En allant à ce concert, j'avais sérieusement peur, tellement The Chariot sont réputés pour la violence de leurs shows. Pas peur pour ma santé, je suis un warrior, mais plus pour mon appareil photo. J'ai même sérieusement envisagé d'y aller en touriste, les mains dans les poches, mais finalement le bon (enfin, pas tant que ça) sens a eu raison de moi, et je me suis donc retrouvé devant les portes du Divan du Monde avec tout mon équipement, afin de clôturer en beauté mon petit marathon de concerts de ce début de mars. Et je n'ai pas été déçu.
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"Vous avez essayé de joindre Vincent Duke; il est indisponible pour le moment. En train d'écouter en boucle le nouvel album de Ancestors, il se trouve actuellement au fin fond de la voie lactée. Merci de laisser votre message après l'explosion de super nova…"
Est-ce facile pour un groupe de porter le nom de Conan? Dans le sens où il n'y a pas de place à l'erreur, ni à la demi-mesure : on ne rigole pas avec un des personnages les plus célèbres de l'Histoire! (ndr : cette dernière remarque ne s'applique pas au dernier film en date) Après un premier EP, "Horseback Battle Hammer", déjà bien barbare, en 2010, les Anglais reviennent avec un premier album. Méritent-ils de porter le nom de l'illustre guerrier?
La vie est bizarre, à bien des égards. Enfin, la mienne pour sûr. Le plus souvent pour le pire, mais parfois, aussi pour le meilleur. Il y a seize ans, je réalisais ma toute première entrevue et, aujourd'hui, je me retrouve devant la même personne. Pas de doute : la musique, et particulièrement le Hard, rend immortel. Nous sommes toujours aussi beau, peut-être encore plus, qu'à l'époque. Entretien avec Jean-Christophe Faye : un vrai, un pur, un dur. Un "lifer".
Décidément, c'est à croire que je suis abonné aux conditions extrêmes pour les photos, après un concert sous le signe du rouge dégueulasse, je retrouve une fois de plus un rouge constant, certes un peu moins dégueu, mais compensé par une fumée plutôt épaisse. Et sinon, le concert ? Ah oui, c'était pas mal. Voilà, report fini, vous pouvez continuer à regarder des vidéos de chats sur Youtube.
Je ne m'en cacherai pas, la scène musicale entourant la région de Philadelphie occupe une grande place dans ma vie depuis quelques années. On y trouve des groupes fantastiques comme Rosetta, City Of Ships, Junius, Zodiak, East Of The Wall, Battlefield, Fight Amp et beaucoup plus. Cette scène s'est bâtie autour d'une maison de disques, Translation Loss Records, qui a su propulser les artistes de talent de sa scène locale avec brio. C'est exactement ce dont Montréal aurait besoin afin d'activer la sienne, vous ne croyez pas? Trêve de réflexion personnelle, deux groupes de Philadelphie avaient la tâche de nous faire trémousser les organes internes lors de la soirée du 2 mars dernier à la Casa Del Popolo. Crédits photos : François-Carl Duguay
Quand j'étais petit, aller à Verdun, c'était la sortie du dimanche. Messe/rosbif et pommes dauphines/ossuaire de Douaumont : la vie, la vraie. Alors aujourd'hui, excusez-moi d'être doom hein! Autant dire que quand j'ai un, vu le nom de ce groupe, deux, su qu'ils étaient français, c'était tout un challenge pour eux de combler l'enfant de la Lorraine que je suis.
Un jour un collègue de la redac' (Vincent Duke, pour ne pas le citer) m'a dit "Hey, j'écoute un truc trop cool là, ça s'appelle Cult of Occult. Ça te dirait de faire une chronique ?". J'ai dit "ok" et ne l'ai jamais fait. Quelques temps plus tard, ce même collègue m'a dit "Hey y a Cult of Occult qui passent à Paris, en plus y a Wounded Kings, tu verras, c'est cool. Ça te dirait d'y aller ?". J'ai dit "ok" et y suis allé, parce que bon, j'aime bien les concerts.
Après une pause de près de trois mois en ce qui concerne l'organisation de concerts, Pelecanus s'apprête à lancer sa saison 2012 en beauté. Nous aurons une panoplie d'événements à vous présenter ce printemps et le premier d'entre eux vous offrira deux groupes originaires de Toronto, soit Teethmarks et Titan.
En arrivant tout juste à l'heure d'ouverture des portes, je m'attendais à vivre l'enfer du photographe en me retrouvant au fond de la salle, en train de sautiller pour voir autre chose que la tête d'un bassiste... pour découvrir, avec grande surprise, que j'étais le premier dans la "file d'attente". Pardon ? Bon, le fait que le show n'ait commencé qu'une petite heure plus tard n'a pas non plus aidé, mais quand même, ce n'est pas une raison.
Un des projets qu'il faudra surveiller en 2012 sera l'échappée sonique de 3 des membres de Red Sparowes(Dave Clifford, Greg Burns et Emma Ruth Rundle) avec un projet nommé Marriages signé chez Sargent House (Russian Circles, Boris, Deafheaven...). Le trio nous propose un premier morceau intitulé "Ten Tiny Fingers" qui n'est évidemment pas sans rappeler une patte musicale du projet qui les a fait connaitre. À noter que Toshi Kasai, qui a notamment travaillé avec les Melvins et Tool, est derrière l'enregistrement de "Kitsune". En attendant le 1er mai, date de sortie de ce premier album moi je vais me repasser la jolie vidéo medley de l'enregistrement de l'album.
Bien que nous soyons face à un album de 2 morceaux pour un total de 38 minutes, je ne sais pas par quel bout commencer. 2 morceaux et 38 minutes et autant à dire, autant à vivre. Ancestors est un de ces groupes à vous faire chavirer d'une seconde à l'autre, sans prendre le temps de vous ménager, non, parce que la musique et en particulier la leur, ce n'est pas être ménagé, ce n'est pas un seul et même schéma, c'est le risque et l'inconfort momentané d'un mur de son larsené pour accéder à la grâce. Ancestors, c'est la vie.