"Tiens, on a un nouveau chez Pelecanus. Hey, Fred, ça te dirait de faire une chronique d'album ? Aside From A Day, tu connais ? Hahaha, qu'est-ce que je me marre..."
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Les terrifiants bisons étaient enfin de retour à Montréal pour la première fois depuis leur passage remarqué avec Weedeater. Le quatuor canadien est sans aucun doute l'un des groupes que j'aime le plus voir à l'oeuvre. Pour l'occasion, les organisateurs de la soirée nous avaient concocté une savoureuse brochette remplie de viande grasse et juteuse. À notre grand malheur, nous avons manqué la prestation du seul groupe local de la soirée, j'ai nommé Wetmetal. Cette formation comprenant le bassiste de Priestess pique ma curiosité depuis quelque temps. Je dois me rendre à l'évidence, la vie ne fait pas en sorte que je les croise sur mon chemin. J'ai toujours un empêchement lorsqu'ils foulent les planches et ce fut la même situation samedi dernier. J'en suis désolé, je me souhaite une meilleure chance la prochaine fois.
Après The Black Heart Rebellion, on continue avec la Church of Ra dans la section bootlegs avec Amenra qui était de passage à l'Epicerie Moderne le 26 avril dernier. Comme toujours un gros coup de poing en live avec une setlist réunissant d'énormes morceaux de la discographie des Belges comme The Pain It Is Shapeless We Are Your Shapeless Pain ou Silver Needle. Golden Nail.
21 avril : ceux qui sont encore là émergent, la tête comme dans un cor des Alpes, certains compagnons étant déjà partis pour nous laisser affronter seuls cette ultime semi-journée qu'est l'Afterburner. Semi-journée car nous n'aurons la possibilité de couvrir la journée que jusqu'à Spiritual Beggars, obligations professionnelles obligent. L'Afterburner est toujours un moment d'apaisement et même cette année alors qu'il a été pour la première fois soldout, nous ressentons, comme à chaque fois à cette période du festival, que Tilburg remet doucement un pied dans la normalité.
20 avril : arrivé au 3ème jour du festival, rien ne va plus. L'un crache ses poumons, l'autre monopolise la salle de bains en essayant toutes sortes de techniques de résilience gastrique pour oublier les abus de la veille. Ah la vie en festival... Il faut faire vite cela dit, car dès 14h00 tapantes nous attendent les Suisses de The Ocean venus défendre leur tout dernier album "Pelagial", qui, pour rester dans les ablutions, semblaient vouloir véritablement nous rincer au sens propre du terme.
Swans. Les fans en sont finis, les autres n’y comprennent rien. S’il y a un groupe qui exprime avec autant d’aplomb le misérabilisme urbain, ce groupe ayant vu son origine il y a plus de 30 ans en est le porte-parole. Une rectitude sonore architecturale, pesée, calculée, une hargne ostensible livrant des gueulements autoritaires, dominants et directs. L’influence qu’a exercée le groupe au fil des décennies n’est plus à discuter. Swans fait partie de ces légendes qui ont transcendé les genres.
Oh ouiiiiii, qui a envie de ré-entendre la voix d'Ozzy ? Ça tombe bien. God is Dead le premier morceau du nouvel album de Black Sabbath, 13, à paraître le 11 juin prochain, a été lâché récemment. La production me dérange pas mal sur ce premier titre, mais laissons l'album arriver avant d'en dire plus. Il est toujours possible de voir et revoir les vidéos du groupe en studio pour patienter par ici.
19 avril : kukeleku ! Il est déjà 10h30 et nous émergeons d'une soirée plutôt calme il faut l'avouer. Pour tous ceux qui couvrent le festival pour un média, le vendredi midi est réservé à un "network meeting" permettant de rencontrer des acteurs aussi diverses que variés de la scène culturelle indépendante et rock. Après avoir échangé avec quelques photographes, bookeurs et autres travailleurs de l'ombre, nous nous préparons à commencer la journée comme celle d'hier avec un énorme groupe dans l'excellent Het Patronaat du nom de Kadavar.
18 avril : une fois encore, Tilburg et son Roadburn Festival nous appelaient, telle une Banshee appelant un mélomane sur le point de décéder par manque de fraîcheur musicale. Oui, l'équipe derrière ce festival désormais reconnu comme étant un des plus pointus et éclectiques de son non-genre nous a une fois de plus concocté une édition aux petits oignons aux styles variés, passant du post-metal au kraut-rock, du rock psyché à la musique industrielle, et j'en passe évidemment, afin que nous puissions nous remplir la tête de nouveaux projets, horizons et souvenirs jusqu'à ce que tout recommence.
Je vais commencer cet article par une petite confession : je n'ai jamais aimé les genres assimilés de près ou de loin au death metal, à l'exception d'un nombre de groupes pouvant être comptés sur les doigts d'une main. Et il se trouve que Gojira en fait partie. C'est donc parti pour mon premier concert au Bataclan, dans une foule à 90% composée de sweats noirs et de cheveux longs.
Le printemps montréalais nous réserve plusieurs belles surprises, la venue de formations comme Kylesa, Kvelertak, Ghost, Intronaut et Coliseum nous fait déjà saliver. La première étape de cette folle épopée musicale commençait dimanche dernier avec la première véritable tournée qui osait franchir les frontières canadiennes. Rappelez-vous qu'Enslaved avait tenté le coup en février dernier et nous nous étions retrouvés avec une soirée catastrophique. Cette fois nous avons eu de la chance puisque les trois formations accompagnant Today Is The Day étaient bel et bien au rendez-vous. Croyez-moi, elles étaient toutes prêtes à nous démolir la gueule avec des objets contondants. Il fallait avoir un moral d'acier pour survivre à une soirée aussi agressive et épuisante.
Jamais deux sans trois, après la chronique de l'album, après l'entrevue avec Tomas Liljedahl, voici venu le moment de découvrir Feast on Your Gone en intégralité. Qu'ai-je besoin de rajouter à cela ? FONCEZ. N'oubliez pas que Feast on Your Gone est toujours disponible aux formats habituels sur le shop dePelagic Records.