Grails et Appalaches sont montés sur la scène du Ritz P.D.B. et ont littéralement fait fondre les plombs des speakers. Appalaches est un groupe montréalais qui nous a présenté un set très haut en décibels. C’est bon, c’est fort, ça torche et la police s’est pointée en fin de set pour brailler que c’était trop fort. Grails, en provenance de Portland Oregon, ont offert une prestation solide et très impressionnante. Les membres multi-instrumentalistes se sont interchangé les rôles sur scène et nous ont offert une musique aux influences multiples, passant autant par la noise, le psychédélique, le métal et parfois même par un côté western spaghetti. Les projections sur écrans se sont prêtées à merveille à l’atmosphère cinématographique qui a envoûté le public durant toute la soirée.
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Ritz P.D.B.
La formation Planes Mistaken For Stars était de passage à Montréal au Bar Le Ritz P.D.B. Le quatuor de l'Illinois soit: Gared O'Donnell – guitare, voix, Mike Ricketts – drums, Chuck French – guitare et Neil Keener – basse, ne s'est pas laissé attendre en salle. Ils sont monté sur la scène et ont franchement abasourdi les spectateurs à l'avant de la salle. Un spectacle tout en pénombre les a rendu franchement beaucoup plus effrayant qu'ils le sont vraiment.
En cette douce soirée de l’Action de Grâce, point de repas fastueux ni de dinde gavée dans nos assiettes. On choisit plutôt d’aller s’engraisser les oreilles à un concert post-punk, genre trop peu représenté en ces pages et dont le renouveau a pourtant vu fleurir de belles pépites ces dernières années, à l’instar de Protomaryr. Direction le Ritz PDB pour voir ce que vaut sur scène le quatuor de Détroit.
Dix-neuf heures quarante-cinq, le soleil n'est pas encore couché. Ça fait tout drôle de le voir se refléter dans les miroirs du bar où j'ai pris place, tranquille sur mon tabouret. Show of Bedlam monte sur scène. La projection fait dérouler des formes, des couleurs sur l'écran. La voix de la chanteuse se promène au-dessus d'un brouillard de doom psychédélique. D'où je suis, je ne la vois pas. Elle est accroupie. Puis je l'aperçois, elle passe une main dans ses cheveux courts, elle crie, c'est lourd, c'est lent. De façon surprenante, le son est vraiment bon pour un premier groupe, ça vibre et c'est excellent.
En ce mois de septembre, le soleil se lève et se couche tout en s'éloignant de l'axe créant l'été dans l'hémisphère nord. Un ami qui vous quitte se rapproche d'un autre, dit-on. Éternel recommencement. Un vent frais se lève, les feuilles craquent sous mes pieds et une légère aura de cimetière se dégage de ce quartier désaffecté du Nord-Est de Montréal ce soir. Qu'aurait-on pu demander de mieux pour accueillir les Anglais d'Uncle Acid and the Deadbeats?