Si le point culminant de cet agenda parisien demeure l’anniversaire de nos fidèles partenaires que sont les Stoned Gatherings et Dead Pig Entertainment le 22 mars, la venue de Weedeater le 10 mars fait ardemment grimper mon impatience. A noter également, la présence de Monsieur Lanegan à l'Alhambra en début de mois. Mars promet de beaux shows...
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The Midnight Ghost Train
Lorsqu'on se réveille au matin du dernier jour d'un festival, on est toujours partagé entre la tristesse de devoir bientôt quitter l'endroit paradisiaque, et l'excitation de voir les derniers groupes programmés. On en voudrait toujours plus ! C'est ainsi que, sur le chemin de l'hôtel à l'Electric Ballroom, je rentre dans le Vans Store où se prépare une session acoustique. Je suis un peu en avance pour Black Rainbows et ne peux résister à l'attraction du live. Grandloom fait sa balance tandis que la boutique se remplit... Dans une ambiance bonne enfant et familiale, le souriant trio allemand présente ses jams de rock-psyché qui sentent bon le fuzz. Bien influencé par les 60's/70's, et Hendrix ou Hawkwind pour ne citer qu'eux, Grandloom propose une belle halte musicale, inattendue.
Après un premier EP, Johnny Boy (en 2008), puis un album éponyme (en 2010), The Midnight Ghost Train semble entrer en studio tous les 2 ans, car c'est en 2012 que Buffalo voit le jour, chez Karate Body Records. Le trio texan égraine son stoner sudiste à travers 8 titres courts et efficaces. Stoner pour la puissance, le fuzz et le space. Sudiste pour blues, le flow et les thématiques. Outre les références directes aux poids lourds de la folk music, comme Leadbelly, la galette fait également ressortir l'énergie et la poussière que des Kyuss ou Truckfighters aiment à afficher. The Midnight Ghost Train a d'ailleurs tourné avec les Suédois de Truckfighters en 2011, juste avant la sortie de Buffalo...