C'est le début de la saison des festivals: le Earslaughter Vol. 2 aura lieu au début du mois, et le festival Suoni Per Il Popolo pendant le mois au complet. Weedeater livrera notre dose recommandée de sludge, tandis qu'Extreme Noise Terror va nous administrer une dose potentiellement léthale de crust et de grindcore.
Vous êtes ici
Grindcore
Apes est un groupe de Québec qui incorpore des éléments de nombreux sous-genres de métal pour créer de la musique sombre et misanthropique. Leur premier full-length Lightless paraîtra le 26 mai prochain sur les maisons de disques ODT, D7i, Doomsday Machine et Northern Sound.
Dimanche soir, moins vingt-cinq à l'extérieur. Neige, vent frontal qui pince comme une claque au visage. Foufounes Électriques (qui sont heureusement à 15 minutes de marche de chez moi), Dillinger Escape Plan. Leur spectacle d'adieu, dernière tournée nord-américaine - et dernière date de celle-ci. Le tour d'honneur du vainqueur, une célébration de chaos plutôt que des funérailles d'un simple orchestre musical. Parce que Dillinger Escape Plan n'est pas qu'un simple orchestre, on parle ici d'un groupe qui a changé la face de la musique extrême à l'aube des années 2000, et a continué jusqu'à ce jour à redéfinir le métal. C'était bien évidemment plein à craquer aux Foufs, pratiquement tous les amateurs du groupe s'étant donné rendez-vous à cette soirée que nous ne sommes pas prêts d'oublier.
Aussi étrange que cela puisse paraitre, le Death metal fut considéré pendant un bref instant comme un genre capable d’être marketé par une major et vendu à un large public. En 1993, Sony signa un deal avec Earache Records pour distribuer aux Etats-Unis les disques du label. Pendant deux ans, Napalm Death, Morbid Angel et Godflesh furent distribués par le même label que Michael Jackson. Sans surprise, l’accord arriva vite à son terme et chacun retourna dans son coin. Pourtant, avec le succès de groupe comme Deafheaven, Mastodon, Ghost ou Nails, dans une moindre mesure, on en vient à se demander si le Metal extrême ne serait pas sur le point de revenir sur le devant de la scène. Une situation particulièrement étrange pour un groupe de grindcore et encore plus quand on considère son leader Todd Jones, un homme qui connait enfin le succès alors qu'il s'en est désinteressé.
Il y a des concerts pour lesquels on s’arrache un dernier souffle d’énergie dans la semaine pour s’y pointer. Le plateau présentant Alaskan mais aussi Hopeless Youth, Greber et The Discord of a Forgotten Sketch en était un, et pour cause, Alaskan venait nous hurler son chant du cygne.
Non, six ans après son dernier album, Magudergrind n’a rien perdu en intensité. Au contraire, c’est comme si six années ne s’étaient pas écoulées depuis son album éponyme et l’EP Crusher sorti un an après. II, appelé ainsi à tort car il s’agit du troisième disque de Magrudergrind, mérite enfin très bien son nom car il est la suite logique de l’éponyme et amène le tout à un degré supérieur de virulence et de dynamisme. Les années Rehashed sont bien derrière eux, il est temps de jouer plus de grindcore avec des breaks power violence.
The Locust c'est un truc au croisement de la noise, du grind et du... powerviolence. Dit-on. The Locustc'est aussi une musique micro-hachée, complexe, intense, pensée, jouissive. De la bouche du chanteur/bassiste Justin Pearson : "Je voulais changer la manière dont les gens voient la musique. Ou peut-être simplement la détruire tout court".
The Locust c'est un truc au croisement de la noise, du grind et du... powerviolence. Dit-on. The Locustc'est aussi une musique micro-hachée, complexe, intense, pensée, jouissive. De la bouche du chanteur/bassiste Justin Pearson : "Je voulais changer la manière dont les gens voient la musique. Ou peut-être simplement la détruire tout court". De retour pour quelques dates en 2013, assurant une tournée en Australie début février 2014, on espère juste que le groupe va vite aller en studio poser quelque chose. Pour ceux qui voudraient patienter et/ou qui sont curieux, DMDFC a placé dans son top 2013 l'album YPLL de Retox, nouveau projet du sus-mentionné Justin Pearson. Aussi pour patienter pourquoi ne pas se laisser caresser le duvet des esgourdes avec ce live intégral capté au Porter's Pub de San Diego l'année dernière ? Allez...
Alors qu'ils seront en concert à Montréal le 8 avril prochain à la Deathchurch, voici un live complet de Full of Hell lors de leur passage en début d'année au Sonar de Baltimore publié par hate5six.
L’association entre les sauterelles de San Diego et le vocaliste Mike Patton semblait inévitable, tant ces derniers partagent la même vision « frappée » de la musique. On croyait un split commun entre le quartet et Patton (un peu à la manière du EP de Dillinger Escape Plan), on a finalement le droit à un maxi de The Locust sur Ipecac Recordings.