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ASIDEFROMADAY - Chasing Shadows (2012)

Portrait de Andrey
ASIDEFROMADAY - Chasing Shadows (2012)

"Tiens, on a un nouveau chez Pelecanus. Hey, Fred, ça te dirait de faire une chronique d'album ? Aside From A Day, tu connais ? Hahaha, qu'est-ce que je me marre..."

Bon, mettons les choses au clair tout de suite : il ne s'agit pas d'un traitement de faveur. Ce n'est pas parce que le chanteur d'un groupe rejoint l'équipe qu'on doit tout d'un coup chroniquer son album. En fait, c'est plutôt l'inverse : mon manque de temps extrême combiné à, ne le cachons pas, un chouilla de flemme, a fait que ledit musicien nous a rejoint avant que je ne daigne enfin me bouger le cul.

Et pourtant, pendant tout ce temps, je savais déjà ce que j'allais écrire. Car même si je ne connaissais que peu le groupe avant leur concert avec Torche en automne dernier, cette soirée suivie de quelques écoutes de Chasing Shadows auront suffi à me convaincre : c'est un putain d'album.

Un album froid, maîtrisé de bout en bout, et surtout puissant comme trois rouleaux compresseurs. Que dire, par exemple, d'un Death, Ruins and Corpses et de son riff martelant nous accompagnant sur la majeure partie du morceau ? Je ne vois rien d'autre que "heavy as fuck". Et même lorsqu'on pense avoir un petit moment de répit, comme sur le début de Wolf's Tears are Falling Stars, et bien non, on se remange des breaks écrasants et lourd à te rompre le cou, le tout surplombé par un synthé assez subtil mais ajoutant sa touche de douceur à toute cette noirceur. Car oui, pour continuer un peu dans les qualités, cet album peut se vanter d'une production impeccable, chacun des instruments ayant sa place bien distincte dans le mix, et ajoutant ses nuances à la masse sonore.

On pourra juste reprocher à ce Chasing Shadows une progression légèrement en "U", avec des morceaux du milieu se ressemblant un poil trop à mes oreilles, mais ce petit défaut sera absolument annihilé par le premier et le dernier morceaux. Qu'il s'agisse de "Process of Static Movement" et de son final bourré de sublimes harmoniques parfaitement maîtrisées, ou qu'on parle du morceau éponyme absolument ravageur, ces titres sont la représentation parfaite de la puissance que ce groupe arrive à développer en live.

Bref, il s'agit là d'un album parfaitement digne de se retrouver sur les mêmes rangées d'étagères que Cult of Luna et autres Isis (RIP). Un putain d'album, je vous le dis.

ASIDEFROMADAY - Chasing Shadows (2012)
ASIDEFROMADAY
Chasing Shadows
Process Of Static Movement
Death, Ruins And Corpses
Wolf Tears Are Falling Stars
Black Sun
Through The Eye Of The Blender
Endless Prophecy
Chasing Shadows
J'aime les ours, le whisky et les internets.

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