur chute ?
C’est le dernier jour et ça se sent sur les visages, il faut dire que chaque soirée s’est prolongée avec des after assez épiques. Encore un petit raté pour ma part avec les Grecques de 1000 Mods mais j’aurai le plaisir de les voir quelques jours plus tard, donc pas de regrets.
Dimanche de novembre. Paris sous la brume, l'air humide, pas de doute, c'est l'édition automnale des Doomed Gatherings qui s'ouvre à Glazart. Après nous avoir régalé de trois jours d'ode au lourd et au gras au mois d'avril dernier, les Stoned Gatherings remettent ça, le tout concentré en une seule soirée. L'affiche qui nous attend ce soir promet quatre grosses bûches de celles qui vous font tenir tout un hiver au chaud.
« Saturday night, I feel the air is getting hot like you baby la la la… » Qu’est ce qui a bien pu m’évoquer Whigfield ? M. Ben Ward, ne cessant de répéter « Friday Night ! » d’un air enjoué.