Le groupe californien The Bronx était de passage à Montréal le 14 avril, vendredi saint, et le groupe de Los Angeles était tout sauf sain d'esprit (sain, vendredi saint, oui je sais, mauvais jeu de mot). La présente tournée pan-canadienne se fait sans aucun nouvel album à promouvoir, donc ceux et celles qui étaient présents eurent droit à une rafale des classiques du quatuor, couvrant la majorité de leur albums éponymes, en plus d'être récemment flanqués du batteur Joey Castillio (Queens of The Stone age) qui a rejoint le groupe juste avant la tournée. Les flammèches, le chaos et la folie étaient au rendez-vous.
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Live-reports
Après une excellente mise en bouche pour mon premier Roaburn, j’arrive doucement dans la Green room pour découvrir sur scène Gnaw their Tongues, projet principal de Maurice de Jong, un Allemand multi-instrumentaliste responsable d’une série d’album glauque ambiant taquinant le black metal, aussi compositeur dans Aderlating ou De Magnia Veterum. Autant le live d’Aderlating il y a des années (en ouverture de Integrity) dégageait une atmosphère malsaine, autant sa prestation avec une chanteuse sur la scène du Roadburn enlève toute mystique au projet.
Deuxième soirée pour le Czar Fest. Après le succès de la première, il temps de rempiler pour une nouvelle salve de groupes plus prometteurs les uns que les autres. Entre découvertes et confirmations, la soirée s’annonce sous les meilleurs auspices.
Guerre ! Feu ! Pillage ! Caisses de Jupiler ! Odeur omniprésente de weed ! Bungalows couleur zèbre dans un camp de vacances un peu raciste ! Aucun doute, nous sommes bien au Roadburn.
Première soirée pour le Czar Fest, et c’est déjà un sold out. Alors si la salle qui l’accueillait est de taille relativement modeste, il n’empêche que le festival organisé par le label indépendant Czar Of Crickets a de nombreux points pour lui : un immense parc vert juste devant la salle, une exposition d’arts visuels, des stands de merch aux prix raisonnables, des qualités qui rendent déjà le contexte très agréable. Cela dit c’est bien la programmation qui nous intéresse ici, et entre les groupes signés à l’interne et les exclusivités que le label présentait, croyez-moi il y avait de quoi se nettoyer les esgourdes.
Pour souligner la crucifixion de Jésus, je suis allée à la deuxième soirée de la première édition du Covenant Montréal. Crooked Mouth, Ossuaire, Imperial Triumphant, Gevurah et Sortilegia se sont consacrés à rendre la soirée sombre et impitoyable.
Jeudi soir, le 13 avril, à l'aube d'un long week-end commençait la première édition montréalaise du Convenant Fest, un festival déjà établi à Vancouver, et qui s'implante dans la métropole québécoise, avec une belle sélection de groupes de musiques extrêmes répartis sur trois jours. Des noms comme Gorguts, Sortilegia, Dysrhythmia, Imperial Triumphant parmi tant d'autres allaient se succéder sur la scène de la sala Rossa, et Pelecanus était la pour couvrir deux de ces trois jours. Donc sans plus attendre, voici un résumé du jour un.
Il y a deux semaines, Dopethrone a joué une prestation secrète avec son nouveau batteur. Vous avez manqué ça? Voici un retour sur ce concert intime.
La musique des Ecossais de Mogwai a toujours eu cet aspect cinématographique, et ce, même sans images pour si prêter. C'est le cas de la plupart des groupes issus du mouvement post-rock, dans sa genèse, le style est une musique d'introspection, qui invite à se perdre dans ses pensées, et de s'imaginer son propre film dans sa tête. Mogwai, eux sont des vétérans des trames sonores, puisque Atomic est leur quatrième sur cinq collaborations avec le 7ieme art (la cinquième étant la récente Beyond The Flood) suivant leurs collaborations sur la série française "Les Revenants ", le film de science-fiction " The Fountain" avec Clint Mansell et Kronos Quartet, et le documentaire sportif " Zidane : A 21 century portrait ".
Dimanche soir, moins vingt-cinq à l'extérieur. Neige, vent frontal qui pince comme une claque au visage. Foufounes Électriques (qui sont heureusement à 15 minutes de marche de chez moi), Dillinger Escape Plan. Leur spectacle d'adieu, dernière tournée nord-américaine - et dernière date de celle-ci. Le tour d'honneur du vainqueur, une célébration de chaos plutôt que des funérailles d'un simple orchestre musical. Parce que Dillinger Escape Plan n'est pas qu'un simple orchestre, on parle ici d'un groupe qui a changé la face de la musique extrême à l'aube des années 2000, et a continué jusqu'à ce jour à redéfinir le métal. C'était bien évidemment plein à craquer aux Foufs, pratiquement tous les amateurs du groupe s'étant donné rendez-vous à cette soirée que nous ne sommes pas prêts d'oublier.