C’était un pari audacieux de la part de la boîte de production Broken Chord de réunir ces trois formations instrumentales (ou presque) dans une salle comme La Vitrola. Puisque le seul groupe local était Appalaches, il fallait espérer que les mélomanes québécois allaient profiter de la tranquillité du mois de décembre pour répondre massivement à l’appel. Heureusement, le scénario a été respecté et la foule fut très nombreuse pour soutenir le batteur d’Appalaches qui martelait pour la dernière fois ses tambours au sein de la formation post-rock montréalaise.
Vous êtes ici
Montréal
C’est à l’occasion de la sortie de Lost Voices, leur cinquième album, que le collectif montréalais signé sur Constellation Records a invité ses fans et amis à la Sala Rossa. Esmerine est une formation troublante d’attraction. Leur gracieuse musique se questionne alors sur scène, à l’heure où cet album se targue d’être le plus viscéral qu’ils aient produit.
Salle comble pour le retour des enfants prodiges à la maison : à peine revenus de leur tournée européenne, les Montréalais de Solids ont embrasé la Casa del Popolo pour le plus grand plaisir de leur fanclub local. Tu n’as pas réussi à avoir de billet? Dommage, ça t’apprendra à procrastiner. Une soirée sauna + décrassage d’oreilles comme celle-ci, ça ne se refuse pas.
Rares sont les opportunités de couvrir une bonne soirée de musique électronique sur Pelecanus. Ce n’est vraisemblablement pas le style de prédilection de la plupart des membres de la rédaction, mais avec cette nouvelle vague de musique électro un peu plus expérimentale et noire, plusieurs lecteurs du site s’intéressent certainement à cette sphère musicale fascinante. Les chandails de Primitive Man et Ufomammut qu’arboraient des spectateurs confirment certainement cette nouvelle tangente des fanatiques de musique plus lourde.
En cette douce soirée de l’Action de Grâce, point de repas fastueux ni de dinde gavée dans nos assiettes. On choisit plutôt d’aller s’engraisser les oreilles à un concert post-punk, genre trop peu représenté en ces pages et dont le renouveau a pourtant vu fleurir de belles pépites ces dernières années, à l’instar de Protomaryr. Direction le Ritz PDB pour voir ce que vaut sur scène le quatuor de Détroit.
Par moment, il est bon de quitter le confort d’une véritable salle de spectacle pour vivre des expériences hors du commun. C’est exactement le cas de l’étonnant lieu culturel connu sous le nom de La Passe. Ce mystérieux édifice sert de librairie, musée, salle de conférence et probablement une panoplie de choses que je n’ai pas encore découvertes. Une fois entré, il faut se faufiler dans les divers couloirs et les nombreux escaliers pour trouver la minuscule salle de spectacle ayant des allures de petite église située au fond d’un rang québécois.
C'est un phénomène connu. Lorsqu'on voit un groupe sur scène à plusieurs reprises dans un laps de temps plus ou moins court, il se produit souvent ceci: on s'y habitue, ça devient prévisible, on s'en détourne et on passe à un autre chose. Ghost ne fait pas exception à la règle. Un premier album coup de poing, une surprise rafraîchissante dans l'univers trop souvent stéréotypé du métal, un peu d'air frais, quoi, saveur rétro sauce XXIe, théâtralité, mystère et magie satanique en sus. Nous étions présents la première fois au Corona en janvier 2012, curieux de la musique, du groupe et du hype qui les entourait, pour cette brève (ils n'avaient qu'Opus Eponymous à nous offrir), mais combien percutante prestation qui nous laissa, outre les effluves d'encens, un souvenir indélébile du genre «mais on vient d'assister à quoi, là, nous?»
Certains concerts sont avant tout des rencontres. Au fil des années et de leurs tournées, chaque fois que les membres de Caspian sont montés sur scène, il y avait ce quelque chose en plus : cette générosité qui émane de leur performance, cette humilité, et leur passion pour leur art. Ce soir-là à Montréal, les cinq du Massachusetts commencent à peine leur tournée afin de présenter à leurs fans Dust and Disquiet, quatrième album studio tout récemment sorti sur Triple Crown Records.
La rentrée montréalaise s’accompagne comme à son habitude d’une multitude de shows tous plus alléchants les uns que les autres. A la mi-septembre, c’est le festival Pop Montréal qui régale, et il est bien difficile de faire un choix. Tandis qu’une partie de la rédaction choisit d’accompagner cette belle fin d'été de l’indus mythique de Godflesh, j’opte -après hésitation- pour l’ambient tout aussi légendaire d’une valeur sûre : Tim Hecker, et sa promesse d’un concert « immersif et sensoriel ».
Une ambiance particulière régnait au centre-ville de la métropole, le festival Pop Montréal avait concocté une soirée parfaitement saturée. Cannibal Ox prenait d’assaut le Club Soda, pendant que Tim Hecker dévastait le Centre Phi, sans oublier Motörhead qui comblait ses nombreux admirateurs avec un concert entier à l’Olympia. C’est à quelques coins de rues de là que j’avais décidé d’investir mon temps et mon argent, puisque Godflesh nous rendait visite pour la première fois de leur longue carrière.